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"Maxence dans le métro" et "Maxence à Paris" : deux guides romancés pour découvrir Paris autrement !

Publié le : 15-09-2014

ELFRIEDE DUBORTDeux livres originaux pour découvrir Paris et son métro, cela vous tente ? C'est le pari qu'a relevé Elfriede Dubort, une jeune retraitée de l'éducation nationale amoureuse de Paris, à travers deux livres : "Maxence dans le métro" et "Maxence à Paris". Résultat : "Que vous soyez jeune ou moins jeune, touriste ou Parisien, vous serez émerveillé par cette façon inédite de découvrir Paris" nous promet la 4e de couverture de ses livres. Et pour mieux comprendre la démarche de l'auteur, je suis parti à sa rencontre en plein cœur de Paris.

Elfriede, comment vous est venue l'idée de vos deux livres "Maxence dans le métro" et "Maxence à Paris" ?
Je suis d'origine allemande et je suis venue en France à l'âge de 19 ans séduite par un jeune Français ! Puis, j'ai exercé le métier de professeur d'allemand. J'ai vécu en banlieue et depuis que je suis à la retraite, j’habite Paris, la plus belle ville du monde ! Qui n’a pas envie de la découvrir ?
Je connaissais bien le métro car un membre de ma famille a travaillé dans le métro et j'avais donc plein d'anecdotes à raconter. J'ai aussi fait de nombreuses recherches, j'ai lu des livres sur l'histoire du métro, sur les lignes, sur la technique, les différentes rames etc. Mais l'essentiel reste le petit personnage de Maxence !

MAXENCE DANS LE METRO Elfriede DubortEn effet, "Maxence dans le métro" ce titre rappelle le livre de Raymond Queneau "Zazie ans le métro" ?
"Maxence dans le métro" c'est un petit clin d'œil à "Zazie dans le métro" roman dans lequel Zazie n'était pas dans le métro !  C'était une œuvre surréaliste. Maxence, lui, est dans le métro avec son papi qui lui explique tout ! C'est une œuvre réaliste qui raconte ce qu'ils vivent dans la journée. Ils font du tourisme et le lecteur découvre Paris avec les yeux du garçon. Le petit voit des choses que les adultes ne voient plus. Les adultes sont devenus aveugles ou tellement blasés. Le petit garçon pose alors les bonnes questions au bon moment et fait des réflexions surprenantes.

Le livre est centré sur Maxence et son papi ?

Oui. Tout est centré sur le petit garçon mais les autres personnages  jouent un rôle important.
Le soir, ils rencontrent dans un restaurant des personnes, une dame très cultivée et pédagogue et… une petite histoire d'amour va se nouer entre cette dame et le papi ! Elle explique l'histoire de Paris : l'agrandissement progressif de Paris, comment l'eau est arrivée à Paris, de nombreuses autres anecdotes historiques. Il y a aussi un monsieur, M. Toussait : il veut toujours savoir un peu plus et apporte son grain de sel. On trouvera une petite rivalité entre la dame cultivée humaniste et le monsieur qui sait toujours tout !
D'autres personnages secondaires comme Jacques le désinvolte qui n'aime pas le métro ou bien un Anglais qui pose les questions que se posent généralement les étrangers, offrent ainsi une autre perspective au livre.

Quand avez-vous écrit ce livre ?
Je l'ai écrit en 2011. Déjà trois ans que Maxence existe ! Evidemment quelques détails ont changé depuis l'écriture du roman. Par exemple, le zoo de Vincennes a rouvert ! Cela montre que Paris évolue et se transforme jour après jour.

MAXENCE A PRIS Elfriede DubortPeut-on dire que les deux livres sont des romans ou plutôt des guides ?
En lisant entre les lignes, il n'y a pas que l'apport de connaissances. J'ai l'habitude de dire que mes livres sont des guides, certes touristiques mais surtout un guide pour la vie. Ce sont des romans initiatiques qui apprennent à réfléchir, à vivre.
En effet, on prend le métro comme on vit. On prend la destination finale et on ne voit pas ce que l'on nous offre en cours de route… beaucoup d'effort du point de vue décoratif, du point de vue informatif… mais, les yeux fermés on file on file et on ne profite pas…!
Ce livre, c'est aussi pour inciter les gens à sourire dans le métro. Ma scène préférée c'est celle où Maxence dit bonjour en entrant dans le métro ! C'est l'étincelle du roman. Je n'attends pas le bonjour de tout le monde mais au moins le sourire de ceux qui partagent mon voyage.
Bref, c'est une œuvre hybride : "Maxence dans le métro" et « Maxence à Paris » ne sont ni des guides car les infos ne sont pas classées, ni de vrais romans parce que l'intrigue n'est pas assez forte. Ce sont des guides romancés. Paris et le métro en sont les héros. C'est donc inclassable !

