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Mercredi cinéma : les films à l'affiche cette semaine dans la Vallée de Montmorency.

Publié le : 24-04-2019

 

VICTOR ET CELIA de Pierre Jolivet L'ADIEU A LA NUIT de André Téchiné 90's de Jonah Hill

Sorties de la semaine : la sélection du Journal !

"Victor et Célia" de Pierre Jolivet avec Alice Belaïdi, Arthur Dupont, Bruno Bénabar, Bérengère Krief…
Victor et Ben, la trentaine, ont pour projet d’ouvrir leur propre salon de coiffure. Mais, rapidement leur rêve tourne dramatiquement court. Déterminé à poursuivre sa quête de liberté et d’indépendance, Victor parvient à convaincre Célia, qu’il a connue lorsqu’ils étaient encore à l’école de coiffure, de le suivre dans l’aventure. Entre leur travail respectif, les paperasses, la réglementation, les dettes, la famille... et les troubles amoureux qui resurgissent du passé, les deux jeunes associés doivent faire front commun pour surmonter tous les obstacles et tenter de mener à bien leur projet de vie.
Bande annonce

"L'Adieu à la nuit" d'André Téchiné avec Catherine Deneuve, Kacey Mottet Klein, Oulaya Amamra…
Muriel est folle de joie de voir Alex, son petit-fils, qui vient passer quelques jours chez elle avant de partir vivre au Canada.  Intriguée par son comportement, elle découvre bientôt qu’il lui a menti. Alex se prépare à une autre vie. Muriel, bouleversée, doit réagir très vite…
Bande annonce

"90's" de Jonah Hill avec Sunny Suljic, Katherine Waterston, Lucas Hedges…
Dans le Los Angeles des années 90, Stevie, 13 ans, a du mal à trouver sa place entre sa mère souvent absente et un grand frère caractériel. Quand une bande de skateurs le prend sous son aile, il se prépare à passer l’été de sa vie…
Bande annonce

 

Programme des cinémas de la Vallée de Montmorency :

Saint-Gratien (Les Toiles)
Franconville (cinéma Henri Langlois)
Montmorency (L'Eden)
Enghien (Centre des Arts)
Enghien (Ugc)

Ermont (séances les mardis et mercredis)
Eaubonne (séances du mercredi)

Autres cinémas proches :

Epinay-sur-Seine (CGR)
Saint-Ouen l'Aumône (Utopia)
Montigny-lès-Cormeilles (Megarama)

 

VICTOR ET CELIA de Pierre JolivetBonus : propos de Pierre Jolivet, réalisateur du film "Victor et Célia"

Comment est née l’envie de faire ce film ?
Je sortais des "Hommes du feu" : après des mois passés dans une caserne, confronté au feu, aux blessures, au drame, j’ai eu envie de changer de registre. Sur cette envie, s’est greffé une rencontre, juste au bout de ma rue : je suis allé me faire couper les cheveux, et j’ai discuté avec les deux jeunes propriétaires qui venaient d’ouvrir leur salon de coiffure.
Ils m’ont raconté leur histoire, celle de ce salon : leur désir, si fort, d’avoir un endroit à eux, de prendre leur destin en main ; les peurs et les mises en garde de leurs proches ; les épreuves qu’ils ont traversées pour y arriver… L’universel de leur histoire m’a touché car leur énergie est entrée en écho direct avec la mienne : j’ai eu trente ans, j’ai vécu dans 17m2, avec mon fils, en garde alternée, j’ai connu la grosse galère financière… Et pourtant, j’y croyais. Et pourtant, je me suis endetté et je l’ai montée, ma boîte !

