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Mercredi cinéma : les films à l'affiche cette semaine dans la Vallée de Montmorency !

Publié le : 31-10-2018
EN LIBERTE de Pierre Salvadori CHACUN POUR TOUS de Vianney Lebasque BOHEMIAN RHAPSODY de Brian Singer

Sorties de la semaine : la sélection du Journal !

"En liberté" de Pierre Salvadori avec Adèle Haenel, Pio Marmaï, Vincent Elbaz, Damien Bonnard, Audrey Tautou.
Yvonne jeune inspectrice de police, découvre que son mari, le capitaine Santi, héros local tombé au combat, n’était pas le flic courageux et intègre qu’elle croyait mais un véritable ripou. Déterminée à réparer les torts commis par ce dernier, elle va croiser le chemin d’Antoine injustement incarcéré par Santi pendant huit longues années. Une rencontre inattendue et folle qui va dynamiter leurs vies à tous les deux.
Bande annonce

"Chacun pour tous" de Vianney Lebasque avec Ahmed Sylla, Jean-Pierre Darroussin, Olivier Barthelemy.
Martin, coach de l’équipe française de basketteurs déficients mentaux, est au pied du mur. En pleine préparation des Jeux Paralympiques, ses meilleurs joueurs viennent de le laisser tomber. Refusant de perdre la subvention qui est vitale pour sa fédération, il décide de tricher pour participer coûte que coûte à la compétition. Il complète son effectif par des joueurs valides, dont Stan et Pippo, deux trentenaires désœuvrés. Même Julia, la psychologue de la fédération, ne s’aperçoit pas de la supercherie. En s’envolant pour Sydney, Martin est loin d’imaginer le mélange explosif qu’il vient de créer.
Bande annonce

"Bohemian Rhapsody" de Bryan Singer avec Rami Malek, Lucy Boynton, Aaron McCusker.
"Bohemian Rhapsody" retrace le destin extraordinaire du groupe Queen et de leur chanteur emblématique Freddie Mercury, qui a défié les stéréotypes, brisé les conventions et révolutionné la musique. Du succès fulgurant de Freddie Mercury à ses excès, risquant la quasi-implosion du groupe, jusqu’à son retour triomphal sur scène lors du concert Live Aid, alors qu’il était frappé par la maladie, découvrez la vie exceptionnelle d’un homme qui continue d’inspirer les outsiders, les rêveurs et tous ceux qui aiment la musique.
Bande annonce

 

Séance spéciale

Festival "Les indés" : focus sur la mythique émission belge "Strip Tease"
Vendredi 2 novembre à 20h30 et samedi 3 novembre 2018 à partir de 16h30 – Eden Montmorency 5 bis rue de Pontoise Montmorency.

 

Programme des cinémas de la Vallée de Montmorency :

Saint-Gratien (Les Toiles)
Franconville (cinéma Henri Langlois)
Montmorency (L'Eden)
Enghien (Centre des Arts)
Enghien (Ugc)

Ermont (séances les mardis et mercredis)
Eaubonne (séances du mercredi)

Autres cinémas proches :

Epinay-sur-Seine (CGR)
Saint-Ouen l'Aumône (Utopia)
Montigny-lès-Cormeilles (Megarama)

 

EN LIBERTE de Pierre SalvadoriBonus : propos du réalisateur Pierre Salvadori

Racontez-nous la genèse du film.
J’avais depuis longtemps en tête un personnage d’innocent, à la Hitchcock, qui décide, à sa sortie de prison, de commettre le délit pour lequel il a été condamné à tort. Je pensais à un film de genre, un polar, j’ai commencé à écrire mais le sujet était trop mince : j’allais vers film d’intrigue, une histoire de braquage…
Une conversation avec ma mère l’a incidemment remis en piste. « Tu sais, m’a-t-elle dit, ce sont les mères qui font les pères. Je vous ai toujours raconté un père un peu plus glorieux, un peu plus gentil, un peu plus fort, un peu plus tout qu’il n’était peut-être… ». Cette phrase m’a poursuivi. Est née l’idée de mélanger les deux sujets : l’innocent qui sort de prison et cette femme qui essaie de dire à son fils que son père était un ripou à travers les histoires qu’elle lui raconte le soir pour l’endormir.