A qui s'adressent vos livres ?
Je pensais plutôt aux adultes. Evidemment c'est un enfant qui est au centre de l'histoire mais, comme souvent pour certaines fables, on croit que c'est pour les enfants mais c'est destiné aux adultes.
Maxence n'a que 7 ans et demi : beaucoup de gens me le reprochent car Maxence retient tout ! Cet enfant est un petit surdoué. Cela évite surtout aux parents de faire des comparaisons avec leur propre enfant !

Quel accueil a reçu le livre depuis qu'il est sorti ?
Un bel accueil même si la promotion du livre n'est pas toujours aisée. J’ai commencé par des lectures dans des cafés associatifs et en parallèle, j’ai concocté un spectacle qui rassemble des extraits du livre et des chansons populaires de Paris, interprétées par un musicien. Nous l'avons déjà présenté six fois et à chaque fois le public a apprécié. Je profite de notre rencontre pour lancer un appel : nous cherchons de nouvelles salles pour le produire ! Toutes les infos  sont disponible sur le site internet dédié au spectacle.
Cela permet aux spectateurs de découvrir l'esprit du livre et de l'acheter par la suite.

Enfin, Elfriede, une petite confidence s'il vous plait ! Envisagez-vous une suite avec Maxence ?
Oui ! Dans le 2e livre, "Maxence à Paris", apparaît une petite fille qui est rebelle à la culture, avec les écouteurs sur les oreilles... Mais Mme Lucette très douée parvient à l'amadouer et finalement la petite fille devient amie avec Maxence. J'imagine donc une suite qui se situerait deux ou trois ans après… ils se rencontreraient de nouveau et découvriraient Paris ensemble…

Merci Elfriede pour cette rencontre passionnante et longue vie à Maxence !

"Maxence à Paris" et "Maxence dans le métro"  - Editions Ecrituriales – 16 € et 18 €.

ELFRIEDE DUBORTDeux livres originaux pour découvrir Paris et son métro, cela vous tente ? C'est le pari qu'a relevé Elfriede Dubort, une jeune retraitée de l'éducation nationale amoureuse de Paris, à travers deux livres : "Maxence dans le métro" et "Maxence à Paris". Résultat : "Que vous soyez jeune ou moins jeune, touriste ou Parisien, vous serez émerveillé par cette façon inédite de découvrir Paris" nous promet la 4e de couverture de ses livres. Et pour mieux comprendre la démarche de l'auteur, je suis parti à sa rencontre en plein cœur de Paris.

Elfriede, comment vous est venue l'idée de vos deux livres "Maxence dans le métro" et "Maxence à Paris" ?
Je suis d'origine allemande et je suis venue en France à l'âge de 19 ans séduite par un jeune Français ! Puis, j'ai exercé le métier de professeur d'allemand. J'ai vécu en banlieue et depuis que je suis à la retraite, j’habite Paris, la plus belle ville du monde ! Qui n’a pas envie de la découvrir ?
Je connaissais bien le métro car un membre de ma famille a travaillé dans le métro et j'avais donc plein d'anecdotes à raconter. J'ai aussi fait de nombreuses recherches, j'ai lu des livres sur l'histoire du métro, sur les lignes, sur la technique, les différentes rames etc. Mais l'essentiel reste le petit personnage de Maxence !

MAXENCE DANS LE METRO Elfriede DubortEn effet, "Maxence dans le métro" ce titre rappelle le livre de Raymond Queneau "Zazie ans le métro" ?
"Maxence dans le métro" c'est un petit clin d'œil à "Zazie dans le métro" roman dans lequel Zazie n'était pas dans le métro !  C'était une œuvre surréaliste. Maxence, lui, est dans le métro avec son papi qui lui explique tout ! C'est une œuvre réaliste qui raconte ce qu'ils vivent dans la journée. Ils font du tourisme et le lecteur découvre Paris avec les yeux du garçon. Le petit voit des choses que les adultes ne voient plus. Les adultes sont devenus aveugles ou tellement blasés. Le petit garçon pose alors les bonnes questions au bon moment et fait des réflexions surprenantes.