Est-ce, aussi, un film sur les trentenaires d’aujourd’hui ?
Pas sur tous les trentenaires. On parle beaucoup d’inégalités, en ce moment, et à juste titre. Mais il y a une inégalité un peu mystérieuse, celle qui fait que, avec les mêmes atouts ou les mêmes emmerdes, certains ont le désir de s’en sortir et refusent de subir. Ceux qui partent du principe que rien n’est écrit. Qui décident de rebattre leurs propres cartes, qui n’ont pas toujours été les meilleures au départ. J’aime cette force et ce courage-là : oser se colleter à l’adversité parce qu’on y croit. On peut naître sans éducation, sans héritage, ne pas être équipés socialement, ne pas être outillés matériellement, et, malgré tout, réussir à quitter l’endroit où la vie nous a installés. Pour peu qu’on décide de faire. En ne comptant que sur soi-même. Et puis il y a cet âge, trente ans, dont, personnellement, je me souviens très fort. Quand survient cette envie, irrépressible, d’indépendance, quand le besoin de liberté pointe son nez. Quand tu te dis : “j’y vais, et j’y vais maintenant”, parce que tu as pris conscience de la mort. Tu veux construire aujourd’hui, parce que tu sais que demain est incertain. Alors, c’est difficile, compliqué, douloureux mais on est indestructible.
Il y a quelque chose d’essentiel et de très exaltant dans cette énergie-là. Au fond, c’est le moment où on devient adulte : on s’affranchit des hiérarchies, on devient son propre patron. Mais soudain, d’autres vont dépendre de vous. Et si on se plante, on les plante ! C’est vertigineux. Mais c’est comme ça qu’on grandit. Et c’est ce qui arrive à Victor et Célia, dans le film : ils grandissent. Il y a bien sûr d’autres façons de grandir comme s’engager, ou voyager… Mais je pense que pour beaucoup de gens ordinaires, créer son propre projet, c’est toujours une grande aventure, celle qui marque une vie.

Comment Alice Belaïdi et Arthur Dupont sont-ils arrivés sur le film ?
De la façon la plus naturelle possible ! Je leur ai envoyé le scénario et dès le lendemain, ils m’appelaient pour me dire : "je le fais". Nous sommes allés déjeuner tous les trois et très vite, entre eux deux, ça fusait. Je les regardais rire et je savais que j’avais Victor, j’avais Célia, j’avais mon film. Ils ont chacun quelque chose de leur personnage ; entre eux, il y a cette même complémentarité. C’était assez magique… L’évidence était là, entre eux, entre nous. J’ai rarement connu une alchimie aussi instantanée, une connivence aussi immédiate.
Et puis, parfois, un film arrive pile au bon endroit : ce sont les bonnes personnes, au bon moment. Alice et Arthur ont beaucoup répété. Eux aussi ont traqué la moindre scorie, de rythme, d’intention, d’écriture… Ils n’hésitaient pas à intervenir – et je les invitais à le faire – si un détail ne collait pas à la réalité des trentenaires d’aujourd’hui. Ils proposaient, on discutait, et ensemble, on gagnait en sincérité, en honnêteté, en simplicité. Cette complicité, à trois, était formidable. Essentielle. Car une fois le travail d’écriture accompli, dans une comédie, tout passe par les acteurs.
(extrait dossier de presse)

 

VICTOR ET CELIA de Pierre Jolivet L'ADIEU A LA NUIT de André Téchiné 90's de Jonah Hill

Sorties de la semaine : la sélection du Journal !

"Victor et Célia" de Pierre Jolivet avec Alice Belaïdi, Arthur Dupont, Bruno Bénabar, Bérengère Krief…
Victor et Ben, la trentaine, ont pour projet d’ouvrir leur propre salon de coiffure. Mais, rapidement leur rêve tourne dramatiquement court. Déterminé à poursuivre sa quête de liberté et d’indépendance, Victor parvient à convaincre Célia, qu’il a connue lorsqu’ils étaient encore à l’école de coiffure, de le suivre dans l’aventure. Entre leur travail respectif, les paperasses, la réglementation, les dettes, la famille... et les troubles amoureux qui resurgissent du passé, les deux jeunes associés doivent faire front commun pour surmonter tous les obstacles et tenter de mener à bien leur projet de vie.
Bande annonce

"L'Adieu à la nuit" d'André Téchiné avec Catherine Deneuve, Kacey Mottet Klein, Oulaya Amamra…
Muriel est folle de joie de voir Alex, son petit-fils, qui vient passer quelques jours chez elle avant de partir vivre au Canada.  Intriguée par son comportement, elle découvre bientôt qu’il lui a menti. Alex se prépare à une autre vie. Muriel, bouleversée, doit réagir très vite…
Bande annonce

"90's" de Jonah Hill avec Sunny Suljic, Katherine Waterston, Lucas Hedges…
Dans le Los Angeles des années 90, Stevie, 13 ans, a du mal à trouver sa place entre sa mère souvent absente et un grand frère caractériel. Quand une bande de skateurs le prend sous son aile, il se prépare à passer l’été de sa vie…
Bande annonce

 

Programme des cinémas de la Vallée de Montmorency :

Saint-Gratien (Les Toiles)
Franconville (cinéma Henri Langlois)
Montmorency (L'Eden)
Enghien (Centre des Arts)
Enghien (Ugc)

Ermont (séances les mardis et mercredis)
Eaubonne (séances du mercredi)

Autres cinémas proches :

