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Visite du Moulin de Sannois

moulin de sannoisDimanche 4 octobre 2015
Sannois

A l’occasion des Journées des Moulins, le Moulin sera ouvert et des visites sont proposées. Une occasion unique de découvrir ou re-découvrir ce monument mais aussi la vigne municipale, située à côté du moulin.

Bien communal depuis 1936, le Moulin est inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques depuis 1975.
Situé à 162 m d’altitude, sur la colline du Mont Trouillet, il offre un large panorama sur les environs. Sur le site, classé depuis 1934, se trouve la Maison du Meunier, une ancienne guinguette devenue bien communal en 1978.

Présentation du moulin (réalisée par Denise Bobard Paulard et Gérard Ducoeur – extrait du site de l'association de Valmorency)

Il existe deux grandes catégories de moulins à vent : le moulin du type "moulin tour" et celui dit "à pivot" appelé aussi "chandelier".
Le moulin de Sannois fait partie de cette seconde catégorie. Il est même le plus important de France, par sa taille. La poutre centrale qui sert de pivot atteint une hauteur de six mètres. Elle est d’un seul tenant, taillée dans un bois de chêne vieux de cinq cents ans. L’ensemble de la cage sur son piédestal pèse trente-six tonnes. L’édifice réalisé tout en bois repose sur quatre dés en maçonnerie. Ses ailes mesurent vingt-deux mètres d’envergure.

L’extérieur
La cage du bâtiment, réalisée tout en bois, repose sur un socle en maçonnerie, servant de support à l’édifice. Pour la cage, toutes les parties neuves ont été faites à partir de chênes âgés de deux-cents ans. Quant au bardeau de châtaignier qui constitue la couverture du moulin, il a été fendu à la main, pour mieux résister aux intempéries.
Pour accéder à l’intérieur du moulin, il faut emprunter un escalier extérieur. Il comporte une queue de 13 mètres : il s’agit d’une longue pièce de bois qu’utilisaient le meunier et ses aides pour orienter la cage dans le sens du vent. Parfois, ils se servaient d’un treuil, ou bien ils attelaient des chevaux à la queue du moulin.

L’intérieur
Au sommet de l’escalier, le visiteur pénètre dans la cage dont la partie centrale est occupée par le pivot ou bourdon. Cette pièce de bois date de cinq cents ans (c. 1650). Sa hauteur est de six mètres.
Une fois dans la « chambre du meunier », on peut admirer le grand coffre où sont placées les deux meules : l’une fixe (gisante), l’autre mobile (courante). Elles écrasent le grain pour le réduire en farine. La source d’énergie provient du pignon conique, fixé sur l’arbre des meules, qu’entraîne le rouet (grande roue dentée), monté lui-même sur l’arbre de couche où sont fixées les ailes, munies de voiles, entraînées par la force potentielle du vent.

Le rouet, pièce maîtresse du mécanisme, doit pouvoir résister à l’usure. C’est pour cette raison que ses dents (alluchons) sont réalisées en cormier (bois très dur). Le meunier devait cependant lubrifier ces engrenages à la graisse, pour assurer leur longévité.

Le système de freinage, adapté au rouet, est composé d’un ruban métallique et de patins en bois. Un système ingénieux, appelé le « monte-sacs », était également mû par l’intermédiaire du rouet. Il facilitait le travail du meunier, qui devait principalement surveiller ses meules.

Les artisans de jadis étaient très ingénieux, ils ont su transformer la force du vent, pour la mettre au service de l’homme, en améliorant la vie quotidienne des paysans, et en développant la production agricole.
Denise Bobard-Paulard, avec une contributions de Gérard Ducoeur, mai 2009

Dimanche 4 octobre 2015 de 14h à 18h (dernière visite à 17h30) – Moulin  20 rue des Moulins Sannois - Tarif : 3 €..

moulin de sannoisDimanche 4 octobre 2015
Sannois

A l’occasion des Journées des Moulins, le Moulin sera ouvert et des visites sont proposées. Une occasion unique de découvrir ou re-découvrir ce monument mais aussi la vigne municipale, située à côté du moulin.

Bien communal depuis 1936, le Moulin est inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques depuis 1975.
Situé à 162 m d’altitude, sur la colline du Mont Trouillet, il offre un large panorama sur les environs. Sur le site, classé depuis 1934, se trouve la Maison du Meunier, une ancienne guinguette devenue bien communal en 1978.

Présentation du moulin (réalisée par Denise Bobard Paulard et Gérard Ducoeur – extrait du site de l'association de Valmorency)

Il existe deux grandes catégories de moulins à vent : le moulin du type "moulin tour" et celui dit "à pivot" appelé aussi "chandelier".
Le moulin de Sannois fait partie de cette seconde catégorie. Il est même le plus important de France, par sa taille. La poutre centrale qui sert de pivot atteint une hauteur de six mètres. Elle est d’un seul tenant, taillée dans un bois de chêne vieux de cinq cents ans. L’ensemble de la cage sur son piédestal pèse trente-six tonnes. L’édifice réalisé tout en bois repose sur quatre dés en maçonnerie. Ses ailes mesurent vingt-deux mètres d’envergure.

L’extérieur
La cage du bâtiment, réalisée tout en bois, repose sur un socle en maçonnerie, servant de support à l’édifice. Pour la cage, toutes les parties neuves ont été faites à partir de chênes âgés de deux-cents ans. Quant au bardeau de châtaignier qui constitue la couverture du moulin, il a été fendu à la main, pour mieux résister aux intempéries.
Pour accéder à l’intérieur du moulin, il faut emprunter un escalier extérieur. Il comporte une queue de 13 mètres : il s’agit d’une longue pièce de bois qu’utilisaient le meunier et ses aides pour orienter la cage dans le sens du vent. Parfois, ils se servaient d’un treuil, ou bien ils attelaient des chevaux à la queue du moulin.

L’intérieur
Au sommet de l’escalier, le visiteur pénètre dans la cage dont la partie centrale est occupée par le pivot ou bourdon. Cette pièce de bois date de cinq cents ans (c. 1650). Sa hauteur est de six mètres.
Une fois dans la « chambre du meunier », on peut admirer le grand coffre où sont placées les deux meules : l’une fixe (gisante), l’autre mobile (courante). Elles écrasent le grain pour le réduire en farine. La source d’énergie provient du pignon conique, fixé sur l’arbre des meules, qu’entraîne le rouet (grande roue dentée), monté lui-même sur l’arbre de couche où sont fixées les ailes, munies de voiles, entraînées par la force potentielle du vent.

Le rouet, pièce maîtresse du mécanisme, doit pouvoir résister à l’usure. C’est pour cette raison que ses dents (alluchons) sont réalisées en cormier (bois très dur). Le meunier devait cependant lubrifier ces engrenages à la graisse, pour assurer leur longévité.

Le système de freinage, adapté au rouet, est composé d’un ruban métallique et de patins en bois. Un système ingénieux, appelé le « monte-sacs », était également mû par l’intermédiaire du rouet. Il facilitait le travail du meunier, qui devait principalement surveiller ses meules.

Les artisans de jadis étaient très ingénieux, ils ont su transformer la force du vent, pour la mettre au service de l’homme, en améliorant la vie quotidienne des paysans, et en développant la production agricole.
Denise Bobard-Paulard, avec une contributions de Gérard Ducoeur, mai 2009

Dimanche 4 octobre 2015 de 14h à 18h (dernière visite à 17h30) – Moulin  20 rue des Moulins Sannois - Tarif : 3 €..

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