Ciné-patrimoine : nouveau rendez-vous avec Claude Schwab, ermontois et cinéphile invétéré. Il nous invite à découvrir les célèbres films tournés dans notre Vallée de Montmorency.
Aujourd'hui, il évoque "Le dernier saut" tourné dans le quartier de la gare de Saint-Leu-la-Forêt. Le film réunit Michel Bouquet, Michel Ronet et Cathy Rosier.
Avouons-le tout de suite, je ne vais pas vous parler aujourd'hui d'un chef d'œuvre du septième art et ce malgré des dialogues d'Antoine Blondin et la présence au générique de Maurice Ronet et de Michel Bouquet ! Mais ne manquez pourtant pas de voir (ou de revoir) "Le Dernier saut" d'Edouard Luntz si vous voulez pouvoir dire un jour à vos enfants : « J'ai vu une locomotive à vapeur en gare de Saint Leu » ( mais après tout l'électrification de la ligne ne date que de décembre 1970 : à peine plus de 50 ans !)
Cette gare est en effet empruntée dans le film par le légionnaire Garal (Maurice Ronet) en garnison à Lyon mais qui quitte l'armée au tout début de film. Il va désormais habiter avec sa femme rue de la Gare précisément et peut être s'occupera-t-il aussi du salon de coiffure dont il est propriétaire, salon situé tout à côté de son domicile. Sans rien dévoiler de l'intrigue policière, disons simplement que l'infidélité de sa femme va totalement bouleverser ses plans !
Le style normand à colombages de la gare, son campanile avec une horloge sont aisément identifiables même si, dans la fiction, la ville est débaptisée et répond au doux nom de Villeneuve sur Seine (moins joli cependant, à mon avis, que Saint Leu !). Notons aussi qu'il y a des trains directs entre Lyon et Villeneuve où des porteurs vous attendent pour prendre en charge vos bagages : le rêve !
Comme le film a été tourné en 1969, on peut encore voir l'une des trois passerelles de la gare, elle aussi empruntée par Garal lorsqu'il revient de Lyon et qui ne sera démolie qu'un an plus tard, en 1970, donc lors des travaux d'électrification évoqués plus haut.
L'intrigue, très chabrolienne, est simple : c'est un classique jeu du chat et de la souris entre un suspect qui a su se forger un alibi indéboulonnable et un policier atypique (le commissaire principal Jauran - interprété par Bouquet - fait des versions latines pendant ses heures de service et il passera même un examen à la Sorbonne !). Des liens amicaux vont peu à peu se tisser entre les deux hommes animés d'une curiosité réciproque. Plusieurs rencontres, fortuites ou non, vont donc se succéder tout au long du film : dans le salon de coiffure de Garal, au café restaurant de la gare situé en face du salon de coiffure, dans l'appartement de Garal... Autant d'occasions de voir (ou parfois seulement d'entr'apercevoir) les commerces de la rue et même, en arrière-plan, l'église Saint-Leu - Saint Gilles qui ferme la perspective de cette artère bien connue des Saint-Loupiens.
Consacrez donc une centaine de minutes à ce film, ne serait-ce que pour Cathy Rosier (très jolie actrice vue dans "Le Samouraï" de Melville et disparue beaucoup trop tôt) et aussi évidemment pour découvrir le Saint-Leu d'il y a cinquante ans....
Retrouvez l'histoire de la gare de Saint-Leu sur le site internet des amis du Syndicat d'initiative de Saint-Leu > infos sur la gare de Saint-Leu-la-Forêt
Ciné-patrimoine : nouveau rendez-vous avec Claude Schwab, ermontois et cinéphile invétéré. Il nous invite à découvrir les célèbres films tournés dans notre Vallée de Montmorency.
Aujourd'hui, il évoque "Le dernier saut" tourné dans le quartier de la gare de Saint-Leu-la-Forêt. Le film réunit Michel Bouquet, Michel Ronet et Cathy Rosier.
Avouons-le tout de suite, je ne vais pas vous parler aujourd'hui d'un chef d'œuvre du septième art et ce malgré des dialogues d'Antoine Blondin et la présence au générique de Maurice Ronet et de Michel Bouquet ! Mais ne manquez pourtant pas de voir (ou de revoir) "Le Dernier saut" d'Edouard Luntz si vous voulez pouvoir dire un jour à vos enfants : « J'ai vu une locomotive à vapeur en gare de Saint Leu » ( mais après tout l'électrification de la ligne ne date que de décembre 1970 : à peine plus de 50 ans !)
Cette gare est en effet empruntée dans le film par le légionnaire Garal (Maurice Ronet) en garnison à Lyon mais qui quitte l'armée au tout début de film. Il va désormais habiter avec sa femme rue de la Gare précisément et peut être s'occupera-t-il aussi du salon de coiffure dont il est propriétaire, salon situé tout à côté de son domicile. Sans rien dévoiler de l'intrigue policière, disons simplement que l'infidélité de sa femme va totalement bouleverser ses plans !
Le style normand à colombages de la gare, son campanile avec une horloge sont aisément identifiables même si, dans la fiction, la ville est débaptisée et répond au doux nom de Villeneuve sur Seine (moins joli cependant, à mon avis, que Saint Leu !). Notons aussi qu'il y a des trains directs entre Lyon et Villeneuve où des porteurs vous attendent pour prendre en charge vos bagages : le rêve !
Comme le film a été tourné en 1969, on peut encore voir l'une des trois passerelles de la gare, elle aussi empruntée par Garal lorsqu'il revient de Lyon et qui ne sera démolie qu'un an plus tard, en 1970, donc lors des travaux d'électrification évoqués plus haut.
L'intrigue, très chabrolienne, est simple : c'est un classique jeu du chat et de la souris entre un suspect qui a su se forger un alibi indéboulonnable et un policier atypique (le commissaire principal Jauran - interprété par Bouquet - fait des versions latines pendant ses heures de service et il passera même un examen à la Sorbonne !). Des liens amicaux vont peu à peu se tisser entre les deux hommes animés d'une curiosité réciproque. Plusieurs rencontres, fortuites ou non, vont donc se succéder tout au long du film : dans le salon de coiffure de Garal, au café restaurant de la gare situé en face du salon de coiffure, dans l'appartement de Garal... Autant d'occasions de voir (ou parfois seulement d'entr'apercevoir) les commerces de la rue et même, en arrière-plan, l'église Saint-Leu - Saint Gilles qui ferme la perspective de cette artère bien connue des Saint-Loupiens.
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