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Ciné-rencontre avec Emmanuel Marre et Julie Lecoustre autour de leur film "Rien à foutre"

FILM Rien à foutreSamedi 5 mars 2022
Saint-Gratien

Ciné-rencontre spéciale à Saint-Gratien : Séverine et l'équipe des Toiles accueillent les réalisateurs Emmanuel Marre et Julie Lecoustre pour une soirée exceptionnelle. En effet, à 18h30 seront projetés leurs courts métrages "Le film de l'été" et "D'un château l'autre". Puis à 20h30, le public pourra découvrir leur nouveau film "Rien à foutre" avec Adèle Exarchopoulos dans le rôle principal. Ne manquez pas cette soirée-événement !

Synopsis de "Rien à foutre"
Cassandre, 26 ans, est hôtesse de l’air dans une compagnie low-cost. Vivant au jour le jour, elle enchaîne les vols et les fêtes sans lendemain, fidèle à son pseudo Tinder « Carpe Diem ». Une existence sans attaches, en forme de fuite en avant, qui la comble en apparence. Jusqu'à ce qu'un incident de parcours ne l'oblige à se reconnecter au monde. Cassandre saura-t-elle affronter les douleurs enfouies et revenir vers ceux qu'elle a laissés au sol ?

Samedi 5 mars 2022 à 18h30 - Cinéma "Les Toiles" place François Truffaut Saint-Gratien – Réservation en ligne ou à la caisse du cinéma à partir du 2 mars 2022 – Pass vaccinal obligatoire.


Bonus : propos d'Adèle Exarchopoulos au sujet du film "Rien à foutre"
 
Comment s’est passée la rencontre avec Emmanuel et Julie ?
C’est d’abord passé par Emmanuel, avant de rencontrer Julie. J’avais entendu parler de lui et j’avais vu ses films.
La rencontre ne s’est pas faite autour d’un scénario. Nous nous sommes rencontrés au café, il m’a parlé de son film, de son envie d’être libre dans sa manière de tourner, de ne rentrer dans aucune case. Il a évoqué aussi son désir aussi de raconter l’histoire d’une jeune femme qui cherche un sens, l’histoire d’une quête, mais plus que sur le récit, il a vraiment insisté sur le fait que rien n’était figé, sur son souhait de laisser une grande place à l’improvisation, de filmer des gens qui travaillent vraiment dans l’aviation low-cost, et de les filmer en situation, y compris dans un avion en vol. Ensuite nous nous sommes revus dans un petit hôtel près d’un aéroport, pour faire une sorte d’essai qui visait à confirmer notre désir de travailler ensemble. Il m’avait demandé de me maquiller moi-même, il m’a posé des questions, il m’a filmée. Et c’est seulement après ça qu’il m’a fait lire le squelette de son scénario, que j’ai trouvé déjà très abouti. Il était clair dès le début que ce scénario serait largement réécrit, et que l’on tournerait en plusieurs fois, avec entre-temps du montage et de la réécriture. L’histoire de Cassandre n’était qu’une promesse, tout allait bouger.

Adèle ExarchopoulosPuisque le rôle n’était pas précisément défini et figé, comment l’avez-vous abordé ?
J’ai rencontré des hôtesses, Emmanuel et Julie m’ont fait lire un livre qui est le journal intime d’une hôtesse. Les hôtesses sont dans la représentation, elles sont censées être le sourire de leur compagnie, on leur demande de façon très insidieuse d’exhiber leur féminité, et en même temps elles doivent être rassurantes, faire des sourires et des chorégraphies réglementaires, comme des gardiennes qui font rempart contre la mort, l’accident.
Elles accompagnent des inconnus dans un moment de leur vie où ils sont coupés du monde, dans les nuages, comme elles le sont elles aussi. Incarner cela, ça passe par des choses très concrètes que les conditions de tournage encourageaient : aller se maquiller en vitesse dans les toilettes d’un avion, ça vous met vite dans le ton. Mais surtout j’ai essayé de retrouver ce sentiment que l’on a dans les aéroports : on regarde autour de soi et on voit toujours quelqu’un qui attend quelqu’un d’autre, ou qui attend une forme de réponse, un enchaînement, une continuité. Il y a des retrouvailles et des séparations, des moments très intimes, c’est chargé émotionnellement et en même temps tout se passe dans un immense espace complètement public, à la vue de tous. Ce sont des lieux inhabitables, parce qu’on ne fait qu’y passer, et en même temps très habités, comme les chambres d’hôtels ou les boites de nuit. Les sensations qu’ils procurent, sensations de mouvement, de passages entre deux lieux, deux moments, l’impression vive d’être au milieu de la foule, c’est tout cela que j’ai essayé de retrouver en moi pour nourrir mon jeu.
(extrait dosier de presse)

FILM Rien à foutreSamedi 5 mars 2022
Saint-Gratien

Ciné-rencontre spéciale à Saint-Gratien : Séverine et l'équipe des Toiles accueillent les réalisateurs Emmanuel Marre et Julie Lecoustre pour une soirée exceptionnelle. En effet, à 18h30 seront projetés leurs courts métrages "Le film de l'été" et "D'un château l'autre". Puis à 20h30, le public pourra découvrir leur nouveau film "Rien à foutre" avec Adèle Exarchopoulos dans le rôle principal. Ne manquez pas cette soirée-événement !

