Sorties de la semaine : la sélection du Journal !
"Heureux comme Lazzaro" d'Alice Rohrwacher avec Adriano Tardiolo, Alba Rohrwacher, Agnese Graziani…
Lazzaro, un jeune paysan d’une bonté exceptionnelle vit à l’Inviolata, un hameau resté à l’écart du monde sur lequel règne la marquise Alfonsina de Luna.
La vie des paysans est inchangée depuis toujours, ils sont exploités, et à leur tour, ils abusent de la bonté de Lazzaro.
Un été, il se lie d’amitié avec Tancredi, le fils de la marquise. Une amitié si précieuse qu’elle lui fera traverser le temps et mènera Lazzaro au monde moderne.
Bande annonce
"Un homme pressé" de Hervé Mimran avec Fabrice Luchini, Leïla Bekhti, Rebecca Marder…
Alain est un homme d’affaires respecté et un orateur brillant. Il court après le temps. Dans sa vie, il n'y a aucune place pour les loisirs ou la famille. Un jour, il est victime d'un accident cérébral qui le stoppe dans sa course et entraîne chez lui de profonds troubles de la parole et de la mémoire. Sa rééducation est prise en charge par Jeanne, une jeune orthophoniste. À force de travail et de patience, Jeanne et Alain vont apprendre à se connaître et chacun, à sa manière, va enfin tenter de se reconstruire et prendre le temps de vivre.
Bande annonce
"Un amour impossible" de Catherine Corsini avec Virginie Efira, Niels Schneider, Camille Berthomier…
À la fin des années 50 à Châteauroux, Rachel, modeste employée de bureau, rencontre Philippe, brillant jeune homme issu d'une famille bourgeoise. De cette liaison passionnelle mais brève naîtra une petite fille, Chantal. Philippe refuse de se marier en dehors de sa classe sociale. Rachel devra élever sa fille seule. Peu importe, pour elle Chantal est son grand bonheur, c'est pourquoi elle se bat pour qu'à défaut de l'élever, Philippe lui donne son nom. Une bataille de plus de dix ans qui finira par briser sa vie et celle de sa fille.
Bande-annonce
Séance spéciale
Avant-première : "Kabullywood" de Louis Meunier (Festival "Les indés")
Vendredi 9 novembre 2018 à 20h30 - Cinéma L'Eden 5bis rue de Pontoise Montmorency.
Journée "spéciale Pierre Salvadori"
Dimanche 11 novembre 2018 – Cinéma Les Toiles place François Truffaut Saint-Gratien - Tarif pour les deux films et l’atelier : 6 €
Avant-première du film "Une intime conviction" de Antoine Raimbault avec Olivier Gourmet, Marina Foïs, Laurent Lucas et rencontre avec le réalisateur.
Lundi 12 novembre 2018 à 20h30 - Eden Montmorency 5bis rue de Pontoise Montmorency.
Avant-première du film "Les invisibles" de Louis-Julien Petit avec Audrey. Lamy, Corinne Masiero, Noémie Lvovsky, Deborah Lukumuena.
Mardi 13 novembre 2018 à 20h30 - Eden Montmorency 5bis rue de Pontoise Montmorency.
Programme des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Saint-Gratien (Les Toiles)
Franconville (cinéma Henri Langlois)
Montmorency (L'Eden)
Enghien (Centre des Arts)
Enghien (Ugc)
Ermont (séances les mardis et mercredis)
Eaubonne (séances du mercredi)
Autres cinémas proches :
Epinay-sur-Seine (CGR)
Saint-Ouen l'Aumône (Utopia)
Montigny-lès-Cormeilles (Megarama)
Bonus : propos d'Alice Rohrwacher à propos de "Heureux comme Lazzaro"
À travers les aventures de Lazzaro, je voulais raconter, de la manière la plus légère possible, avec amour et humour, la tragédie qui a dévasté mon pays, le passage d’un Moyen Âge matériel à un Moyen Âge humain : la fin de la civilisation paysanne, la migration vers la périphérie des villes de milliers de personnes qui ne connaissaient rien de la modernité, leur renoncement au peu qu’elles avaient pour avoir encore moins et décrire un monde d’exploitations poussiéreuses qui se transforment en exploitations innovantes, brillantes et attrayantes.
