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Avant-première du film "5e set" en présence du réalisateur Quentin Reynaud.

Mardi 15 décembre 2020  (annulé suite réouverture reportée des salles de cinéma)
Montmorency

Film 5e SETBonne nouvelle : les cinémas rouvrent leurs portes le 15 décembre ! Tous les amoureux du 7e Art se réjouissent de retrouver le chemin des salles et découvrir les nouveaux films qui sortiront en cette fin d'année.
L'équipe du cinéma l'Eden de Montmorency fête cette réouverture en nous proposant l'avant-première du film "5e Set" de Quentin Reynaud qui réunit Alex Lutz, Ana Girardot et Kristin Scott Thomas.
Le réalisateur sera présent à Montmorency lors de la projection. Réservez vite votre place sur le site du cinéma l'Eden de Montmorency.

Synopsis du film
À presque 36 ans, Thomas est un tennisman qui n’a jamais brillé́. Pourtant, il y a 17 ans, il était l’un des plus grands espoirs du tennis. Mais une défaite en demi-finale l’a traumatisé et depuis, il est resté dans les profondeurs du classement. Aujourd’hui, il se prépare à ce qui devrait être son dernier tournoi. Mais il refuse d’abdiquer. Subitement enivré par un désir de sauver son honneur, il se lance dans un combat homérique improbable au résultat incertain...
Un film de Quentin Reynaud avec Alex Lutz, Ana Girardot, Kristin Scott Thomas...

Mardi 15 décembre 2020 (annulé suite réouverture reportée des salles de cinéma) à 18h30 – Cinéma l'Eden 5bis rue de Pontoise Montmorency – Réservation en ligne.

Bonus : le réalisateur Quentin Reynaud évoque son casting (extrait communiqué de presse)

Alex Lutz dans 5e SETAlex Lutz est un comédien qu’on n’avait jamais vu une raquette à la main. Pourquoi lui avez-vous confié le rôle de Thomas ?
C’est une longue et belle histoire. J’avais parlé à Alex de "5ème Set" lorsqu’il avait joué dans "Paris-Willouby", mais sans objectif particulier puisque le projet était encore à l’état d’ébauche. L’année dernière, Alex et moi nous revoyons par hasard dans un train. J’ai le scénario, achevé cette fois, dans mon sac. Je lui en confie un exemplaire en lui expliquant que je suis en recherche de la personne idoine. Il le lit par curiosité j’imagine et m’envoie aussitôt un courriel pour me dire que le personnage de Thomas l’a bouleversé. Le choix n’était pas “évident” de prime abord car j’avais envisagé un personnage plus jeune.
Nous avons longuement discuté avant de décider de collaborer sur ce film. Dès lors je me rends compte assez vite que tous les deux ont beaucoup de points communs, notamment dans leur rapport à leurs parents, leur façon, si engagée physiquement, d’exercer leur métier, et également leur ressenti, si profond, de leur solitude. En plus, l’histoire de Thomas est à peu de choses près, celle de Guy - qu’Alex a si bien écrite et jouée -, une histoire nostalgique de fin de vie. A cette petite différence près que Guy est octogénaire et que Thomas n’est pas encore quadra, ils nous montrent, chacun à leur manière comment affronter une fin de carrière…
J’ai emmené Alex sur un terrain de tennis et je lui ai expliqué que j’attends de lui qu’il devienne un joueur professionnel, pas tant dans la pratique du jeu proprement dite - pour cela, il y aura des doublures - que dans la posture qu’il devra adopter, et qui nécessitera de sa part un entraînement de 30 heures par semaine. Je le préviens que je le filmerai à nu, sans masque, dans la vérité qui est la sienne.
Alex est un acteur, un grand acteur de cabaret. Peut-être un peu de Buster Keaton dans la gestion de son corps et de son visage. Ces acteurs-là se font de plus en plus rares. Sur scène, il ne fait pas dans le minimalisme. Peu importe s’il saigne ou s’il transpire, il donne tout… Il a travaillé le rôle de Thomas comme un fou, très durement, avec acharnement. Il a appris à tenir une raquette, à bouger, à marcher, à recevoir les balles…. En quatre mois, il est entré, complètement, dans le rôle.

Qu’est-ce qui vous a le plus étonné chez lui ?
Son sens de l’écoute. Alex est quelqu’un qui ne se sent pas exonéré du travail à fournir parce qu’il a reçu un César. Il s’interroge beaucoup, il cherche, et il est très perfectionniste. Pour devenir
Thomas, il m’a fait une confiance totale, ce qui ne veut pas dire aveugle : il nous est arrivé d’avoir des petits différends qui ont tous été réglés sans heurts. Notre relation a été intense, forte, fructueuse et sereine. Sur le plateau, sa générosité et son attention aux autres ont fait l’unanimité.

