Les sorties de la semaine : la sélection du Journal !
"Leave no trace" de Debra Granik avec Thomasin McKenzie, Ben Foster, Jeff Kober...
Tom a 15 ans. Elle habite clandestinement avec son père dans la forêt qui borde Portland, Oregon. Limitant au maximum leurs contacts avec le monde moderne, ils forment une famille atypique et fusionnelle.
Expulsés soudainement de leur refuge, les deux solitaires se voient offrir un toit, une scolarité et un travail. Alors que son père éprouve des difficultés à s'adapter, Tom découvre avec curiosité cette nouvelle vie.
Le temps est-il venu pour elle de choisir entre l’amour filial et ce monde qui l'appelle ?
Bande annonce
"Les Frères Sisters" de Jacques Audiard avec Joaquin Phoenix, John C. Reilly, Jake Gyllenhaal...
Charlie et Elie Sisters évoluent dans un monde sauvage et hostile, ils ont du sang sur les mains : celui de criminels, celui d'innocents... Ils n'éprouvent aucun état d'âme à tuer. C'est leur métier. Charlie, le cadet, est né pour ça. Elie, lui, ne rêve que d'une vie normale. Ils sont engagés par le Commodore pour rechercher et tuer un homme. De l'Oregon à la Californie, une traque implacable commence, un parcours initiatique qui va éprouver ce lien fou qui les unit. Un chemin vers leur humanité ?
Bande annonce
"Le Poulain" de Mathieu Sapin avec Alexandra Lamy, Finnegan Oldfield, Gilles Cohen...
Arnaud Jaurès, 25 ans, novice en politique, intègre par un concours de circonstances l’équipe de campagne d’un candidat à l’élection présidentielle. Il devient l’assistant de Agnès Karadzic, directrice de la communication, une femme de pouvoir et d’expérience qui l’attire et le fascine.
Sans l’épargner, elle l’initie aux tactiques de campagne, et à ses côtés il observe les coups de théâtre et les rivalités au sein de l’équipe, abandonnant peu à peu sa naïveté pour gravir les échelons, jusqu’à un poste très stratégique.
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Séances spéciales
Film Club d'Eaubonne : "Les incorruptibles
Dimanche 23 septembre 2018 à 20h30 - Foyer du Zinc de l'Orange Bleue 7 rue Jean Mermoz Eaubonne - 4 € par séance, gratuit pour les adhérents de l'association (27 € par an pour les 9 séances).
Rencontre avec le réalisateur Cédric Anger et le comédien Michel Fau pour leur film "L’amour est une fête"
Lundi 24 septembre 2018 à 20h15 – Cinéma Eden 5 bis rue de Pontoise Montmorency – Un verre de l'amitié sera offert lors de cette rencontre par les "Ami-e-s de L'Eden".
Programme des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Saint-Gratien (Les Toiles)
Franconville (cinéma Henri Langlois)
Montmorency (L'Eden)
Enghien (Centre des Arts) - reprise le 22 septembre.
Enghien (Ugc)
Ermont (séances les mardis et mercredis)
Eaubonne (séances du mercredi)
Autres cinémas proches :
Epinay-sur-Seine (CGR)
Saint-Ouen l'Aumône (Utopia)
Montigny-lès-Cormeilles (Megarama)
Bonus : propos de Jacques Audiard, réalisateur du film "Les frères Sisters"
Vous êtes rarement là où on vous attend.
Là, en l’occurrence, l’idée du projet ne vient pas de moi, mais de John C. Reilly et d’Alison Dickey, son épouse productrice. Nous nous sommes rencontrés en 2012 au festival de Toronto où était projeté "De Rouille et d’os". Ils m’ont demandé de lire le roman de Patrick De Witt dont ils détenaient les droits. Je l’ai lu et il m’a enthousiasmé. Je ne m’en suis pas rendu compte sur le moment mais c’était la première fois que l’on me proposait un sujet qui me plaisait. Jusque-là, j’étais toujours parti sur une idée que j’avais, un roman que j’avais lu… bref, l’initiative venait toujours de moi. Pas là. J’ajouterai que si j’étais tombé par hasard sur le roman de Dewitt, s’il ne m’avait pas été proposé, jamais je ne serais parti de mon propre chef sur un western. Entre-temps, comme le scénario était déjà en route, j’ai fait "Dheepan".
