'Une moitié d’elle'": le premier roman de l’Ermontoise Elisa Brown, rencontre le succès auprès des lecteurs.

« 25 juillet 2006 : Elisa Brown qui travaille dans une grande entreprise française liée au domaine de l’eau, est en vacances. En compagnie de ses deux enfants qu’elle élève seule, elle se détend ce soir-là devant le petit écran : elle regarde une émission sur les inventions.
Elisa se pose et réfléchit à une idée novatrice, questionne aussi ses garçons mais rien ne vient à l’esprit du trio. Et tout à coup, une évidence se profile en elle : pourquoi ne pas écrire un roman ? Les premiers mots lui viennent naturellement et elle y travaille toute la nuit. Ces instants là donneront naissance à son premier livre : « Une moitié d’elle ».
Cette anecdote est publiée en 4e de couverture du livre et raconte bien la genèse du livre. Elisa Brown s’est lancée un défi et l’a relevé avec brio ! Elle a écrit une intrigue au suspens grandissant au fil des pages.
Je ne m’attarderai pas sur les défauts du livre qu’Elisa reconnaît bien volontiers : déséquilibre de rythme entre la première et la seconde partie de son livre, richesse dans les détails parfois inutiles au récit… Mais là n’est pas l’essentiel de mon propos.Ce premier roman se lit facilement et Elisa Brown me le confirme : « l’important c’est que le lecteur y trouve son compte, qu’il prenne du plaisir à suivre l’histoire ». Et là, l’objectif est atteint !

En rencontrant Elisa Brown (notre Ermontoise a pris un pseudo de star !), j’ai beaucoup apprécié son naturel et son punch ! Elle m’a fait part de sa manière d’écrire : elle a structuré au maximum son roman en fixant dès le départ les grands événements de l’intrigue, en faisant énormément de recherches pour que tout détail sonne vrai. Je dirais presque qu’Elisa a une démarche cinématographique : elle a soigné le scénario et les décors ! Et tout le bénéfice est pour le lecteur !
Autre petite confidence : comme beaucoup d’écrivains de la banlieue parisienne, elle profite des trajets en RER… pour noircir son joli cahier de romancière…Et cette petite indiscrétion me permet de vous dire qu’Elisa ne se repose pas sur ses lauriers et a déjà deux autres projets ambitieux : un livre, plus noir, un vrai polar et un autre roman plus autobiographique qu’elle compte écrire avec son frère.

J’ai vraiment l’impression que le déclic a eu lieu et qu’Elisa a trouvé une nouvelle voie. Elle me confirme que l’écriture lui « donne des ailes » et qu’elle prend plaisir à écrire, à rêver… Sait-on jamais, entre Marc Levy et Guillaume Musso, des auteurs qu’elle apprécie, Elisa Brown pourrait pointer le bout de son nez…