Accueil > Histoire locale > D'hier à aujourd'hui.... > Zoom sur la mairie du Plessis-Bouchard et sur... Alexis Michal.
Restez informés
Inscrivez-vous
aux newsletters du Journal !
Je m'inscris

Zoom sur la mairie du Plessis-Bouchard et sur... Alexis Michal.

Publié le : 07-05-2013

Eric Darvoy, animateur du blog "Photimages…d'hier et d'aujourd'hui", nous propose désormais ce rendez-vous photo : il parvient à relier le passé avec le présent et cela devient spectaculaire !
A l'honneur ce mois-ci : Zoom sur la mairie du Plessis Bouchard et Alexis Michal, un maire atypique du Plessis-Bouchard de 1871 à 1875.

mairie du Plessis Bouchard
mairie du Plessis Bouchard
mairie du Plessis Bouchard

Zoom sur la mairie du Plessis Bouchard et Alexis Michal, un maire atypique du Plessis-Bouchard de 1871 à 1875

Retrouvons nos historiens locaux Hervé Collet et Gérard Ducoeur, membres de l'association Valmorency pour se plonger dans un extrait de l'histoire du Plessis-Bouchard :

La municipalité achète en 1835 une maison, qu’elle aménage jusqu’en 1840 pour en faire une mairie et une école à classe unique, avec un logement pour l’instituteur. Ce bâtiment public, jugé trop petit, sera remplacé par une nouvelle mairie-école en 1874. 
En 1874, la nouvelle mairie-école peut accueillir 60 élèves. À la fin du XIXe siècle, environ cinquante élèves, garçons et filles, fréquentent la classe unique (cas également rare en vallée de Montmorency : on tient partout ailleurs à séparer les sexes). Mais la fréquentation est irrégulière, car les enfants sont très tôt chargés de multiples tâches domestiques et agricoles. Même si l’enseignement est donné par un laïc, l’instituteur, selon le règlement général des écoles communales de 1875, est tenu de jouer un rôle religieux et moral : donner aux enfants une éducation religieuse, ainsi que leur inculquer le « sentiment de leurs devoirs envers Dieu, envers leurs parents envers les autres hommes et envers eux-mêmes »

La fin du XIXe et le début du XXe siècle voient la démographie communale progresser régulièrement, mais dans des proportions encore modestes, à mesure des constructions nouvelles : la population passe de 244 habitants en 1872 à 389 en 1901 et 484 en 1911. Après la Première Guerre mondiale, la progression s’accentue, due à un grand mouvement d’exode rural vers Paris, qui n’est pas en mesure d’absorber tout ce flux de migrations. De 671 habitants en 1921, le Plessis-Bouchard passe à 1596 en 1931 pour atteindre 2946 en 1962 et 7666 en 2006.

En dépit de cette urbanisation croissante, dévoreuse de terres agricoles, la commune essaie de préserver son cadre de vie et de conserver son caractère « rural ». La municipalité s’oppose en 1894 à l’installation d’une entreprise de transformation de produits de vidange en engrais et émet un avis défavorable en 1899 à l’implantation d’une boyauterie à Pierrelaye.
Parallèlement, les activités agricoles se maintiendront dans la commune jusqu’à une période récente. Le village comptera encore 15 agriculteurs et 25 salariés agricoles en 1975.

 

Bonus : zoom sur Alexis Michal, maire du Plessis-Bouchard de 1871 à 1875 et constructeur de nombreux ponts de Paris.

Zoroastre Alexandre, dit Alexis Michal (1801-1875), fils d'un notaire, naît à Voiron (Isère) le 4 mars 1801. Il se marie en 1819. Ingénieur des ponts et chaussées, puis ingénieur en chef, il est attaché au service des eaux et égouts de Paris de 1833 à 1840. Il s’occupe jusqu’en 1855, à divers titres, de la navigation de la Seine. On lui doit en particulier la construction ou la reconstruction de ponts dans la capitale. Il dirige notamment à Parie les travaux suivants :
- Le Pont-Neuf, rebâti en 1853. Situé dans le prolongement de la rue Saint-Jacques qui remonte à la période gallo-romaine, il permet de relier l'île de la cité et la rive gauche.
- Le pont Notre-Dame, dont la démolition est commencée dans les premiers jours du mois de mai 1853 : le nouveau pont est livré à la circulation le 20 décembre suivant.
- Le pont d’Austerlitz, considéré comme dangereux, est reconstruit en 1854, avec des arches en maçonnerie surbaissées au 1/8. Sa largeur est portée à 18 m. En moins de quatre mois les ingénieurs le reconstruisent en pierre en gardant les piles mais en l'élargissant de 12.75 m à 18 m.
- Le pont d’Arcole, entrepris au commencement du mois de novembre 1854 : l’ouvrage est livré à la circulation le 15 octobre 1855.
- Le pont des Invalides, construit en remplacement du pont suspendu de l'allée d'Antin. Les travaux, entrepris au début du mois de novembre 1854, sont terminés courant juillet 1855.
- Le pont de l'Alma. Les travaux sont commencés le 8 novembre 1854 : le pont est définitivement livré à la circulation le 2 avril 1856.