A l’arrivée, tout cela est effectivement assez dépaysant. Y avait-il chez vous un désir de western inassouvi ?
Franchement non. Je n’ai pas un rapport érudit avec ce genre. Pour preuve, ceux qui m’ont le plus intéressé sont les westerns sinon « du déclin », du moins les post-modernes : par exemple les films d’Arthur Penn, aussi bien "Little Big Man" que "Missouri Breaks". Parmi les plus classiques, même chose, je suis plutôt attiré par les œuvres du crépuscule, qui contiennent la critique de quelque chose – du genre lui-même peut être : "Rio Bravo", "Liberty Valance", "les Cheyennes". Dramatiquement, le western est très linéaire, sans suspense, épique. Dans mon travail, je pense avoir été attiré jusqu’à maintenant par des histoires plus tendues, des scénarios plus "efficaces".
Cette distance semble paradoxalement vous permettre de glisser vers des thèmes très personnels.
A moins que ce ne soit justement parce qu’il y avait ces thèmes familiers de filiation et de fraternité que j’ai été d’emblée séduit par le livre. Qui sait ? Ces thèmes sont présents de toute façon, ils font partie des motifs assez communs du western : l’héritage de la violence des ancêtres, comment la contrôler… On n’est jamais très loin de "l’Homme qui tua Liberty Valance", qui raconte ni plus ni moins que l’arrivée de la démocratie. Toute cette violence originelle, comment va-t-on parvenir à la calmer ? Ce qui distingue "les Frères Sisters", c’est que cette mythologie se résume aux conversations entre deux frères.
(extrait dossier de presse)
Les sorties de la semaine : la sélection du Journal !
"Leave no trace" de Debra Granik avec Thomasin McKenzie, Ben Foster, Jeff Kober...
Tom a 15 ans. Elle habite clandestinement avec son père dans la forêt qui borde Portland, Oregon. Limitant au maximum leurs contacts avec le monde moderne, ils forment une famille atypique et fusionnelle.
Expulsés soudainement de leur refuge, les deux solitaires se voient offrir un toit, une scolarité et un travail. Alors que son père éprouve des difficultés à s'adapter, Tom découvre avec curiosité cette nouvelle vie.
Le temps est-il venu pour elle de choisir entre l’amour filial et ce monde qui l'appelle ?
Bande annonce
"Les Frères Sisters" de Jacques Audiard avec Joaquin Phoenix, John C. Reilly, Jake Gyllenhaal...
Charlie et Elie Sisters évoluent dans un monde sauvage et hostile, ils ont du sang sur les mains : celui de criminels, celui d'innocents... Ils n'éprouvent aucun état d'âme à tuer. C'est leur métier. Charlie, le cadet, est né pour ça. Elie, lui, ne rêve que d'une vie normale. Ils sont engagés par le Commodore pour rechercher et tuer un homme. De l'Oregon à la Californie, une traque implacable commence, un parcours initiatique qui va éprouver ce lien fou qui les unit. Un chemin vers leur humanité ?
Bande annonce
"Le Poulain" de Mathieu Sapin avec Alexandra Lamy, Finnegan Oldfield, Gilles Cohen...
Arnaud Jaurès, 25 ans, novice en politique, intègre par un concours de circonstances l’équipe de campagne d’un candidat à l’élection présidentielle. Il devient l’assistant de Agnès Karadzic, directrice de la communication, une femme de pouvoir et d’expérience qui l’attire et le fascine.
Sans l’épargner, elle l’initie aux tactiques de campagne, et à ses côtés il observe les coups de théâtre et les rivalités au sein de l’équipe, abandonnant peu à peu sa naïveté pour gravir les échelons, jusqu’à un poste très stratégique.
