Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien (ugc) - Enghien (centre des arts), Franconville - Montmorency - Saint-Gratien - Taverny et Eaubonne (mercredi).
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône
Sortie de la semaine (26 juillet 2017) : "My cousin Rachel" de Roger Michell
L'histoire
Angleterre, début du XIXème siècle. Philip, un jeune noble anglais, apprend la mort mystérieuse de son cousin en Italie, survenue peu après son mariage secret avec la jeune et jolie veuve Rachel.
Il n’a qu’une idée en tête : découvrir les véritables raisons de sa mort afin de le venger par tous les moyens.
Mais la visite inattendue de cette nouvelle cousine va tout bouleverser.
Un film de Roger Michell avec Rachel Weisz, Sam Claflin, Holliday Grainger
Bonus : genèse du film, du roman au film.
"My Cousin Rachel" a été écrit en 1951 par Daphné du Maurier, dont l’œuvre est caractérisée par une remarquable alliance de passion, de suspense et de portraits d’une grande modernité psychologique d’hommes et de femmes plongés dans des relations souvent obsessionnelles. Son écriture hautement cinématographique a convaincu Alfred Hitchcock d’adapter trois de ses romans, "La Taverne de la Jamaïque", "Rebecca" et "Les Oiseaux". Le thriller psychologique de Nicolas Roeg "Ne vous retournez pas" est également inspiré d’une histoire tirée de son oeuvre.
Dès sa publication, "My Cousin Rachel" est devenu l’un des romans les plus populaires de l’écrivaine. La Fox a acheté les droits du film, et produit en 1952 une adaptation (4 nominations aux Oscars) avec deux des plus grandes stars de l’époque : Richard Burton et Olivia de Havilland.
Nimbé dans une atmosphère emplie de désir et de suspicion, le roman raconte l’histoire d’un jeune aristocrate luttant pour savoir si la belle veuve de son tuteur est la femme de ses rêves… ou une tueuse de sang-froid vénale et calculatrice. Mais lorsque Rachel se rend sur le domaine anglais de son époux défunt, Philip rencontre une femme bien différente de la veuve noire décrite dans les lettres funestes d’Ambroise.
L’idée directrice suivie par Roger Michell dans son adaptation a été d’épouser l’ambiguïté enivrante du roman, que Daphné du Maurier ne rompt jamais.
L’histoire est une quête de vérité, quête qui tourmente délicieusement le lecteur, qui tourmente Philip… et ce jusque dans les derniers instants du film.
D’après Roger Michell, « si vous pouvez être certain de la culpabilité ou de l’innocence de Rachel, alors l’histoire ne fonctionne plus. C’est excitant de faire un film où une partie du plaisir réside dans le fait de savoir que les gens continueront à débattre une fois sortis du cinéma… L’a-t-elle fait ou pas ? »
« Je crois que pour Philip, Rachel apparaît comme venant d’un autre univers. Et dans un sens, c’est le cas. Elle vient d’un pays exotique et lointain. Sa langue, ses vêtements, ses appétits, sa compréhension du monde sont complètement étrangers à Philip. Elle est belle, intelligente, drôle et a peu d’égards pour les conventions sociales de l’époque. L’intrigue du roman se déroule au XIXème siècle, mais il a été écrit en 1950. Selon moi, c’est du Jane Austen post-freudien. D’un côté, c’est un thriller en costumes ayant pour thèmes l’amour ou encore les propriétés terriennes ; mais de l’autre, on y aborde aussi la sexualité, l’émancipation et le statut social des femmes dans une société patriarcale. Il était dans mon intention d’imaginer Rachel comme une femme du XIXème siècle qui aurait été parachutée dans ce monde… Une femme tombée du ciel. »
(extrait dossier de presse)
Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien (ugc) - Enghien (centre des arts), Franconville - Montmorency - Saint-Gratien - Taverny et Eaubonne (mercredi).
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône
Sortie de la semaine (26 juillet 2017) : "My cousin Rachel" de Roger Michell
L'histoire
Angleterre, début du XIXème siècle. Philip, un jeune noble anglais, apprend la mort mystérieuse de son cousin en Italie, survenue peu après son mariage secret avec la jeune et jolie veuve Rachel.
Il n’a qu’une idée en tête : découvrir les véritables raisons de sa mort afin de le venger par tous les moyens.
Mais la visite inattendue de cette nouvelle cousine va tout bouleverser.
Un film de Roger Michell avec Rachel Weisz, Sam Claflin, Holliday Grainger
Bonus : genèse du film, du roman au film.
"My Cousin Rachel" a été écrit en 1951 par Daphné du Maurier, dont l’œuvre est caractérisée par une remarquable alliance de passion, de suspense et de portraits d’une grande modernité psychologique d’hommes et de femmes plongés dans des relations souvent obsessionnelles. Son écriture hautement cinématographique a convaincu Alfred Hitchcock d’adapter trois de ses romans, "La Taverne de la Jamaïque", "Rebecca" et "Les Oiseaux". Le thriller psychologique de Nicolas Roeg "Ne vous retournez pas" est également inspiré d’une histoire tirée de son oeuvre.
Dès sa publication, "My Cousin Rachel" est devenu l’un des romans les plus populaires de l’écrivaine. La Fox a acheté les droits du film, et produit en 1952 une adaptation (4 nominations aux Oscars) avec deux des plus grandes stars de l’époque : Richard Burton et Olivia de Havilland.
Nimbé dans une atmosphère emplie de désir et de suspicion, le roman raconte l’histoire d’un jeune aristocrate luttant pour savoir si la belle veuve de son tuteur est la femme de ses rêves… ou une tueuse de sang-froid vénale et calculatrice. Mais lorsque Rachel se rend sur le domaine anglais de son époux défunt, Philip rencontre une femme bien différente de la veuve noire décrite dans les lettres funestes d’Ambroise.
L’idée directrice suivie par Roger Michell dans son adaptation a été d’épouser l’ambiguïté enivrante du roman, que Daphné du Maurier ne rompt jamais.
L’histoire est une quête de vérité, quête qui tourmente délicieusement le lecteur, qui tourmente Philip… et ce jusque dans les derniers instants du film.
D’après Roger Michell, « si vous pouvez être certain de la culpabilité ou de l’innocence de Rachel, alors l’histoire ne fonctionne plus. C’est excitant de faire un film où une partie du plaisir réside dans le fait de savoir que les gens continueront à débattre une fois sortis du cinéma… L’a-t-elle fait ou pas ? »
« Je crois que pour Philip, Rachel apparaît comme venant d’un autre univers. Et dans un sens, c’est le cas. Elle vient d’un pays exotique et lointain. Sa langue, ses vêtements, ses appétits, sa compréhension du monde sont complètement étrangers à Philip. Elle est belle, intelligente, drôle et a peu d’égards pour les conventions sociales de l’époque. L’intrigue du roman se déroule au XIXème siècle, mais il a été écrit en 1950. Selon moi, c’est du Jane Austen post-freudien. D’un côté, c’est un thriller en costumes ayant pour thèmes l’amour ou encore les propriétés terriennes ; mais de l’autre, on y aborde aussi la sexualité, l’émancipation et le statut social des femmes dans une société patriarcale. Il était dans mon intention d’imaginer Rachel comme une femme du XIXème siècle qui aurait été parachutée dans ce monde… Une femme tombée du ciel. »
(extrait dossier de presse)
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