Samedi 9 avril 2016
Enghien-les-Bains
L'équipe du café culturel "La Baignoire" d'Enghien nous réserve chaque mois des rendez-vous très intéressants. Ce mois-ci, elle acueille la comédienne Marie Lopès qui nous interprétera ce long poème de Fernando Pessoa, écrit en 1916 "Passage des heures".
Zoom sur "Passage des heures" de Fernando Pessoa et sur la comédienne Marie Lopès.
“Sentir de toutes les manières
Vivre de toutes les façons
Être la même chose de toutes les façons possibles en même temps,
Réaliser en soi toute l’humanité de tous les moments
En un seul moment diffus, profus, total et lointain.”
Tel est le programme fixé par Alvaro de Campos alias Pessoa dans ce "Passage des heures" qui coure vers le monde autant que vers ses espaces intérieurs. Une course effrénée, solaire, vitale, en quête d’excès, de sensations exacerbées. Une marche lyrique ponctuée d’exclamations, d’onomatopées, de débordements furieux, dans l’exaltation d’un souffle ou d’un envol.
Long poème écrit en 1916, sous-titré "ode sensationniste", Pessoa y affirme une dynamique, une puissance en surchauffe à la fois intellectuelle, physique et émotionnelle. Mais celle-ci est canalisée, sublimée par une puissance équivalente de construction et de développement ordonné de la conscience. D’un seul geste, il met ainsi toutes les forces à sa disposition pour embraser, embrasser l’humanité et l’univers tout entier.
En costume sobre noir et blanc, Marie Lopes prend le parti pris du texte, de la matière du texte, du souffle, du son et de la pulsation des mots. Les mots sont le combustible.
Dire Pessoa, c’est élancer le verbe à la verticale, c’est dire l’incendie qui crépite, roule, explose pour mieux éclairer, irradier, illuminer le mystère…
Avec une voix multiple qui est à la fois chair et esprit, qui se métamorphose, elle se fraye un passage vers la conscience de soi et du monde, vers un ailleurs en devenir, vers un désir toujours plus grand d’être.
La voix se fait trait d’union entre la chair et la parole, entre le quotidien et le rêve, dans une turbulence, un cataclysme, une éruption de couleurs où tour à tour, l’amour, la joie, le désespoir et le tragique se fondent, s’éclipsent puis se télescopent.
(extrait dossier de presse)
Samedi 9 avril 2016 de 14h30 à 17h30 - Ecole de musique et de danse 8 boulevard Hippolyte Pinaud Enghien - entrée libre.
Samedi 9 avril 2016
Enghien-les-Bains
L'équipe du café culturel "La Baignoire" d'Enghien nous réserve chaque mois des rendez-vous très intéressants. Ce mois-ci, elle acueille la comédienne Marie Lopès qui nous interprétera ce long poème de Fernando Pessoa, écrit en 1916 "Passage des heures".
Zoom sur "Passage des heures" de Fernando Pessoa et sur la comédienne Marie Lopès.
“Sentir de toutes les manières
Vivre de toutes les façons
Être la même chose de toutes les façons possibles en même temps,
Réaliser en soi toute l’humanité de tous les moments
En un seul moment diffus, profus, total et lointain.”
Tel est le programme fixé par Alvaro de Campos alias Pessoa dans ce "Passage des heures" qui coure vers le monde autant que vers ses espaces intérieurs. Une course effrénée, solaire, vitale, en quête d’excès, de sensations exacerbées. Une marche lyrique ponctuée d’exclamations, d’onomatopées, de débordements furieux, dans l’exaltation d’un souffle ou d’un envol.
Long poème écrit en 1916, sous-titré "ode sensationniste", Pessoa y affirme une dynamique, une puissance en surchauffe à la fois intellectuelle, physique et émotionnelle. Mais celle-ci est canalisée, sublimée par une puissance équivalente de construction et de développement ordonné de la conscience. D’un seul geste, il met ainsi toutes les forces à sa disposition pour embraser, embrasser l’humanité et l’univers tout entier.
En costume sobre noir et blanc, Marie Lopes prend le parti pris du texte, de la matière du texte, du souffle, du son et de la pulsation des mots. Les mots sont le combustible.
Dire Pessoa, c’est élancer le verbe à la verticale, c’est dire l’incendie qui crépite, roule, explose pour mieux éclairer, irradier, illuminer le mystère…
Avec une voix multiple qui est à la fois chair et esprit, qui se métamorphose, elle se fraye un passage vers la conscience de soi et du monde, vers un ailleurs en devenir, vers un désir toujours plus grand d’être.
La voix se fait trait d’union entre la chair et la parole, entre le quotidien et le rêve, dans une turbulence, un cataclysme, une éruption de couleurs où tour à tour, l’amour, la joie, le désespoir et le tragique se fondent, s’éclipsent puis se télescopent.
(extrait dossier de presse)
Samedi 9 avril 2016 de 14h30 à 17h30 - Ecole de musique et de danse 8 boulevard Hippolyte Pinaud Enghien - entrée libre.
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