Kristin Scott Thomas dans 5e SETPourquoi avez-vous choisi Kristin Scott Thomas pour interpréter Judith, la mère de Thomas ?
Judith est un des rôles phares du film. Mère du héros, elle est en grande partie à l’origine de sa personnalité et de son attitude. Elle-même a été aussi une grande joueuse et elle en a conservé
l’aura. C’est un rôle complexe, d’autant plus difficile qu’il est relativement court. Pour le tenir, il fallait une comédienne exceptionnelle. C’est Alex qui a pensé à Kristin et qui l’a contactée.
Quand elle a donné son accord, j’ai d’abord été fou de joie, et puis j’ai été pris par un petit vertige : quand on réalise son premier film en solo, comment dirige-t-on une star internationale qui a une telle filmographie ? Avec Kristin la réponse est arrivée assez vite : avec simplicité et précision. Il a suffi de 5 jours pour que nous nous « décryptions mutuellement ».
Elle propose plusieurs tonalités, dont toutes sonnent juste parce qu’elle est une grande actrice et il ne reste plus qu’à choisir. Kristin est une sorte de petit Stradivarius. Il faut lui faire confiance, comme elle fait confiance : elle n’est pas allée une seule fois regarder les prises au combo. Et pourtant, elle n’arrêtait pas de nous dire qu’elle n’avait jamais joué dans des habits aussi moches ! (rire).
La distance toute anglo-saxonne dont elle se pare parfois, dissimule en fait un grand sens de l’humour. Elle est très drôle. Travailler avec elle a été un régal. Ce qu’elle donne dans ce film est, je trouve, formidable.

Ana Girardot dans 5e SETEt Ana Girardot ?
Je l’avais découverte et adorée en 2010, dans "Simon Werner" a disparu de Fabrice Gobert. Mais pour être tout à fait honnête, quand j’ai commencé à chercher qui pourrait incarner idéalement
Eve, la femme de Thomas, j’avais en tête de travailler avec une actrice non connue. Donc je dirais que nous nous sommes rencontrés avec la même prudence respective ! Mais elle m’a cueilli… !
Ana exprime à la fois la délicatesse et l’aplomb. Elle y va, droit, avec une justesse et un sens du jeu incroyables. Quand elle m’a demandé comment je voyais son rôle, je lui ai suggéré de penser à la Gena Rowlands d’"Une femme sous influence" et des films de Cassavetes en général. A part cela, je n’ai pas eu beaucoup à la diriger. Je crois que cette liberté lui a beaucoup plu.
Ana fait exister son Eve dans toute sa complexité de femme mariée qui a renoncé à son métier pour être mère… Ana est pour moi une immense découverte et je sais désormais pourquoi je lui proposerai de refaire un film ensemble.

Mardi 15 décembre 2020  (annulé suite réouverture reportée des salles de cinéma)
Montmorency

Film 5e SETBonne nouvelle : les cinémas rouvrent leurs portes le 15 décembre ! Tous les amoureux du 7e Art se réjouissent de retrouver le chemin des salles et découvrir les nouveaux films qui sortiront en cette fin d'année.
L'équipe du cinéma l'Eden de Montmorency fête cette réouverture en nous proposant l'avant-première du film "5e Set" de Quentin Reynaud qui réunit Alex Lutz, Ana Girardot et Kristin Scott Thomas.
Le réalisateur sera présent à Montmorency lors de la projection. Réservez vite votre place sur le site du cinéma l'Eden de Montmorency.

Synopsis du film
À presque 36 ans, Thomas est un tennisman qui n’a jamais brillé́. Pourtant, il y a 17 ans, il était l’un des plus grands espoirs du tennis. Mais une défaite en demi-finale l’a traumatisé et depuis, il est resté dans les profondeurs du classement. Aujourd’hui, il se prépare à ce qui devrait être son dernier tournoi. Mais il refuse d’abdiquer. Subitement enivré par un désir de sauver son honneur, il se lance dans un combat homérique improbable au résultat incertain...
Un film de Quentin Reynaud avec Alex Lutz, Ana Girardot, Kristin Scott Thomas...

Mardi 15 décembre 2020 (annulé suite réouverture reportée des salles de cinéma) à 18h30 – Cinéma l'Eden 5bis rue de Pontoise Montmorency – Réservation en ligne.

Bonus : le réalisateur Quentin Reynaud évoque son casting (extrait communiqué de presse)

