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Les chroniques de Moritz : "Prendre soin de son cerveau"

Publié le : 27-06-2021

Gérard Pouettre Moritz s'interroge sur ses nombreux baillements ! Grâce à Gérard Pouettre, il intervient régulièrement dans le Journal de François pour notre plus grand plaisir. Et merci à Jean-Marie Brochard pour ses illustrations de Moritz !

Prendre soin de son cerveau

MoritzCes derniers temps, Moritz baille beaucoup. Serait-ce l’effet de la chaleur lourde ? L’explication ne lui suffit pas car il a généralement une tendance au bâillement. Est-ce que ce serait spécifique aux chats ?

En menant sa recherche, il est interpelé par une contradiction dans le monde des félins : alors que chez les lions, lorsque le premier bâille, les autres l’imitent rapidement et c’est le signe que la troupe va bouger et se mettre à chasser, chez Moritz et ses copains, c’est le signe qu’ils vont s’endormir.

Il est encore plus embrouillé lorsqu’il lit que le nombre de bâillements est proportionnel à la taille du cerveau. Il n’a tout de même pas un cerveau plus gros que le lion bien qu’un de ses copains lui ai dit une fois qu’il avait la grosse tête ! Une chose est sûre, les oiseaux ne bâillent pas, les poissons rouges non plus contrairement aux apparences.

Il vient alors à l’esprit de Moritz une hypothèse flatteuse : si les chats ont un gros cerveau proportionnellement à leur taille et comparé à d’autres espèces, sont-ils plus intelligents ? Il pousse sa recherche un peu plus loin et sur LCI (Lien Cerveau Intelligence), un scientifique de New York explique qu’on ne peut faire aucune association entre les deux. De mauvaise foi, Moritz se dit que les chats américains sont certainement différents.

Par contre, plus la taille du cerveau est réduite, plus la docilité de l’animal est grande. Au fil du temps, les gènes des animaux ont évolué en fonction de leurs relations avec les hommes. Plus ils en sont proches, plus la taille est réduite. L’étude offre un lot de consolation à Moritz : la réduction chez les chiens est plus forte.

Reste à savoir à quoi ça sert de bâiller ? L’air frais aspiré se transmet au cerveau par le sang et permet que sa température soit régulée. Son cerveau chauffant peut-être plus que les autres, Moritz a donc besoin de bâiller plus souvent ! Il doit être attentif à ne pas mettre son cerveau en surrégime en testant quelques suggestions.

Appliquant le principe chinois du Feng Shui il dort systématiquement la tête au nord bien que dans Sommeil Magazine, les scientifiques viennent de montrer que cela n’a aucune influence sur la qualité du sommeil. Poursuivant son chemin vers l’Asie, il tente l’Otona Maki japonais qui consiste à s’enrouler totalement dans un drap y compris la tête pour se relaxer. Mais il est clair que c’est en contradiction avec le principe de veille permanente du chat.

Moritz admet toutefois qu’il n’est pas à plaindre, qu’il est libre de protéger son cerveau comme il le souhaite à la différence des jeunes chinois surmenés qui réclament le droit à la paresse en pratiquant le Tang ping, que l’on pourrait traduire par « indolence volontaire », ou par le fait de « rester allongé ».

Notez bien que les infos distillées par Moritz dans ses chroniques sont toutes vérifiables.

Gérard Pouettre Moritz s'interroge sur ses nombreux baillements ! Grâce à Gérard Pouettre, il intervient régulièrement dans le Journal de François pour notre plus grand plaisir. Et merci à Jean-Marie Brochard pour ses illustrations de Moritz !

Prendre soin de son cerveau

MoritzCes derniers temps, Moritz baille beaucoup. Serait-ce l’effet de la chaleur lourde ? L’explication ne lui suffit pas car il a généralement une tendance au bâillement. Est-ce que ce serait spécifique aux chats ?

En menant sa recherche, il est interpelé par une contradiction dans le monde des félins : alors que chez les lions, lorsque le premier bâille, les autres l’imitent rapidement et c’est le signe que la troupe va bouger et se mettre à chasser, chez Moritz et ses copains, c’est le signe qu’ils vont s’endormir.

Il est encore plus embrouillé lorsqu’il lit que le nombre de bâillements est proportionnel à la taille du cerveau. Il n’a tout de même pas un cerveau plus gros que le lion bien qu’un de ses copains lui ai dit une fois qu’il avait la grosse tête ! Une chose est sûre, les oiseaux ne bâillent pas, les poissons rouges non plus contrairement aux apparences.

Il vient alors à l’esprit de Moritz une hypothèse flatteuse : si les chats ont un gros cerveau proportionnellement à leur taille et comparé à d’autres espèces, sont-ils plus intelligents ? Il pousse sa recherche un peu plus loin et sur LCI (Lien Cerveau Intelligence), un scientifique de New York explique qu’on ne peut faire aucune association entre les deux. De mauvaise foi, Moritz se dit que les chats américains sont certainement différents.

Par contre, plus la taille du cerveau est réduite, plus la docilité de l’animal est grande. Au fil du temps, les gènes des animaux ont évolué en fonction de leurs relations avec les hommes. Plus ils en sont proches, plus la taille est réduite. L’étude offre un lot de consolation à Moritz : la réduction chez les chiens est plus forte.

Reste à savoir à quoi ça sert de bâiller ? L’air frais aspiré se transmet au cerveau par le sang et permet que sa température soit régulée. Son cerveau chauffant peut-être plus que les autres, Moritz a donc besoin de bâiller plus souvent ! Il doit être attentif à ne pas mettre son cerveau en surrégime en testant quelques suggestions.

Appliquant le principe chinois du Feng Shui il dort systématiquement la tête au nord bien que dans Sommeil Magazine, les scientifiques viennent de montrer que cela n’a aucune influence sur la qualité du sommeil. Poursuivant son chemin vers l’Asie, il tente l’Otona Maki japonais qui consiste à s’enrouler totalement dans un drap y compris la tête pour se relaxer. Mais il est clair que c’est en contradiction avec le principe de veille permanente du chat.

Moritz admet toutefois qu’il n’est pas à plaindre, qu’il est libre de protéger son cerveau comme il le souhaite à la différence des jeunes chinois surmenés qui réclament le droit à la paresse en pratiquant le Tang ping, que l’on pourrait traduire par « indolence volontaire », ou par le fait de « rester allongé ».

Notez bien que les infos distillées par Moritz dans ses chroniques sont toutes vérifiables.

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