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Mercredi cinéma : les films à l'affiche cette semaine dans la Vallée de Montmorency.

Publié le : 18-09-2019

Potrait de la jeune fille en feu de céline SciammaLe film de la semaine :

"Portrait de la jeune fille en feu" de Céline Sciamma avec Noémie Merlant, Adèle Haenel, Luàna Bajrami…
1770. Marianne est peintre et doit réaliser le portrait de mariage d’Héloïse, une jeune femme qui vient de quitter le couvent. Héloïse résiste à son destin d’épouse en refusant de poser. Marianne va devoir la peindre en secret. Introduite auprès d’elle en tant que dame de compagnie, elle la regarde.
> Bande annonce

 

Autres sorties à noter :

"Trois jours et une vie" de Nicolas Boukhrief avec Sandrine Bonnaire, Pablo Pauly, Charles Berling…
1999 - Olloy - Les Ardennes belges. Un enfant vient de disparaître. La suspicion qui touche tour à tour plusieurs villageois porte rapidement la communauté à incandescence. Mais un événement inattendu et dévastateur va soudain venir redistribuer les cartes du destin…
> Bande annonce

"Un jour de pluie à New York" de Woody Allen avec Timothée Chalamet, Elle Fanning, Selena Gomez…
Deux étudiants, Gatsby et Ashleigh, envisagent de passer un week-end en amoureux à New York. Mais leur projet tourne court, aussi vite que la pluie succède au beau temps… Bientôt séparés, chacun des deux tourtereaux enchaîne les rencontres fortuites et les situations insolites.
> Bande annonce

 

Retrouvez rapidement le programme des cinémas de la Vallée de Montmorency

Saint-Gratien (Les Toiles)
Franconville (cinéma Henri Langlois)
Montmorency (L'Eden)
Taverny (Studio Ciné) nouveau !
Enghien (Centre des Arts)
Enghien (Ugc)

Ermont (séances les mardis et mercredis)
Eaubonne (séances du mercredi)

Autres cinémas proches :
Epinay-sur-Seine (CGR)
Saint-Ouen l'Aumône (Utopia)
Montigny-lès-Cormeilles (Megarama)

 

Potrait de la jeune fille en feu de céline SciammaBonus : propos de Céline Sciamma, réalisatrice du film "Portrait de la jeune fille en feu"

Jusqu’alors vous étiez plutôt du côté du contemporain, une réalisatrice de notre temps. Pourquoi ce bond en arrière avec un film situé au XVIIIe siècle ?
Ce n’est pas parce que les problématiques sont anciennes qu’elles n’ont pas leur actualité. Surtout quand il s’agit d’une histoire si peu racontée. Celle des artistes femmes et même celle des femmes tout court.
Quand je me suis plongée dans la documentation j’en savais très peu sur la réalité des peintres femmes de cette époque. Je connaissais les vedettes qui attestaient de leur existence : Elisabeth Vigée Le Brun, Artemisia Gentileschi, Angelica Kauffmann. La difficulté à collecter des informations et des archives n’a pas réussi à faire longtemps écran à l’existence d’une véritable ébullition artistique féminine dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Les peintres étaient nombreuses et faisaient carrière à la faveur notamment de la mode du portrait.
Des critiques d’Art féminines, des revendications à accéder à plus d’égalité et de visibilité, tout est déjà là. Dans ce contexte une centaine de peintres femmes ont mené leurs vies et leurs carrières avec succès. Bon nombre d’entre elles sont dans les collections des grands musées. Mais on ne les a pas fait rentrer dans les récits d’Histoire.
Quand j’ai rencontré le travail de ses peintres oubliées, j’ai ressenti une grande excitation et une tristesse aussi. La tristesse de l’anonymat total de ces oeuvres condamnées au secret. Pas uniquement dans le constat de leur invisibilisation par l’histoire de l’Art, mais aussi dans ses conséquences : quand je regarde ces images elles me troublent et m’émeuvent avant tout parce qu’elles m’ont manqué.

Les interprètes sont centrales dans cet enjeu d’incarnation.
Le rôle d’Héloïse est pensé pour Adèle Haenel. Le personnage s’est écrit en s’appuyant sur toutes les qualités dont elle a fait la solide démonstration ses dernières années. Mais il s’est aussi écrit avec l’ambition d’une partition neuve pour Adèle. Des choses que l’on ne savait pas encore d’elle. Des choses que, pour certaines, j’ignorais moi-même, tout en y ayant rêvé. Le rôle est sentimental et intellectuel, et Adèle parce qu’elle travaille au vivant sans jamais cesser d’y réfléchir, a la puissance pour incarner les désirs et la pensée des désirs. Nous avons travaillé avec une très grande précision sur le plateau, notamment sur sa voix. La collaboration est au cœur du film, qui fait un sort au concept de « muse » pour chroniquer différemment le rapport de création entre celui qui regarde et celui qui est regardé. Dans notre atelier il n’y a pas de muse, il n’y a que des collaboratrices, qui s’inspirent mutuellement.