Synopsis de "Rien à foutre"
Cassandre, 26 ans, est hôtesse de l’air dans une compagnie low-cost. Vivant au jour le jour, elle enchaîne les vols et les fêtes sans lendemain, fidèle à son pseudo Tinder « Carpe Diem ». Une existence sans attaches, en forme de fuite en avant, qui la comble en apparence. Jusqu'à ce qu'un incident de parcours ne l'oblige à se reconnecter au monde. Cassandre saura-t-elle affronter les douleurs enfouies et revenir vers ceux qu'elle a laissés au sol ?

Samedi 5 mars 2022 à 18h30 - Cinéma "Les Toiles" place François Truffaut Saint-Gratien – Réservation en ligne ou à la caisse du cinéma à partir du 2 mars 2022 – Pass vaccinal obligatoire.


Bonus : propos d'Adèle Exarchopoulos au sujet du film "Rien à foutre"
 
Comment s’est passée la rencontre avec Emmanuel et Julie ?
C’est d’abord passé par Emmanuel, avant de rencontrer Julie. J’avais entendu parler de lui et j’avais vu ses films.
La rencontre ne s’est pas faite autour d’un scénario. Nous nous sommes rencontrés au café, il m’a parlé de son film, de son envie d’être libre dans sa manière de tourner, de ne rentrer dans aucune case. Il a évoqué aussi son désir aussi de raconter l’histoire d’une jeune femme qui cherche un sens, l’histoire d’une quête, mais plus que sur le récit, il a vraiment insisté sur le fait que rien n’était figé, sur son souhait de laisser une grande place à l’improvisation, de filmer des gens qui travaillent vraiment dans l’aviation low-cost, et de les filmer en situation, y compris dans un avion en vol. Ensuite nous nous sommes revus dans un petit hôtel près d’un aéroport, pour faire une sorte d’essai qui visait à confirmer notre désir de travailler ensemble. Il m’avait demandé de me maquiller moi-même, il m’a posé des questions, il m’a filmée. Et c’est seulement après ça qu’il m’a fait lire le squelette de son scénario, que j’ai trouvé déjà très abouti. Il était clair dès le début que ce scénario serait largement réécrit, et que l’on tournerait en plusieurs fois, avec entre-temps du montage et de la réécriture. L’histoire de Cassandre n’était qu’une promesse, tout allait bouger.

Adèle ExarchopoulosPuisque le rôle n’était pas précisément défini et figé, comment l’avez-vous abordé ?
J’ai rencontré des hôtesses, Emmanuel et Julie m’ont fait lire un livre qui est le journal intime d’une hôtesse. Les hôtesses sont dans la représentation, elles sont censées être le sourire de leur compagnie, on leur demande de façon très insidieuse d’exhiber leur féminité, et en même temps elles doivent être rassurantes, faire des sourires et des chorégraphies réglementaires, comme des gardiennes qui font rempart contre la mort, l’accident.
Elles accompagnent des inconnus dans un moment de leur vie où ils sont coupés du monde, dans les nuages, comme elles le sont elles aussi. Incarner cela, ça passe par des choses très concrètes que les conditions de tournage encourageaient : aller se maquiller en vitesse dans les toilettes d’un avion, ça vous met vite dans le ton. Mais surtout j’ai essayé de retrouver ce sentiment que l’on a dans les aéroports : on regarde autour de soi et on voit toujours quelqu’un qui attend quelqu’un d’autre, ou qui attend une forme de réponse, un enchaînement, une continuité. Il y a des retrouvailles et des séparations, des moments très intimes, c’est chargé émotionnellement et en même temps tout se passe dans un immense espace complètement public, à la vue de tous. Ce sont des lieux inhabitables, parce qu’on ne fait qu’y passer, et en même temps très habités, comme les chambres d’hôtels ou les boites de nuit. Les sensations qu’ils procurent, sensations de mouvement, de passages entre deux lieux, deux moments, l’impression vive d’être au milieu de la foule, c’est tout cela que j’ai essayé de retrouver en moi pour nourrir mon jeu.
(extrait dosier de presse)

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