Le livre est centré sur Maxence et son papi ?

Oui. Tout est centré sur le petit garçon mais les autres personnages  jouent un rôle important.
Le soir, ils rencontrent dans un restaurant des personnes, une dame très cultivée et pédagogue et… une petite histoire d'amour va se nouer entre cette dame et le papi ! Elle explique l'histoire de Paris : l'agrandissement progressif de Paris, comment l'eau est arrivée à Paris, de nombreuses autres anecdotes historiques. Il y a aussi un monsieur, M. Toussait : il veut toujours savoir un peu plus et apporte son grain de sel. On trouvera une petite rivalité entre la dame cultivée humaniste et le monsieur qui sait toujours tout !
D'autres personnages secondaires comme Jacques le désinvolte qui n'aime pas le métro ou bien un Anglais qui pose les questions que se posent généralement les étrangers, offrent ainsi une autre perspective au livre.

Quand avez-vous écrit ce livre ?
Je l'ai écrit en 2011. Déjà trois ans que Maxence existe ! Evidemment quelques détails ont changé depuis l'écriture du roman. Par exemple, le zoo de Vincennes a rouvert ! Cela montre que Paris évolue et se transforme jour après jour.

MAXENCE A PRIS Elfriede DubortPeut-on dire que les deux livres sont des romans ou plutôt des guides ?
En lisant entre les lignes, il n'y a pas que l'apport de connaissances. J'ai l'habitude de dire que mes livres sont des guides, certes touristiques mais surtout un guide pour la vie. Ce sont des romans initiatiques qui apprennent à réfléchir, à vivre.
En effet, on prend le métro comme on vit. On prend la destination finale et on ne voit pas ce que l'on nous offre en cours de route… beaucoup d'effort du point de vue décoratif, du point de vue informatif… mais, les yeux fermés on file on file et on ne profite pas…!
Ce livre, c'est aussi pour inciter les gens à sourire dans le métro. Ma scène préférée c'est celle où Maxence dit bonjour en entrant dans le métro ! C'est l'étincelle du roman. Je n'attends pas le bonjour de tout le monde mais au moins le sourire de ceux qui partagent mon voyage.
Bref, c'est une œuvre hybride : "Maxence dans le métro" et « Maxence à Paris » ne sont ni des guides car les infos ne sont pas classées, ni de vrais romans parce que l'intrigue n'est pas assez forte. Ce sont des guides romancés. Paris et le métro en sont les héros. C'est donc inclassable !

A qui s'adressent vos livres ?
Je pensais plutôt aux adultes. Evidemment c'est un enfant qui est au centre de l'histoire mais, comme souvent pour certaines fables, on croit que c'est pour les enfants mais c'est destiné aux adultes.
Maxence n'a que 7 ans et demi : beaucoup de gens me le reprochent car Maxence retient tout ! Cet enfant est un petit surdoué. Cela évite surtout aux parents de faire des comparaisons avec leur propre enfant !

Quel accueil a reçu le livre depuis qu'il est sorti ?
Un bel accueil même si la promotion du livre n'est pas toujours aisée. J’ai commencé par des lectures dans des cafés associatifs et en parallèle, j’ai concocté un spectacle qui rassemble des extraits du livre et des chansons populaires de Paris, interprétées par un musicien. Nous l'avons déjà présenté six fois et à chaque fois le public a apprécié. Je profite de notre rencontre pour lancer un appel : nous cherchons de nouvelles salles pour le produire ! Toutes les infos  sont disponible sur le site internet dédié au spectacle.
Cela permet aux spectateurs de découvrir l'esprit du livre et de l'acheter par la suite.

Enfin, Elfriede, une petite confidence s'il vous plait ! Envisagez-vous une suite avec Maxence ?
Oui ! Dans le 2e livre, "Maxence à Paris", apparaît une petite fille qui est rebelle à la culture, avec les écouteurs sur les oreilles... Mais Mme Lucette très douée parvient à l'amadouer et finalement la petite fille devient amie avec Maxence. J'imagine donc une suite qui se situerait deux ou trois ans après… ils se rencontreraient de nouveau et découvriraient Paris ensemble…

Merci Elfriede pour cette rencontre passionnante et longue vie à Maxence !

"Maxence à Paris" et "Maxence dans le métro"  - Editions Ecrituriales – 16 € et 18 €.

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