Dès le départ, on pense tomber sur une intrigue policière qui s’avère tourner court : les flics se désintéressent ouvertement des prévenus, coursent des criminels imaginaires…
En les discréditant ainsi, le spectateur comprend instantanément qu’il n’est pas dans un polar, que la qualité du film et son propos sont ailleurs. Il était capital de le faire basculer dans une autre dimension. Cela donne naissance à des personnages improbables comme ce psychopathe qui traverse le film en trimbalant les restes de sa tante dans des sacs plastiques ou ce tueur qu’on accueille quasiment avec des cris d’enthousiasme… (…)

Vous aviez déjà tourné deux fois avec Audrey Tautou. "En liberté !" est votre première collaboration avec Adèle Haenel. Elle est inénarrable lorsqu’elle empêche l’arrestation d’Antoine après la bagarre près de la boite de nuit en agitant son insigne de flic.
On est en plein dans le burlesque et c’est un des territoires vers lesquels elle voulait aller ; même s’il me semble qu’elle en avait peur. Un jeu aux antipodes du réalisme et du naturalisme qu’elle peut avoir dans certains films. J’ai adoré travaillé avec Adèle. C’est quelqu’un qui va spontanément vers les auteurs et qui se bat pour le film, qui lui insuffle beaucoup d’énergie. Une combattante ! Elle ne se contente pas de jouer un rôle, elle intègre la forme du film, elle l’épouse. Cela n’a pas toujours été évident pour elle : elle a dû apprendre en faisant... Je lui avais demandé de regarder Julia Roberts dans "Erin Brockovich" qui vraiment a un corps burlesque. Adèle est très intelligente. Dix jours après le début du tournage, elle avait tout compris. La sincérité nécessaire dans des situations improbables, l’abandon, l’accentuation et la technique que cela demande. Rupture, "doubletake"… je pouvais tout lui demander.

Elle est extrêmement féminine dans le film. Lui aviez-vous donné des références particulières ?
Je lui avais demandé de visionner deux films de Lubitsch et deux de Jonathan Demme et d’étudier particulièrement Katharine Hepburn, pour sa rapidité, et aussi Lauren Bacall, parce que, effectivement, je voulais qu’elle ait un look très féminin. Mais bon, peut être que c’était juste pour lui demander de voir des films que j’aime, comme une façon de me présenter. Je ne travaille jamais avec les comédiens avant le tournage, je ne fais pas de répétitions et préfère passer directement de l’écriture à la séquence tournée – je ne veux pas avoir le choix de la réécriture. Il faut aller au film. Les comédiens arrivent sur le plateau et l’impératif comique dicte le rythme, les déplacements, les tonalités.

Vous retrouvez également Pio Marmaï que vous aviez dirigé dans "Dans la cour".
Sur le tournage, j’avais pressenti qu’il pouvait devenir une sorte d’alter ego, de collaborateur régulier. Il est entier, précis et inspirant. Il a une immense technique et énormément de présence. Il comprend mon travail, l’apprécie et c’est réciproque. J’ai l’impression que l’on peut, l’un et l’autre s’apporter beaucoup, compter l’un sur l’autre et j’aime cette idée d’alliance.
(extrait dossier de presse)

EN LIBERTE de Pierre SalvadoriCHACUN POUR TOUS de Vianney LebasqueBOHEMIAN RHAPSODY de Brian Singer

Sorties de la semaine : la sélection du Journal !

"En liberté" de Pierre Salvadori avec Adèle Haenel, Pio Marmaï, Vincent Elbaz, Damien Bonnard, Audrey Tautou.
Yvonne jeune inspectrice de police, découvre que son mari, le capitaine Santi, héros local tombé au combat, n’était pas le flic courageux et intègre qu’elle croyait mais un véritable ripou. Déterminée à réparer les torts commis par ce dernier, elle va croiser le chemin d’Antoine injustement incarcéré par Santi pendant huit longues années. Une rencontre inattendue et folle qui va dynamiter leurs vies à tous les deux.
Bande annonce

"Chacun pour tous" de Vianney Lebasque avec Ahmed Sylla, Jean-Pierre Darroussin, Olivier Barthelemy.
Martin, coach de l’équipe française de basketteurs déficients mentaux, est au pied du mur. En pleine préparation des Jeux Paralympiques, ses meilleurs joueurs viennent de le laisser tomber. Refusant de perdre la subvention qui est vitale pour sa fédération, il décide de tricher pour participer coûte que coûte à la compétition. Il complète son effectif par des joueurs valides, dont Stan et Pippo, deux trentenaires désœuvrés. Même Julia, la psychologue de la fédération, ne s’aperçoit pas de la supercherie. En s’envolant pour Sydney, Martin est loin d’imaginer le mélange explosif qu’il vient de créer.
Bande annonce

"Bohemian Rhapsody" de Bryan Singer avec Rami Malek, Lucy Boynton, Aaron McCusker.
"Bohemian Rhapsody" retrace le destin extraordinaire du groupe Queen et de leur chanteur emblématique Freddie Mercury, qui a défié les stéréotypes, brisé les conventions et révolutionné la musique. Du succès fulgurant de Freddie Mercury à ses excès, risquant la quasi-implosion du groupe, jusqu’à son retour triomphal sur scène lors du concert Live Aid, alors qu’il était frappé par la maladie, découvrez la vie exceptionnelle d’un homme qui continue d’inspirer les outsiders, les rêveurs et tous ceux qui aiment la musique.
Bande annonce

 

Séance spéciale

Festival "Les indés" : focus sur la mythique émission belge "Strip Tease"
Vendredi 2 novembre à 20h30 et samedi 3 novembre 2018 à partir de 16h30 – Eden Montmorency 5 bis rue de Pontoise Montmorency.