Alex Lutz dans 5e SETAlex Lutz est un comédien qu’on n’avait jamais vu une raquette à la main. Pourquoi lui avez-vous confié le rôle de Thomas ?
C’est une longue et belle histoire. J’avais parlé à Alex de "5ème Set" lorsqu’il avait joué dans "Paris-Willouby", mais sans objectif particulier puisque le projet était encore à l’état d’ébauche. L’année dernière, Alex et moi nous revoyons par hasard dans un train. J’ai le scénario, achevé cette fois, dans mon sac. Je lui en confie un exemplaire en lui expliquant que je suis en recherche de la personne idoine. Il le lit par curiosité j’imagine et m’envoie aussitôt un courriel pour me dire que le personnage de Thomas l’a bouleversé. Le choix n’était pas “évident” de prime abord car j’avais envisagé un personnage plus jeune.
Nous avons longuement discuté avant de décider de collaborer sur ce film. Dès lors je me rends compte assez vite que tous les deux ont beaucoup de points communs, notamment dans leur rapport à leurs parents, leur façon, si engagée physiquement, d’exercer leur métier, et également leur ressenti, si profond, de leur solitude. En plus, l’histoire de Thomas est à peu de choses près, celle de Guy - qu’Alex a si bien écrite et jouée -, une histoire nostalgique de fin de vie. A cette petite différence près que Guy est octogénaire et que Thomas n’est pas encore quadra, ils nous montrent, chacun à leur manière comment affronter une fin de carrière…
J’ai emmené Alex sur un terrain de tennis et je lui ai expliqué que j’attends de lui qu’il devienne un joueur professionnel, pas tant dans la pratique du jeu proprement dite - pour cela, il y aura des doublures - que dans la posture qu’il devra adopter, et qui nécessitera de sa part un entraînement de 30 heures par semaine. Je le préviens que je le filmerai à nu, sans masque, dans la vérité qui est la sienne.
Alex est un acteur, un grand acteur de cabaret. Peut-être un peu de Buster Keaton dans la gestion de son corps et de son visage. Ces acteurs-là se font de plus en plus rares. Sur scène, il ne fait pas dans le minimalisme. Peu importe s’il saigne ou s’il transpire, il donne tout… Il a travaillé le rôle de Thomas comme un fou, très durement, avec acharnement. Il a appris à tenir une raquette, à bouger, à marcher, à recevoir les balles…. En quatre mois, il est entré, complètement, dans le rôle.

Qu’est-ce qui vous a le plus étonné chez lui ?
Son sens de l’écoute. Alex est quelqu’un qui ne se sent pas exonéré du travail à fournir parce qu’il a reçu un César. Il s’interroge beaucoup, il cherche, et il est très perfectionniste. Pour devenir
Thomas, il m’a fait une confiance totale, ce qui ne veut pas dire aveugle : il nous est arrivé d’avoir des petits différends qui ont tous été réglés sans heurts. Notre relation a été intense, forte, fructueuse et sereine. Sur le plateau, sa générosité et son attention aux autres ont fait l’unanimité.

Kristin Scott Thomas dans 5e SETPourquoi avez-vous choisi Kristin Scott Thomas pour interpréter Judith, la mère de Thomas ?
Judith est un des rôles phares du film. Mère du héros, elle est en grande partie à l’origine de sa personnalité et de son attitude. Elle-même a été aussi une grande joueuse et elle en a conservé
l’aura. C’est un rôle complexe, d’autant plus difficile qu’il est relativement court. Pour le tenir, il fallait une comédienne exceptionnelle. C’est Alex qui a pensé à Kristin et qui l’a contactée.
Quand elle a donné son accord, j’ai d’abord été fou de joie, et puis j’ai été pris par un petit vertige : quand on réalise son premier film en solo, comment dirige-t-on une star internationale qui a une telle filmographie ? Avec Kristin la réponse est arrivée assez vite : avec simplicité et précision. Il a suffi de 5 jours pour que nous nous « décryptions mutuellement ».
Elle propose plusieurs tonalités, dont toutes sonnent juste parce qu’elle est une grande actrice et il ne reste plus qu’à choisir. Kristin est une sorte de petit Stradivarius. Il faut lui faire confiance, comme elle fait confiance : elle n’est pas allée une seule fois regarder les prises au combo. Et pourtant, elle n’arrêtait pas de nous dire qu’elle n’avait jamais joué dans des habits aussi moches ! (rire).
La distance toute anglo-saxonne dont elle se pare parfois, dissimule en fait un grand sens de l’humour. Elle est très drôle. Travailler avec elle a été un régal. Ce qu’elle donne dans ce film est, je trouve, formidable.

Ana Girardot dans 5e SETEt Ana Girardot ?
Je l’avais découverte et adorée en 2010, dans "Simon Werner" a disparu de Fabrice Gobert. Mais pour être tout à fait honnête, quand j’ai commencé à chercher qui pourrait incarner idéalement
Eve, la femme de Thomas, j’avais en tête de travailler avec une actrice non connue. Donc je dirais que nous nous sommes rencontrés avec la même prudence respective ! Mais elle m’a cueilli… !
Ana exprime à la fois la délicatesse et l’aplomb. Elle y va, droit, avec une justesse et un sens du jeu incroyables. Quand elle m’a demandé comment je voyais son rôle, je lui ai suggéré de penser à la Gena Rowlands d’"Une femme sous influence" et des films de Cassavetes en général. A part cela, je n’ai pas eu beaucoup à la diriger. Je crois que cette liberté lui a beaucoup plu.
Ana fait exister son Eve dans toute sa complexité de femme mariée qui a renoncé à son métier pour être mère… Ana est pour moi une immense découverte et je sais désormais pourquoi je lui proposerai de refaire un film ensemble.

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