Ciné-patrimoine : nouveau rendez-vous avec Claude Schwab, ermontois et cinéphile invétéré. Il nous invite à découvrir les célèbres films tournés dans notre Vallée de Montmorency.
Aujourd'hui, il évoque la ville de Sannois où des réalisateurs prestigieux sont venus tourner quelques scènes de leurs films. (1ère partie)
Aujourd'hui consacrons notre propos à la ville de Sannois. Cinq longs métrages - au moins - la concernent, mais, à une exception près, les réalisateurs se sont contentés de n'y tourner qu'une ou deux scènes... et la ville n'est pas toujours reconnaissable ! Mille pardons donc pour le caractère quelque peu déceptif de cette chronique mais de belles anecdotes subsistent en évoquant les venues de Georges Franju et Michel Audiard.
Dans "Thomas l'imposteur" (1965), adaptation par Georges Franju du court roman de Jean Cocteau, la scène la plus étonnante du film s'avère celle du cheval blanc avec la crinière en feu galopant affolé dans les décombres fumants d'une ville bombardée. Elle a été tournée dans un quartier de Sannois alors en pleine rénovation. « Le travail de préparation de ce cheval en feu fut long et difficile. On lui avait posé une gouttière en zinc de la crinière jusqu'à la croupe. Il devait suivre un trajet prévu à l'avance et bien sûr il fallut de nombreuses prises avant de réussir la bonne » se souvient Patrice Molinard, photographe de plateau sur le film.
Dans "Le Drapeau noir flotte sur la marmite" (1971), le bateau n'est pas construit dans le jardin du pavillon habité à Villeneuve-Saint-Georges par Antoine Simonet (Jacques Marin), neveu du vieux loup de mer Victor Ploubaz (Jean Gabin) qui supervise l'entreprise. C'est la cour du restaurant du Moulin de la Galette qui a été choisie par Michel Audiard ! Comme il est tout à fait impossible de reconnaître quoi que ce soit de l'endroit, il faut me croire sur parole ! Je n'insiste d'ailleurs pas outre mesure pour vous inciter à revoir ce film : demi-succès (donc demi-échec) pour Audiard et ce malgré la présence de Gabin au générique parfaitement entouré : Claude Piéplu, Jean Carmet, Ginette Leclerc... Notons cependant la musique de Georges Brassens : il ne pouvait rien refuser à son ami René Fallet, auteur du livre adapté ("Il était un petit navire").
Dans un prochain article, nous resterons à Sannois et évoquerons notamment la venue d'Agnès Varda à Sannois pour son documentaire "Les Glaneurs et la Glaneuse", présenté au Festival de Cannes en 2000.
Ciné-patrimoine : nouveau rendez-vous avec Claude Schwab, ermontois et cinéphile invétéré. Il nous invite à découvrir les célèbres films tournés dans notre Vallée de Montmorency.
Aujourd'hui, il évoque la ville de Sannois où des réalisateurs prestigieux sont venus tourner quelques scènes de leurs films. (1ère partie)
Aujourd'hui consacrons notre propos à la ville de Sannois. Cinq longs métrages - au moins - la concernent, mais, à une exception près, les réalisateurs se sont contentés de n'y tourner qu'une ou deux scènes... et la ville n'est pas toujours reconnaissable ! Mille pardons donc pour le caractère quelque peu déceptif de cette chronique mais de belles anecdotes subsistent en évoquant les venues de Georges Franju et Michel Audiard.
Dans "Thomas l'imposteur" (1965), adaptation par Georges Franju du court roman de Jean Cocteau, la scène la plus étonnante du film s'avère celle du cheval blanc avec la crinière en feu galopant affolé dans les décombres fumants d'une ville bombardée. Elle a été tournée dans un quartier de Sannois alors en pleine rénovation. « Le travail de préparation de ce cheval en feu fut long et difficile. On lui avait posé une gouttière en zinc de la crinière jusqu'à la croupe. Il devait suivre un trajet prévu à l'avance et bien sûr il fallut de nombreuses prises avant de réussir la bonne » se souvient Patrice Molinard, photographe de plateau sur le film.
Dans "Le Drapeau noir flotte sur la marmite" (1971), le bateau n'est pas construit dans le jardin du pavillon habité à Villeneuve-Saint-Georges par Antoine Simonet (Jacques Marin), neveu du vieux loup de mer Victor Ploubaz (Jean Gabin) qui supervise l'entreprise. C'est la cour du restaurant du Moulin de la Galette qui a été choisie par Michel Audiard ! Comme il est tout à fait impossible de reconnaître quoi que ce soit de l'endroit, il faut me croire sur parole ! Je n'insiste d'ailleurs pas outre mesure pour vous inciter à revoir ce film : demi-succès (donc demi-échec) pour Audiard et ce malgré la présence de Gabin au générique parfaitement entouré : Claude Piéplu, Jean Carmet, Ginette Leclerc... Notons cependant la musique de Georges Brassens : il ne pouvait rien refuser à son ami René Fallet, auteur du livre adapté ("Il était un petit navire").
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