 

Programme des cinémas de la Vallée de Montmorency :

Saint-Gratien (Les Toiles)
Franconville (cinéma Henri Langlois)
Montmorency (L'Eden)
Enghien (Centre des Arts)
Enghien (Ugc)

Ermont (séances les mardis et mercredis)
Eaubonne (séances du mercredi)

Autres cinémas proches :

Epinay-sur-Seine (CGR)
Saint-Ouen l'Aumône (Utopia)
Montigny-lès-Cormeilles (Megarama)

 

EN LIBERTE de Pierre SalvadoriBonus : propos du réalisateur Pierre Salvadori

Racontez-nous la genèse du film.
J’avais depuis longtemps en tête un personnage d’innocent, à la Hitchcock, qui décide, à sa sortie de prison, de commettre le délit pour lequel il a été condamné à tort. Je pensais à un film de genre, un polar, j’ai commencé à écrire mais le sujet était trop mince : j’allais vers film d’intrigue, une histoire de braquage…
Une conversation avec ma mère l’a incidemment remis en piste. « Tu sais, m’a-t-elle dit, ce sont les mères qui font les pères. Je vous ai toujours raconté un père un peu plus glorieux, un peu plus gentil, un peu plus fort, un peu plus tout qu’il n’était peut-être… ». Cette phrase m’a poursuivi. Est née l’idée de mélanger les deux sujets : l’innocent qui sort de prison et cette femme qui essaie de dire à son fils que son père était un ripou à travers les histoires qu’elle lui raconte le soir pour l’endormir.

Dès le départ, on pense tomber sur une intrigue policière qui s’avère tourner court : les flics se désintéressent ouvertement des prévenus, coursent des criminels imaginaires…
En les discréditant ainsi, le spectateur comprend instantanément qu’il n’est pas dans un polar, que la qualité du film et son propos sont ailleurs. Il était capital de le faire basculer dans une autre dimension. Cela donne naissance à des personnages improbables comme ce psychopathe qui traverse le film en trimbalant les restes de sa tante dans des sacs plastiques ou ce tueur qu’on accueille quasiment avec des cris d’enthousiasme… (…)

Vous aviez déjà tourné deux fois avec Audrey Tautou. "En liberté !" est votre première collaboration avec Adèle Haenel. Elle est inénarrable lorsqu’elle empêche l’arrestation d’Antoine après la bagarre près de la boite de nuit en agitant son insigne de flic.
On est en plein dans le burlesque et c’est un des territoires vers lesquels elle voulait aller ; même s’il me semble qu’elle en avait peur. Un jeu aux antipodes du réalisme et du naturalisme qu’elle peut avoir dans certains films. J’ai adoré travaillé avec Adèle. C’est quelqu’un qui va spontanément vers les auteurs et qui se bat pour le film, qui lui insuffle beaucoup d’énergie. Une combattante ! Elle ne se contente pas de jouer un rôle, elle intègre la forme du film, elle l’épouse. Cela n’a pas toujours été évident pour elle : elle a dû apprendre en faisant... Je lui avais demandé de regarder Julia Roberts dans "Erin Brockovich" qui vraiment a un corps burlesque. Adèle est très intelligente. Dix jours après le début du tournage, elle avait tout compris. La sincérité nécessaire dans des situations improbables, l’abandon, l’accentuation et la technique que cela demande. Rupture, "doubletake"… je pouvais tout lui demander.

Elle est extrêmement féminine dans le film. Lui aviez-vous donné des références particulières ?
Je lui avais demandé de visionner deux films de Lubitsch et deux de Jonathan Demme et d’étudier particulièrement Katharine Hepburn, pour sa rapidité, et aussi Lauren Bacall, parce que, effectivement, je voulais qu’elle ait un look très féminin. Mais bon, peut être que c’était juste pour lui demander de voir des films que j’aime, comme une façon de me présenter. Je ne travaille jamais avec les comédiens avant le tournage, je ne fais pas de répétitions et préfère passer directement de l’écriture à la séquence tournée – je ne veux pas avoir le choix de la réécriture. Il faut aller au film. Les comédiens arrivent sur le plateau et l’impératif comique dicte le rythme, les déplacements, les tonalités.

Vous retrouvez également Pio Marmaï que vous aviez dirigé dans "Dans la cour".
Sur le tournage, j’avais pressenti qu’il pouvait devenir une sorte d’alter ego, de collaborateur régulier. Il est entier, précis et inspirant. Il a une immense technique et énormément de présence. Il comprend mon travail, l’apprécie et c’est réciproque. J’ai l’impression que l’on peut, l’un et l’autre s’apporter beaucoup, compter l’un sur l’autre et j’aime cette idée d’alliance.
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