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Mercredi cinéma : les films à l'affiche cette semaine dans la Vallée de Montmorency

Publié le : 19-12-2018
LEMPEREUR DE PARIS de Jean-François Richet WILDLIFE UNE SAISON ARDENTE de Paul Dano THE HAPPY PRINCE de Rupert Everett

Sorties de la semaine : la sélection du Journal !

"L'empereur de Paris" de Jean-François Richet avec Vincent Cassel, Freya Mavor, Denis Ménochet, August Diehl, Fabrice Luchini, James Thiérrée, Patrick Chesnais, Olga Kurylenko
Sous le règne de Napoléon, François Vidocq, le seul homme à s'être échappé des plus grands bagnes du pays, est une légende des bas-fonds parisiens. Laissé pour mort après sa dernière évasion spectaculaire, l'ex-bagnard essaye de se faire oublier sous les traits d'un simple commerçant. Son passé le rattrape pourtant, et, après avoir été accusé d'un meurtre qu'il n'a pas commis, il propose un marché au chef de la sûreté : il rejoint la police pour combattre la pègre, en échange de sa liberté. Malgré des résultats exceptionnels, il provoque l'hostilité de ses confrères policiers et la fureur de la pègre qui a mis sa tête à prix...
Bande annonce

"The Happy Prince" de et avec Rupert Everett et avec Colin Firth, Colin Morgan
À la fin du XIXe siècle, le dandy et écrivain de génie Oscar Wilde, intelligent et scandaleux brille au sein de la société londonienne. Son homosexualité est toutefois trop affichée pour son époque et il est envoyé en prison. Ruiné et malade lorsqu’il en sort, il part s’exiler à Paris. Dans sa chambre d'hôtel miteuse, au soir de sa vie, les souvenirs l'envahissent…
Est-ce bien lui celui qui, un jour, a été l'homme le plus célèbre de Londres ? L'artiste conspué par une société qui autrefois l'adulait ? L'amant qui, confronté à la mort, repense à sa tentative avortée de renouer avec sa femme Constance, à son histoire d'amour tourmentée avec Lord Alfred Douglas et à Robbie Ross, ami dévoué et généreux, qui a tenté en vain de le protéger contre ses pires excès ?
De Dieppe à Naples, en passant par Paris, Oscar n'est plus qu'un vagabond désargenté, passant son temps à fuir. Il est néanmoins vénéré par une bande étrange de marginaux et de gamins des rues qu’il fascine avec ses récits poétiques. Car son esprit est toujours aussi vif et acéré. Il conservera d’ailleurs son charme et son humour jusqu’à la fin : « Soit c’est le papier peint qui disparaît, soit c’est moi… »
Bande annonce

"Wildlife – une saison ardente" de Paul Dano avec Carey Mulligan, Jake Gyllenhaal, Ed Oxenbould
Dans les années 60, Joe, un adolescent de 14 ans regarde, impuissant, ses parents s’éloigner l’un de l’autre. Leur séparation marquera la fin de son enfance.
Bande annonce

 

Séance spéciale
Avant-première : "Edmond" d'Alexis Michalik
Dimanche 23 décembre 2018 à 15h – Cinéma l'Eden 5 rue de Pontoise Montmorency – Tarif : 8 € - Réservation en ligne possible dès maintenant.

 

Programme des cinémas de la Vallée de Montmorency :

Saint-Gratien (Les Toiles)
Franconville (cinéma Henri Langlois)
Montmorency (L'Eden)
Enghien (Centre des Arts)
Enghien (Ugc)

Ermont (séances les mardis et mercredis)
Eaubonne (séances du mercredi)

Autres cinémas proches :

Epinay-sur-Seine (CGR)
Saint-Ouen l'Aumône (Utopia)
Montigny-lès-Cormeilles (Megarama)

 

L'EMPEREUR DE PARIS de Jean-François RichetBonus : propos de Jean-François Richet, réalisateur de "L'empereur de Paris"