Epinay-sur-Seine (CGR)
Saint-Ouen l'Aumône (Utopia)
Montigny-lès-Cormeilles (Megarama)

 

Bonus : propos de Pierre Jolivet, réalisateur du film "Victor et Célia"

Comment est née l’envie de faire ce film ?
Je sortais des "Hommes du feu" : après des mois passés dans une caserne, confronté au feu, aux blessures, au drame, j’ai eu envie de changer de registre. Sur cette envie, s’est greffé une rencontre, juste au bout de ma rue : je suis allé me faire couper les cheveux, et j’ai discuté avec les deux jeunes propriétaires qui venaient d’ouvrir leur salon de coiffure.
Ils m’ont raconté leur histoire, celle de ce salon : leur désir, si fort, d’avoir un endroit à eux, de prendre leur destin en main ; les peurs et les mises en garde de leurs proches ; les épreuves qu’ils ont traversées pour y arriver… L’universel de leur histoire m’a touché car leur énergie est entrée en écho direct avec la mienne : j’ai eu trente ans, j’ai vécu dans 17m2, avec mon fils, en garde alternée, j’ai connu la grosse galère financière… Et pourtant, j’y croyais. Et pourtant, je me suis endetté et je l’ai montée, ma boîte !

Est-ce, aussi, un film sur les trentenaires d’aujourd’hui ?
Pas sur tous les trentenaires. On parle beaucoup d’inégalités, en ce moment, et à juste titre. Mais il y a une inégalité un peu mystérieuse, celle qui fait que, avec les mêmes atouts ou les mêmes emmerdes, certains ont le désir de s’en sortir et refusent de subir. Ceux qui partent du principe que rien n’est écrit. Qui décident de rebattre leurs propres cartes, qui n’ont pas toujours été les meilleures au départ. J’aime cette force et ce courage-là : oser se colleter à l’adversité parce qu’on y croit. On peut naître sans éducation, sans héritage, ne pas être équipés socialement, ne pas être outillés matériellement, et, malgré tout, réussir à quitter l’endroit où la vie nous a installés. Pour peu qu’on décide de faire. En ne comptant que sur soi-même. Et puis il y a cet âge, trente ans, dont, personnellement, je me souviens très fort. Quand survient cette envie, irrépressible, d’indépendance, quand le besoin de liberté pointe son nez. Quand tu te dis : “j’y vais, et j’y vais maintenant”, parce que tu as pris conscience de la mort. Tu veux construire aujourd’hui, parce que tu sais que demain est incertain. Alors, c’est difficile, compliqué, douloureux mais on est indestructible.
Il y a quelque chose d’essentiel et de très exaltant dans cette énergie-là. Au fond, c’est le moment où on devient adulte : on s’affranchit des hiérarchies, on devient son propre patron. Mais soudain, d’autres vont dépendre de vous. Et si on se plante, on les plante ! C’est vertigineux. Mais c’est comme ça qu’on grandit. Et c’est ce qui arrive à Victor et Célia, dans le film : ils grandissent. Il y a bien sûr d’autres façons de grandir comme s’engager, ou voyager… Mais je pense que pour beaucoup de gens ordinaires, créer son propre projet, c’est toujours une grande aventure, celle qui marque une vie.

Comment Alice Belaïdi et Arthur Dupont sont-ils arrivés sur le film ?
De la façon la plus naturelle possible ! Je leur ai envoyé le scénario et dès le lendemain, ils m’appelaient pour me dire : "je le fais". Nous sommes allés déjeuner tous les trois et très vite, entre eux deux, ça fusait. Je les regardais rire et je savais que j’avais Victor, j’avais Célia, j’avais mon film. Ils ont chacun quelque chose de leur personnage ; entre eux, il y a cette même complémentarité. C’était assez magique… L’évidence était là, entre eux, entre nous. J’ai rarement connu une alchimie aussi instantanée, une connivence aussi immédiate.
Et puis, parfois, un film arrive pile au bon endroit : ce sont les bonnes personnes, au bon moment. Alice et Arthur ont beaucoup répété. Eux aussi ont traqué la moindre scorie, de rythme, d’intention, d’écriture… Ils n’hésitaient pas à intervenir – et je les invitais à le faire – si un détail ne collait pas à la réalité des trentenaires d’aujourd’hui. Ils proposaient, on discutait, et ensemble, on gagnait en sincérité, en honnêteté, en simplicité. Cette complicité, à trois, était formidable. Essentielle. Car une fois le travail d’écriture accompli, dans une comédie, tout passe par les acteurs.
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