Bande annonce
Séances spéciales
Film Club d'Eaubonne : "Les incorruptibles
Dimanche 23 septembre 2018 à 20h30 - Foyer du Zinc de l'Orange Bleue 7 rue Jean Mermoz Eaubonne - 4 € par séance, gratuit pour les adhérents de l'association (27 € par an pour les 9 séances).
Rencontre avec le réalisateur Cédric Anger et le comédien Michel Fau pour leur film "L’amour est une fête"
Lundi 24 septembre 2018 à 20h15 – Cinéma Eden 5 bis rue de Pontoise Montmorency – Un verre de l'amitié sera offert lors de cette rencontre par les "Ami-e-s de L'Eden".
Programme des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Saint-Gratien (Les Toiles)
Franconville (cinéma Henri Langlois)
Montmorency (L'Eden)
Enghien (Centre des Arts) - reprise le 22 septembre.
Enghien (Ugc)
Ermont (séances les mardis et mercredis)
Eaubonne (séances du mercredi)
Autres cinémas proches :
Epinay-sur-Seine (CGR)
Saint-Ouen l'Aumône (Utopia)
Montigny-lès-Cormeilles (Megarama)
Bonus : propos de Jacques Audiard, réalisateur du film "Les frères Sisters"
Vous êtes rarement là où on vous attend.
Là, en l’occurrence, l’idée du projet ne vient pas de moi, mais de John C. Reilly et d’Alison Dickey, son épouse productrice. Nous nous sommes rencontrés en 2012 au festival de Toronto où était projeté "De Rouille et d’os". Ils m’ont demandé de lire le roman de Patrick De Witt dont ils détenaient les droits. Je l’ai lu et il m’a enthousiasmé. Je ne m’en suis pas rendu compte sur le moment mais c’était la première fois que l’on me proposait un sujet qui me plaisait. Jusque-là, j’étais toujours parti sur une idée que j’avais, un roman que j’avais lu… bref, l’initiative venait toujours de moi. Pas là. J’ajouterai que si j’étais tombé par hasard sur le roman de Dewitt, s’il ne m’avait pas été proposé, jamais je ne serais parti de mon propre chef sur un western. Entre-temps, comme le scénario était déjà en route, j’ai fait "Dheepan".
A l’arrivée, tout cela est effectivement assez dépaysant. Y avait-il chez vous un désir de western inassouvi ?
Franchement non. Je n’ai pas un rapport érudit avec ce genre. Pour preuve, ceux qui m’ont le plus intéressé sont les westerns sinon « du déclin », du moins les post-modernes : par exemple les films d’Arthur Penn, aussi bien "Little Big Man" que "Missouri Breaks". Parmi les plus classiques, même chose, je suis plutôt attiré par les œuvres du crépuscule, qui contiennent la critique de quelque chose – du genre lui-même peut être : "Rio Bravo", "Liberty Valance", "les Cheyennes". Dramatiquement, le western est très linéaire, sans suspense, épique. Dans mon travail, je pense avoir été attiré jusqu’à maintenant par des histoires plus tendues, des scénarios plus "efficaces".
Cette distance semble paradoxalement vous permettre de glisser vers des thèmes très personnels.
A moins que ce ne soit justement parce qu’il y avait ces thèmes familiers de filiation et de fraternité que j’ai été d’emblée séduit par le livre. Qui sait ? Ces thèmes sont présents de toute façon, ils font partie des motifs assez communs du western : l’héritage de la violence des ancêtres, comment la contrôler… On n’est jamais très loin de "l’Homme qui tua Liberty Valance", qui raconte ni plus ni moins que l’arrivée de la démocratie. Toute cette violence originelle, comment va-t-on parvenir à la calmer ? Ce qui distingue "les Frères Sisters", c’est que cette mythologie se résume aux conversations entre deux frères.
(extrait dossier de presse)
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