Que connaissiez-vous de Vidocq avant de lire le scénario ?
J’avais lu ses mémoires et vu la série avec Claude Brasseur. En tant que passionné d’histoire - en particulier la période qui va de la révolution à l’Empire - je connaissais aussi le contexte. Vidocq naît sous la monarchie de Louis XVI et meurt sous le Second Empire, il traverse la Révolution française où il combattra à Valmy et à Jemapes, puis le Directoire, le Consulat et le Ier Empire, la Restauration, Louis-Philippe et la deuxième République, ces époques sont des promesses de vie mouvementée.

Vincent Cassel raconte qu’en découvrant le scénario, il a eu une sensation d’évidence.
Même sensation en ce qui me concerne. Lorsqu’on me soumet un projet, je cherche d’abord les arguments pour le refuser. Accepter c’est y consacrer trois ans de ma vie, ce n’est pas anodin. Mais ici, le personnage – un ex bagnard qui devient policier - l’époque et le scénario me plaisaient.

Comment avez-vous travaillé à l’adaptation avec Éric Besnard ?
Ce fut une expérience extraordinaire. Je me languis de pouvoir retravailler avec lui. Le scénario d’Éric était structuré comme rarement j’ai pu en lire. J’ai proposé d’y introduire des éléments de contexte historique et du réalisme qui n’étaient pas présents. L’Empire est une période passionnante, et l’évoquer par le biais d’un personnage populaire me permettait de plonger les spectateurs en immersion dans cette époque. Vidocq ayant traversé toutes les strates de la société, je pouvais également traiter l’aspect social qui me tenait à cœur. Je souhaitais que chaque personnage soit écrasé par un autre, à l’image des poupées russes, vous avez beau vous extirper d’un carcan, vous vous retrouverez aussitôt dans un autre, car il y a toujours quelqu’un pour vous dominer. Le premier plan du film montre le bagne et les bas-fonds. Le dernier : la puissance de l’Empire. Un grand écart à l’image de son parcours.

Vous dites aimer les personnages qui se révèlent dans l’action. En quoi est-ce le cas de Vidocq ?
C’est un homme qui dit non. En prenant son destin en main, il dit non au déterminisme social. J’aime qu’un personnage soit confronté à une situation où nécessité fait loi. Mais l’action ne m’intéresse que si elle le transforme. Vidocq est en fuite, cherche à se libérer. Très vite se pose la question du prix à payer. Pour obtenir sa lettre de grâce il a entrepris d’aider la police. Il réalise que son efficacité risque de l’enfermer dans ce rôle. Ce qui revient à quitter une prison pour une autre.

Vincent raconte qu’étant féru d’histoire, vous étiez très à cheval sur les détails…
La réalité est mon support. Les robes des femmes par exemple sont si belles et structurées que je ne vois pas ce qu’on aurait pu proposer de mieux. Cependant, Pierre-Yves Gayraud (chef des costumes), Émile Ghigo (chef décorateur) et moi-même étions d’accord pour éviter un écueil : ne mettre à l’écran que ce qui est typiquement Empire, il fallait également intégrer les époques précédentes. Durant l’Empire on peut apercevoir des meubles Louis XV, Louis XVI ou du Consulat, on fabriquait pour des générations. Certains figurants portent des vêtements datant de la Révolution française car comme aujourd’hui, on trouvait des marchands de fripes sous l’Empire. On ne jetait rien. Même chose pour le mobilier. Quant à l’architecture, subsistaient des édifices des siècles précédents.

Aviez-vous en tête un film de référence avant de vous lancer ?
Du tout ! Mon influence en la matière serait plutôt Alexandre Dumas, son univers, ses personnages et aussi les romans populaires du début du XXème siècle tels que Maurice Landay a pu en écrire. Comment traiter un personnage réel dans une fiction sans trahir l’époque ? Comment utiliser une certaine codification du roman populaire afin de l’adapter à notre dramaturgie cinématographique ?
(extrait dossier de presse)

LEMPEREUR DE PARIS de Jean-François RichetWILDLIFE UNE SAISON ARDENTE de Paul DanoTHE HAPPY PRINCE de Rupert Everett

Sorties de la semaine : la sélection du Journal !