Aux côtés d’Adèle Haenel vous avez fait le choix d’un nouveau visage.
Un visage inconnu de moi mais qui n’est pas pour autant une débutante. Je pensais à l’opportunité de fiction et de croyance que créerait pour le film la rencontre totale avec une comédienne, dans la dynamique amoureuse notamment. J’avais à cœur de créer un duo, un couple de cinéma qui aurait sa part iconique donc sa part inédite. Le personnage de Marianne est de toutes les scènes et il fallait donc une comédienne très solide. Noémie Merlant est une interprète volontaire, courageuse, sentimentale. Un alliage de précision et de débordement qui a rendu passionnante l’invention du personnage qui s’est comme révélé dans le travail. Comme si cette Marianne existait vraiment quelque part. Et ça je le dois beaucoup à Noémie.
(extrait dossier de presse)

Potrait de la jeune fille en feu de céline SciammaLe film de la semaine :

"Portrait de la jeune fille en feu" de Céline Sciamma avec Noémie Merlant, Adèle Haenel, Luàna Bajrami…
1770. Marianne est peintre et doit réaliser le portrait de mariage d’Héloïse, une jeune femme qui vient de quitter le couvent. Héloïse résiste à son destin d’épouse en refusant de poser. Marianne va devoir la peindre en secret. Introduite auprès d’elle en tant que dame de compagnie, elle la regarde.
> Bande annonce

 

Autres sorties à noter :

"Trois jours et une vie" de Nicolas Boukhrief avec Sandrine Bonnaire, Pablo Pauly, Charles Berling…
1999 - Olloy - Les Ardennes belges. Un enfant vient de disparaître. La suspicion qui touche tour à tour plusieurs villageois porte rapidement la communauté à incandescence. Mais un événement inattendu et dévastateur va soudain venir redistribuer les cartes du destin…
> Bande annonce

"Un jour de pluie à New York" de Woody Allen avec Timothée Chalamet, Elle Fanning, Selena Gomez…
Deux étudiants, Gatsby et Ashleigh, envisagent de passer un week-end en amoureux à New York. Mais leur projet tourne court, aussi vite que la pluie succède au beau temps… Bientôt séparés, chacun des deux tourtereaux enchaîne les rencontres fortuites et les situations insolites.
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Retrouvez rapidement le programme des cinémas de la Vallée de Montmorency

Saint-Gratien (Les Toiles)
Franconville (cinéma Henri Langlois)
Montmorency (L'Eden)
Taverny (Studio Ciné) nouveau !
Enghien (Centre des Arts)
Enghien (Ugc)

Ermont (séances les mardis et mercredis)
Eaubonne (séances du mercredi)

Autres cinémas proches :
Epinay-sur-Seine (CGR)
Saint-Ouen l'Aumône (Utopia)
Montigny-lès-Cormeilles (Megarama)

 

Potrait de la jeune fille en feu de céline SciammaBonus : propos de Céline Sciamma, réalisatrice du film "Portrait de la jeune fille en feu"

Jusqu’alors vous étiez plutôt du côté du contemporain, une réalisatrice de notre temps. Pourquoi ce bond en arrière avec un film situé au XVIIIe siècle ?
Ce n’est pas parce que les problématiques sont anciennes qu’elles n’ont pas leur actualité. Surtout quand il s’agit d’une histoire si peu racontée. Celle des artistes femmes et même celle des femmes tout court.
Quand je me suis plongée dans la documentation j’en savais très peu sur la réalité des peintres femmes de cette époque. Je connaissais les vedettes qui attestaient de leur existence : Elisabeth Vigée Le Brun, Artemisia Gentileschi, Angelica Kauffmann. La difficulté à collecter des informations et des archives n’a pas réussi à faire longtemps écran à l’existence d’une véritable ébullition artistique féminine dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Les peintres étaient nombreuses et faisaient carrière à la faveur notamment de la mode du portrait.
Des critiques d’Art féminines, des revendications à accéder à plus d’égalité et de visibilité, tout est déjà là. Dans ce contexte une centaine de peintres femmes ont mené leurs vies et leurs carrières avec succès. Bon nombre d’entre elles sont dans les collections des grands musées. Mais on ne les a pas fait rentrer dans les récits d’Histoire.
Quand j’ai rencontré le travail de ses peintres oubliées, j’ai ressenti une grande excitation et une tristesse aussi. La tristesse de l’anonymat total de ces oeuvres condamnées au secret. Pas uniquement dans le constat de leur invisibilisation par l’histoire de l’Art, mais aussi dans ses conséquences : quand je regarde ces images elles me troublent et m’émeuvent avant tout parce qu’elles m’ont manqué.

Les interprètes sont centrales dans cet enjeu d’incarnation.
Le rôle d’Héloïse est pensé pour Adèle Haenel. Le personnage s’est écrit en s’appuyant sur toutes les qualités dont elle a fait la solide démonstration ses dernières années. Mais il s’est aussi écrit avec l’ambition d’une partition neuve pour Adèle. Des choses que l’on ne savait pas encore d’elle. Des choses que, pour certaines, j’ignorais moi-même, tout en y ayant rêvé. Le rôle est sentimental et intellectuel, et Adèle parce qu’elle travaille au vivant sans jamais cesser d’y réfléchir, a la puissance pour incarner les désirs et la pensée des désirs. Nous avons travaillé avec une très grande précision sur le plateau, notamment sur sa voix. La collaboration est au cœur du film, qui fait un sort au concept de « muse » pour chroniquer différemment le rapport de création entre celui qui regarde et celui qui est regardé. Dans notre atelier il n’y a pas de muse, il n’y a que des collaboratrices, qui s’inspirent mutuellement.

Aux côtés d’Adèle Haenel vous avez fait le choix d’un nouveau visage.
Un visage inconnu de moi mais qui n’est pas pour autant une débutante. Je pensais à l’opportunité de fiction et de croyance que créerait pour le film la rencontre totale avec une comédienne, dans la dynamique amoureuse notamment. J’avais à cœur de créer un duo, un couple de cinéma qui aurait sa part iconique donc sa part inédite. Le personnage de Marianne est de toutes les scènes et il fallait donc une comédienne très solide. Noémie Merlant est une interprète volontaire, courageuse, sentimentale. Un alliage de précision et de débordement qui a rendu passionnante l’invention du personnage qui s’est comme révélé dans le travail. Comme si cette Marianne existait vraiment quelque part. Et ça je le dois beaucoup à Noémie.
(extrait dossier de presse)

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