Moritz évoque son célibat actuel, évoque le remariage... et ses réflexions nous font voyager de la Californie vers l'Inde en passant par la Chine. Grâce à Gérard Pouettre (écriture) et Jean-Marie Brochard (illustration) qui veillent sur lui, Moritz nous propose une nouvelle fois un régard original sur le monde des humains qui l'entoure.
A noter : retrouvez en fin de chronique la réponse au petit jeu proposé par Moritz il y a 15 jours.
Moritz commence à vieillir. Son célibat est déjà ancien. Il a répudié une petite chatte grise et maintenant il semble indifférent au sexe opposé. Peut-être au fond de lui demeurent des interrogations : Ai-je bien fait de rester célibataire ? Finirai-je ainsi ma vie ? Surtout qu’un sondage de BVA (Bonheur des Vieux Amoureux) montre que de plus en plus d’histoires d’amour commencent à la retraite. L’augmentation des divorces et l’allongement de la vie ouvrent de nouveaux horizons mais il ne se sent pas concerné.
Pour séduire une nouvelle dulcinée, il sera peut-être bientôt possible de lui offrir le parfum d’Aphrodite. Selon la chaine LCP (La Chatte Parfumée) le parfum de la déesse de la beauté et de l’amour vient d’être recréé par un parfumeur grec à partir de rose, de coriandre et de sauge. Moritz se demande s’il n’est pas un peu risqué d’offrir à une femelle âgée un parfum antique.
A défaut, et s’il parvient jusqu’au remariage, l’amoureux pourra proposer une photo de mariage sous-marine près de la barrière de corail comme c’est la nouvelle mode en Chine ; tout au moins pour ceux qui peuvent dépenser plusieurs dizaines de milliers de dollars. Moritz a déjà entendu ce proverbe : quand on aime, on ne compte pas !
A ce prix-là, la mariée rougirait probablement d’émotion… comme les perroquets. Moritz vient de lire dans Drôles d’Oiseaux que ces volatiles rougissent d’émotion quand leurs animaliers habituels s’approchent pour s’occuper d’eux. Il n’aime pas ces animaux qui veulent s’attirer les faveurs de l’homme : ils imitent son langage, ils se peignent de toutes les couleurs et maintenant ils rougissent ; ils vont peut-être se mettre à pleurer pour avoir une baby-sitter ?
Comme les enfants de Californie qui disposent d’un chauffeur baby-sitter, le service Zum. Il les transporte pour toutes leurs activités de la journée à la place des parents débordés : une sorte de Uber pour enfants, surveillés chaque instant grâce à une application.
Tout le contraire de l’Inde. Un enfant y disparait toutes les huit minutes pour esclavage. A New Delhi, six sur dix ne sont jamais retrouvés. Moritz est presque gêné qu’on ne lui demande aucune activité et qu’il ait une totale liberté de déplacement.
Pourtant, en Inde, il n’y a pas que les enfants de cette « génération perdue ». Il y a aussi ceux des nouveaux riches indiens. Et que font ces familles de leur argent ? se demande Moritz. Il n’en revient pas : elles vont dans les quatre magasins Ikea de leur pays ! Il connait la marque de son canapé et de son fauteuil préférés ; il est donc tout étonné qu’un indien s’asseye sur les mêmes sièges que lui. Il y a tout de même une différence : en Inde, quand on est riche, on ne monte pas ses meubles soi-même, on le fait faire. Si son maitre savait ça !
Réponse au jeu
Lors de la précédente chronique, Moritz nous avait proposé de deviner ses mots fétiches de l'année 2018. Voici la liste qu'il avait dressée : Femme, Infox, Bienveillance, Sororité, Vegan, Métissage, Bitcoin, Glyphosate, Climat, Déconnexion, Populisme, Territoires, Ressenti.
Bravo à tous ceux qui avaient découvert la liste de Moritz !
Moritz évoque son célibat actuel, évoque le remariage... et ses réflexions nous font voyager de la Californie vers l'Inde en passant par la Chine. Grâce à Gérard Pouettre (écriture) et Jean-Marie Brochard (illustration) qui veillent sur lui, Moritz nous propose une nouvelle fois un régard original sur le monde des humains qui l'entoure.
A noter : retrouvez en fin de chronique la réponse au petit jeu proposé par Moritz il y a 15 jours.
Moritz commence à vieillir. Son célibat est déjà ancien. Il a répudié une petite chatte grise et maintenant il semble indifférent au sexe opposé. Peut-être au fond de lui demeurent des interrogations : Ai-je bien fait de rester célibataire ? Finirai-je ainsi ma vie ? Surtout qu’un sondage de BVA (Bonheur des Vieux Amoureux) montre que de plus en plus d’histoires d’amour commencent à la retraite. L’augmentation des divorces et l’allongement de la vie ouvrent de nouveaux horizons mais il ne se sent pas concerné.
Pour séduire une nouvelle dulcinée, il sera peut-être bientôt possible de lui offrir le parfum d’Aphrodite. Selon la chaine LCP (La Chatte Parfumée) le parfum de la déesse de la beauté et de l’amour vient d’être recréé par un parfumeur grec à partir de rose, de coriandre et de sauge. Moritz se demande s’il n’est pas un peu risqué d’offrir à une femelle âgée un parfum antique.
A défaut, et s’il parvient jusqu’au remariage, l’amoureux pourra proposer une photo de mariage sous-marine près de la barrière de corail comme c’est la nouvelle mode en Chine ; tout au moins pour ceux qui peuvent dépenser plusieurs dizaines de milliers de dollars. Moritz a déjà entendu ce proverbe : quand on aime, on ne compte pas !
A ce prix-là, la mariée rougirait probablement d’émotion… comme les perroquets. Moritz vient de lire dans Drôles d’Oiseaux que ces volatiles rougissent d’émotion quand leurs animaliers habituels s’approchent pour s’occuper d’eux. Il n’aime pas ces animaux qui veulent s’attirer les faveurs de l’homme : ils imitent son langage, ils se peignent de toutes les couleurs et maintenant ils rougissent ; ils vont peut-être se mettre à pleurer pour avoir une baby-sitter ?
Comme les enfants de Californie qui disposent d’un chauffeur baby-sitter, le service Zum. Il les transporte pour toutes leurs activités de la journée à la place des parents débordés : une sorte de Uber pour enfants, surveillés chaque instant grâce à une application.
Tout le contraire de l’Inde. Un enfant y disparait toutes les huit minutes pour esclavage. A New Delhi, six sur dix ne sont jamais retrouvés. Moritz est presque gêné qu’on ne lui demande aucune activité et qu’il ait une totale liberté de déplacement.
Pourtant, en Inde, il n’y a pas que les enfants de cette « génération perdue ». Il y a aussi ceux des nouveaux riches indiens. Et que font ces familles de leur argent ? se demande Moritz. Il n’en revient pas : elles vont dans les quatre magasins Ikea de leur pays ! Il connait la marque de son canapé et de son fauteuil préférés ; il est donc tout étonné qu’un indien s’asseye sur les mêmes sièges que lui. Il y a tout de même une différence : en Inde, quand on est riche, on ne monte pas ses meubles soi-même, on le fait faire. Si son maitre savait ça !
Réponse au jeu
Lors de la précédente chronique, Moritz nous avait proposé de deviner ses mots fétiches de l'année 2018. Voici la liste qu'il avait dressée : Femme, Infox, Bienveillance, Sororité, Vegan, Métissage, Bitcoin, Glyphosate, Climat, Déconnexion, Populisme, Territoires, Ressenti.
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