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Ciné-patrimoine : quand Michel Bouquet et Maurice Ronet ont tourné à Saint-Leu-la-Forêt !

Publié le : 18-01-2021

Le Grand Saut d'Edouard Luntz - (photo issue site notrecinema.com)

Ciné-patrimoine : nouveau rendez-vous avec Claude Schwab, ermontois et cinéphile invétéré. Il nous invite à découvrir les célèbres films tournés dans notre Vallée de Montmorency.
Aujourd'hui, il évoque "Le dernier saut" tourné dans le quartier de la gare de Saint-Leu-la-Forêt. Le film réunit Michel Bouquet, Michel Ronet et Cathy Rosier.

Le dernier saut d'Edouard LuntzAvouons-le tout de suite, je ne vais pas vous parler aujourd'hui d'un chef d'œuvre du septième art et ce malgré des dialogues d'Antoine Blondin et la présence au générique de Maurice Ronet et de Michel Bouquet ! Mais ne manquez pourtant pas de voir (ou de revoir) "Le Dernier saut" d'Edouard Luntz si vous voulez pouvoir dire un jour à vos enfants : « J'ai vu une locomotive à vapeur en gare de Saint Leu » ( mais après tout l'électrification de la ligne ne date que de décembre 1970 : à peine plus de 50 ans !)
Cette gare est en effet empruntée dans le film par le légionnaire Garal (Maurice Ronet) en garnison à Lyon mais qui quitte l'armée au tout début de film. Il va désormais habiter avec sa femme rue de la Gare précisément et peut être s'occupera-t-il aussi du salon de coiffure dont il est propriétaire, salon situé tout à côté de son domicile. Sans rien dévoiler de l'intrigue policière, disons simplement que l'infidélité de sa femme va totalement bouleverser ses plans !
Le style normand à colombages de la gare, son campanile avec une horloge sont aisément identifiables même si, dans la fiction, la ville est débaptisée et répond au doux nom de Villeneuve sur Seine (moins joli cependant, à mon avis, que Saint Leu !). Notons aussi qu'il y a des trains directs entre Lyon et Villeneuve où des porteurs vous attendent pour prendre en charge vos bagages : le rêve !
Maurice Ronet sur la passerelle de la gare de Saint-LeuComme le film a été tourné en 1969, on peut encore voir l'une des trois passerelles de la gare, elle aussi empruntée par Garal lorsqu'il revient de Lyon et qui ne sera démolie qu'un an plus tard, en 1970, donc lors des travaux d'électrification évoqués plus haut.
L'intrigue, très chabrolienne, est simple : c'est un classique jeu du chat et de la souris entre un suspect qui a su se forger un alibi indéboulonnable et un policier atypique (le commissaire principal Jauran - interprété par Bouquet - fait des versions latines pendant ses heures de service et il passera même un examen à la Sorbonne !). Des liens amicaux vont peu à peu se tisser entre les deux hommes animés d'une curiosité réciproque. Plusieurs rencontres, fortuites ou non, vont donc se succéder tout au long du film : dans le salon de coiffure de Garal, au café restaurant de la gare situé en face du salon de coiffure, dans l'appartement de Garal... Autant d'occasions de voir (ou parfois seulement d'entr'apercevoir) les commerces de la rue et même, en arrière-plan, l'église Saint-Leu - Saint Gilles qui ferme la perspective de cette artère bien connue des Saint-Loupiens.
Consacrez donc une centaine de minutes à ce film, ne serait-ce que pour Cathy Rosier (très jolie actrice vue dans "Le Samouraï" de Melville et disparue beaucoup trop tôt) et aussi évidemment pour découvrir le Saint-Leu d'il y a cinquante ans....

La passerelle de la gare de Saint-Leu détruite en 1970 (photo issue site tourismesaintleu.fr)

Retrouvez l'histoire de la gare de Saint-Leu sur le site internet des amis du Syndicat d'initiative de Saint-Leu > infos sur la gare de Saint-Leu-la-Forêt

Le Grand Saut d'Edouard Luntz - (photo issue site notrecinema.com)

Ciné-patrimoine : nouveau rendez-vous avec Claude Schwab, ermontois et cinéphile invétéré. Il nous invite à découvrir les célèbres films tournés dans notre Vallée de Montmorency.
Aujourd'hui, il évoque "Le dernier saut" tourné dans le quartier de la gare de Saint-Leu-la-Forêt. Le film réunit Michel Bouquet, Michel Ronet et Cathy Rosier.