Alexis Michal finit sa carrière professionnelle en tant que directeur du service municipal des travaux publics de la Ville de Paris, avec le grade d’inspecteur général. Il devient maire du Plessis-Bouchard de 1871 à 1875. Il meurt en 1875 en cours d’exercice.
(extrait du site Valmorency)

Eric Darvoy, animateur du blog "Photimages…d'hier et d'aujourd'hui", nous propose désormais ce rendez-vous photo : il parvient à relier le passé avec le présent et cela devient spectaculaire !
A l'honneur ce mois-ci : Zoom sur la mairie du Plessis Bouchard et Alexis Michal, un maire atypique du Plessis-Bouchard de 1871 à 1875.

mairie du Plessis Bouchard
mairie du Plessis Bouchard
mairie du Plessis Bouchard

Zoom sur la mairie du Plessis Bouchard et Alexis Michal, un maire atypique du Plessis-Bouchard de 1871 à 1875

Retrouvons nos historiens locaux Hervé Collet et Gérard Ducoeur, membres de l'association Valmorency pour se plonger dans un extrait de l'histoire du Plessis-Bouchard :

La municipalité achète en 1835 une maison, qu’elle aménage jusqu’en 1840 pour en faire une mairie et une école à classe unique, avec un logement pour l’instituteur. Ce bâtiment public, jugé trop petit, sera remplacé par une nouvelle mairie-école en 1874. 
En 1874, la nouvelle mairie-école peut accueillir 60 élèves. À la fin du XIXe siècle, environ cinquante élèves, garçons et filles, fréquentent la classe unique (cas également rare en vallée de Montmorency : on tient partout ailleurs à séparer les sexes). Mais la fréquentation est irrégulière, car les enfants sont très tôt chargés de multiples tâches domestiques et agricoles. Même si l’enseignement est donné par un laïc, l’instituteur, selon le règlement général des écoles communales de 1875, est tenu de jouer un rôle religieux et moral : donner aux enfants une éducation religieuse, ainsi que leur inculquer le « sentiment de leurs devoirs envers Dieu, envers leurs parents envers les autres hommes et envers eux-mêmes »

La fin du XIXe et le début du XXe siècle voient la démographie communale progresser régulièrement, mais dans des proportions encore modestes, à mesure des constructions nouvelles : la population passe de 244 habitants en 1872 à 389 en 1901 et 484 en 1911. Après la Première Guerre mondiale, la progression s’accentue, due à un grand mouvement d’exode rural vers Paris, qui n’est pas en mesure d’absorber tout ce flux de migrations. De 671 habitants en 1921, le Plessis-Bouchard passe à 1596 en 1931 pour atteindre 2946 en 1962 et 7666 en 2006.

En dépit de cette urbanisation croissante, dévoreuse de terres agricoles, la commune essaie de préserver son cadre de vie et de conserver son caractère « rural ». La municipalité s’oppose en 1894 à l’installation d’une entreprise de transformation de produits de vidange en engrais et émet un avis défavorable en 1899 à l’implantation d’une boyauterie à Pierrelaye.
Parallèlement, les activités agricoles se maintiendront dans la commune jusqu’à une période récente. Le village comptera encore 15 agriculteurs et 25 salariés agricoles en 1975.

 

Bonus : zoom sur Alexis Michal, maire du Plessis-Bouchard de 1871 à 1875 et constructeur de nombreux ponts de Paris.

Zoroastre Alexandre, dit Alexis Michal (1801-1875), fils d'un notaire, naît à Voiron (Isère) le 4 mars 1801. Il se marie en 1819. Ingénieur des ponts et chaussées, puis ingénieur en chef, il est attaché au service des eaux et égouts de Paris de 1833 à 1840. Il s’occupe jusqu’en 1855, à divers titres, de la navigation de la Seine. On lui doit en particulier la construction ou la reconstruction de ponts dans la capitale. Il dirige notamment à Parie les travaux suivants :
- Le Pont-Neuf, rebâti en 1853. Situé dans le prolongement de la rue Saint-Jacques qui remonte à la période gallo-romaine, il permet de relier l'île de la cité et la rive gauche.
- Le pont Notre-Dame, dont la démolition est commencée dans les premiers jours du mois de mai 1853 : le nouveau pont est livré à la circulation le 20 décembre suivant.
- Le pont d’Austerlitz, considéré comme dangereux, est reconstruit en 1854, avec des arches en maçonnerie surbaissées au 1/8. Sa largeur est portée à 18 m. En moins de quatre mois les ingénieurs le reconstruisent en pierre en gardant les piles mais en l'élargissant de 12.75 m à 18 m.
- Le pont d’Arcole, entrepris au commencement du mois de novembre 1854 : l’ouvrage est livré à la circulation le 15 octobre 1855.
- Le pont des Invalides, construit en remplacement du pont suspendu de l'allée d'Antin. Les travaux, entrepris au début du mois de novembre 1854, sont terminés courant juillet 1855.
- Le pont de l'Alma. Les travaux sont commencés le 8 novembre 1854 : le pont est définitivement livré à la circulation le 2 avril 1856.

Alexis Michal finit sa carrière professionnelle en tant que directeur du service municipal des travaux publics de la Ville de Paris, avec le grade d’inspecteur général. Il devient maire du Plessis-Bouchard de 1871 à 1875. Il meurt en 1875 en cours d’exercice.
(extrait du site Valmorency)

Partager cette page :

Déposer un commentaire
0 commentaire(s)

Filtre anti-spam

Aucun commentaire

Informations Newsletter
  • Inscrivez-vous aux newsletters du Journal :
    "Agenda du week-end" et "Infos de proximité"
Contact
11 allée du Clos Laisnées, 95120 Ermont
06 89 80 56 28