"L'empereur de Paris" de Jean-François Richet avec Vincent Cassel, Freya Mavor, Denis Ménochet, August Diehl, Fabrice Luchini, James Thiérrée, Patrick Chesnais, Olga Kurylenko
Sous le règne de Napoléon, François Vidocq, le seul homme à s'être échappé des plus grands bagnes du pays, est une légende des bas-fonds parisiens. Laissé pour mort après sa dernière évasion spectaculaire, l'ex-bagnard essaye de se faire oublier sous les traits d'un simple commerçant. Son passé le rattrape pourtant, et, après avoir été accusé d'un meurtre qu'il n'a pas commis, il propose un marché au chef de la sûreté : il rejoint la police pour combattre la pègre, en échange de sa liberté. Malgré des résultats exceptionnels, il provoque l'hostilité de ses confrères policiers et la fureur de la pègre qui a mis sa tête à prix...
Bande annonce

"The Happy Prince" de et avec Rupert Everett et avec Colin Firth, Colin Morgan
À la fin du XIXe siècle, le dandy et écrivain de génie Oscar Wilde, intelligent et scandaleux brille au sein de la société londonienne. Son homosexualité est toutefois trop affichée pour son époque et il est envoyé en prison. Ruiné et malade lorsqu’il en sort, il part s’exiler à Paris. Dans sa chambre d'hôtel miteuse, au soir de sa vie, les souvenirs l'envahissent…
Est-ce bien lui celui qui, un jour, a été l'homme le plus célèbre de Londres ? L'artiste conspué par une société qui autrefois l'adulait ? L'amant qui, confronté à la mort, repense à sa tentative avortée de renouer avec sa femme Constance, à son histoire d'amour tourmentée avec Lord Alfred Douglas et à Robbie Ross, ami dévoué et généreux, qui a tenté en vain de le protéger contre ses pires excès ?
De Dieppe à Naples, en passant par Paris, Oscar n'est plus qu'un vagabond désargenté, passant son temps à fuir. Il est néanmoins vénéré par une bande étrange de marginaux et de gamins des rues qu’il fascine avec ses récits poétiques. Car son esprit est toujours aussi vif et acéré. Il conservera d’ailleurs son charme et son humour jusqu’à la fin : « Soit c’est le papier peint qui disparaît, soit c’est moi… »
Bande annonce

"Wildlife – une saison ardente" de Paul Dano avec Carey Mulligan, Jake Gyllenhaal, Ed Oxenbould
Dans les années 60, Joe, un adolescent de 14 ans regarde, impuissant, ses parents s’éloigner l’un de l’autre. Leur séparation marquera la fin de son enfance.
Bande annonce

 

Séance spéciale
Avant-première : "Edmond" d'Alexis Michalik
Dimanche 23 décembre 2018 à 15h – Cinéma l'Eden 5 rue de Pontoise Montmorency – Tarif : 8 € - Réservation en ligne possible dès maintenant.

 

Programme des cinémas de la Vallée de Montmorency :

Saint-Gratien (Les Toiles)
Franconville (cinéma Henri Langlois)
Montmorency (L'Eden)
Enghien (Centre des Arts)
Enghien (Ugc)

Ermont (séances les mardis et mercredis)
Eaubonne (séances du mercredi)

Autres cinémas proches :

Epinay-sur-Seine (CGR)
Saint-Ouen l'Aumône (Utopia)
Montigny-lès-Cormeilles (Megarama)

 

L'EMPEREUR DE PARIS de Jean-François RichetBonus : propos de Jean-François Richet, réalisateur de "L'empereur de Paris"

Que connaissiez-vous de Vidocq avant de lire le scénario ?
J’avais lu ses mémoires et vu la série avec Claude Brasseur. En tant que passionné d’histoire - en particulier la période qui va de la révolution à l’Empire - je connaissais aussi le contexte. Vidocq naît sous la monarchie de Louis XVI et meurt sous le Second Empire, il traverse la Révolution française où il combattra à Valmy et à Jemapes, puis le Directoire, le Consulat et le Ier Empire, la Restauration, Louis-Philippe et la deuxième République, ces époques sont des promesses de vie mouvementée.