Le dernier saut d'Edouard LuntzAvouons-le tout de suite, je ne vais pas vous parler aujourd'hui d'un chef d'œuvre du septième art et ce malgré des dialogues d'Antoine Blondin et la présence au générique de Maurice Ronet et de Michel Bouquet ! Mais ne manquez pourtant pas de voir (ou de revoir) "Le Dernier saut" d'Edouard Luntz si vous voulez pouvoir dire un jour à vos enfants : « J'ai vu une locomotive à vapeur en gare de Saint Leu » ( mais après tout l'électrification de la ligne ne date que de décembre 1970 : à peine plus de 50 ans !)
Cette gare est en effet empruntée dans le film par le légionnaire Garal (Maurice Ronet) en garnison à Lyon mais qui quitte l'armée au tout début de film. Il va désormais habiter avec sa femme rue de la Gare précisément et peut être s'occupera-t-il aussi du salon de coiffure dont il est propriétaire, salon situé tout à côté de son domicile. Sans rien dévoiler de l'intrigue policière, disons simplement que l'infidélité de sa femme va totalement bouleverser ses plans !
Le style normand à colombages de la gare, son campanile avec une horloge sont aisément identifiables même si, dans la fiction, la ville est débaptisée et répond au doux nom de Villeneuve sur Seine (moins joli cependant, à mon avis, que Saint Leu !). Notons aussi qu'il y a des trains directs entre Lyon et Villeneuve où des porteurs vous attendent pour prendre en charge vos bagages : le rêve !
Maurice Ronet sur la passerelle de la gare de Saint-LeuComme le film a été tourné en 1969, on peut encore voir l'une des trois passerelles de la gare, elle aussi empruntée par Garal lorsqu'il revient de Lyon et qui ne sera démolie qu'un an plus tard, en 1970, donc lors des travaux d'électrification évoqués plus haut.
L'intrigue, très chabrolienne, est simple : c'est un classique jeu du chat et de la souris entre un suspect qui a su se forger un alibi indéboulonnable et un policier atypique (le commissaire principal Jauran - interprété par Bouquet - fait des versions latines pendant ses heures de service et il passera même un examen à la Sorbonne !). Des liens amicaux vont peu à peu se tisser entre les deux hommes animés d'une curiosité réciproque. Plusieurs rencontres, fortuites ou non, vont donc se succéder tout au long du film : dans le salon de coiffure de Garal, au café restaurant de la gare situé en face du salon de coiffure, dans l'appartement de Garal... Autant d'occasions de voir (ou parfois seulement d'entr'apercevoir) les commerces de la rue et même, en arrière-plan, l'église Saint-Leu - Saint Gilles qui ferme la perspective de cette artère bien connue des Saint-Loupiens.
Consacrez donc une centaine de minutes à ce film, ne serait-ce que pour Cathy Rosier (très jolie actrice vue dans "Le Samouraï" de Melville et disparue beaucoup trop tôt) et aussi évidemment pour découvrir le Saint-Leu d'il y a cinquante ans....

La passerelle de la gare de Saint-Leu détruite en 1970 (photo issue site tourismesaintleu.fr)

Retrouvez l'histoire de la gare de Saint-Leu sur le site internet des amis du Syndicat d'initiative de Saint-Leu > infos sur la gare de Saint-Leu-la-Forêt

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1 commentaire(s)

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Gérard Tellier - Il y a 3 ans
Jeune St Loupien de 15 ans en 1969, j’observais quasi quotidiennement avec enthousiasme les équipes de tournage au travail et finis d’ailleurs par décrocher un rôle de figurant dans la scène du bal, tournée salle de la Croix Blanche (le danseur de rock’n’roll aux lunettes et au pull blanc, c’est moi). Les riverains du quartier de la gare étaient divisés entre ceux qui tiraient une certaine fierté de voir leur ville mise à l’honneur et ceux qui se plaignaient des nuisances occasionnées : circulation automobile et piétonne détournée, tapage nocturne (notamment avec la scène de la moto répétée des dizaines de fois deux soirs d’affilés jusque tard dans la nuit). L’action du film étant censée se dérouler à Pâques, la totalité des vitrines des commerçants de l’avenue de la gare avaient été décorées en conséquence. En ce début d’été, nous évoluions donc dans une ambiance anachronique et décalée au milieu d’œufs en chocolat, de cloches bariolées et de slogans « Joyeuses Pâques » sur toutes les devantures. Mais il ne reste quasi aucune trace dans le montage final du film de ce décor pascal sophistiqué ! Je me souviens également que pendant les longues heures d’attente inhérentes à la profession d’acteur, Maurice Ronet avait établi son QG dans l’arrière salle du café Le Moderne (aujourd’hui restaurant chinois face au toujours existant Café de la Gare). Et la rumeur locale voulait qu’il s’y adonne exclusivement à la dégustation de bouteilles de champagne ! Quant aux scènes d’intérieur du commissariat de police, elles ont été tournées dans une maison, abandonnée à l’époque, située en aval de la Place de Vaucelles à Taverny. Est-ce ce tournage qui a donné des idées à la municipalité tabernacienne ? Toujours est-il que quelques temps plus tard, cette maison a été réhabilitée et transformée… en commissariat de police ! Pour ce qui me concerne, ma carrière d’acteur s’est arrêtée là.
Gérard Tellier
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