Vincent Cassel raconte qu’en découvrant le scénario, il a eu une sensation d’évidence.
Même sensation en ce qui me concerne. Lorsqu’on me soumet un projet, je cherche d’abord les arguments pour le refuser. Accepter c’est y consacrer trois ans de ma vie, ce n’est pas anodin. Mais ici, le personnage – un ex bagnard qui devient policier - l’époque et le scénario me plaisaient.

Comment avez-vous travaillé à l’adaptation avec Éric Besnard ?
Ce fut une expérience extraordinaire. Je me languis de pouvoir retravailler avec lui. Le scénario d’Éric était structuré comme rarement j’ai pu en lire. J’ai proposé d’y introduire des éléments de contexte historique et du réalisme qui n’étaient pas présents. L’Empire est une période passionnante, et l’évoquer par le biais d’un personnage populaire me permettait de plonger les spectateurs en immersion dans cette époque. Vidocq ayant traversé toutes les strates de la société, je pouvais également traiter l’aspect social qui me tenait à cœur. Je souhaitais que chaque personnage soit écrasé par un autre, à l’image des poupées russes, vous avez beau vous extirper d’un carcan, vous vous retrouverez aussitôt dans un autre, car il y a toujours quelqu’un pour vous dominer. Le premier plan du film montre le bagne et les bas-fonds. Le dernier : la puissance de l’Empire. Un grand écart à l’image de son parcours.

Vous dites aimer les personnages qui se révèlent dans l’action. En quoi est-ce le cas de Vidocq ?
C’est un homme qui dit non. En prenant son destin en main, il dit non au déterminisme social. J’aime qu’un personnage soit confronté à une situation où nécessité fait loi. Mais l’action ne m’intéresse que si elle le transforme. Vidocq est en fuite, cherche à se libérer. Très vite se pose la question du prix à payer. Pour obtenir sa lettre de grâce il a entrepris d’aider la police. Il réalise que son efficacité risque de l’enfermer dans ce rôle. Ce qui revient à quitter une prison pour une autre.

Vincent raconte qu’étant féru d’histoire, vous étiez très à cheval sur les détails…
La réalité est mon support. Les robes des femmes par exemple sont si belles et structurées que je ne vois pas ce qu’on aurait pu proposer de mieux. Cependant, Pierre-Yves Gayraud (chef des costumes), Émile Ghigo (chef décorateur) et moi-même étions d’accord pour éviter un écueil : ne mettre à l’écran que ce qui est typiquement Empire, il fallait également intégrer les époques précédentes. Durant l’Empire on peut apercevoir des meubles Louis XV, Louis XVI ou du Consulat, on fabriquait pour des générations. Certains figurants portent des vêtements datant de la Révolution française car comme aujourd’hui, on trouvait des marchands de fripes sous l’Empire. On ne jetait rien. Même chose pour le mobilier. Quant à l’architecture, subsistaient des édifices des siècles précédents.

Aviez-vous en tête un film de référence avant de vous lancer ?
Du tout ! Mon influence en la matière serait plutôt Alexandre Dumas, son univers, ses personnages et aussi les romans populaires du début du XXème siècle tels que Maurice Landay a pu en écrire. Comment traiter un personnage réel dans une fiction sans trahir l’époque ? Comment utiliser une certaine codification du roman populaire afin de l’adapter à notre dramaturgie cinématographique ?
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