Sans le savoir, Lazzaro voyage dans le temps et interroge les images du présent comme une énigme, avec ses yeux bienveillants et écarquillés.
Pourquoi voyager dans le temps ? Plier les pages de l’histoire et voir, côte à côte, des époques si contradictoires et pourtant si semblables : c’est un souhait que j’ai depuis toujours, de pouvoir secouer le livre et mélanger les cartes, le cinéma le permet.
Mon histoire est fondée sur un fait réel qui m’a frappée. L’histoire d’une marquise de l’Italie centrale qui, profitant de l’isolement de certaines de ses propriétés, avait caché à ses paysans l’abolition du métayage. Quand finalement, en 1982 tous les accords de métayage encore en vigueur furent convertis en des baux ou des emplois salariés, notre Marquise fit comme si de rien n’était. Bref, ses paysans continuèrent à vivre durant plusieurs années dans une condition semi-servile alors que l’abolition du métayage transformait des siècles d’exploitation en de véritables contrats d’égal à égal, régis par les lois de l’État : une avancée majeure qui changeait des siècles d’assujettissements en un choix voulu et négociable.
L’histoire de ces paysans qui arrivèrent en retard à ce rendez-vous avec l’Histoire, et qui restèrent exclus d’une transformation, ne recueillant que les restes de ce passage retentissant, a toujours suscité en moi une infinie tendresse.
Un entrefilet dans les faits divers : « La grande duperie » oublié dès le lendemain matin, mais qu’ils ont jalousement conservé et exposé au mur, le laissant jaunir, unique témoignage d’un monde qui s’est désagrégé et les a laissés sur le bord du chemin.
(extrait dossier de presse)
Sorties de la semaine : la sélection du Journal !
"Heureux comme Lazzaro" d'Alice Rohrwacher avec Adriano Tardiolo, Alba Rohrwacher, Agnese Graziani…
Lazzaro, un jeune paysan d’une bonté exceptionnelle vit à l’Inviolata, un hameau resté à l’écart du monde sur lequel règne la marquise Alfonsina de Luna.
La vie des paysans est inchangée depuis toujours, ils sont exploités, et à leur tour, ils abusent de la bonté de Lazzaro.
Un été, il se lie d’amitié avec Tancredi, le fils de la marquise. Une amitié si précieuse qu’elle lui fera traverser le temps et mènera Lazzaro au monde moderne.
Bande annonce
"Un homme pressé" de Hervé Mimran avec Fabrice Luchini, Leïla Bekhti, Rebecca Marder…
Alain est un homme d’affaires respecté et un orateur brillant. Il court après le temps. Dans sa vie, il n'y a aucune place pour les loisirs ou la famille. Un jour, il est victime d'un accident cérébral qui le stoppe dans sa course et entraîne chez lui de profonds troubles de la parole et de la mémoire. Sa rééducation est prise en charge par Jeanne, une jeune orthophoniste. À force de travail et de patience, Jeanne et Alain vont apprendre à se connaître et chacun, à sa manière, va enfin tenter de se reconstruire et prendre le temps de vivre.
Bande annonce
"Un amour impossible" de Catherine Corsini avec Virginie Efira, Niels Schneider, Camille Berthomier…
À la fin des années 50 à Châteauroux, Rachel, modeste employée de bureau, rencontre Philippe, brillant jeune homme issu d'une famille bourgeoise. De cette liaison passionnelle mais brève naîtra une petite fille, Chantal. Philippe refuse de se marier en dehors de sa classe sociale. Rachel devra élever sa fille seule. Peu importe, pour elle Chantal est son grand bonheur, c'est pourquoi elle se bat pour qu'à défaut de l'élever, Philippe lui donne son nom. Une bataille de plus de dix ans qui finira par briser sa vie et celle de sa fille.
Bande-annonce
Séance spéciale
Avant-première : "Kabullywood" de Louis Meunier (Festival "Les indés")
Vendredi 9 novembre 2018 à 20h30 - Cinéma L'Eden 5bis rue de Pontoise Montmorency.
Journée "spéciale Pierre Salvadori"
Dimanche 11 novembre 2018 – Cinéma Les Toiles place François Truffaut Saint-Gratien - Tarif pour les deux films et l’atelier : 6 €
Avant-première du film "Une intime conviction" de Antoine Raimbault avec Olivier Gourmet, Marina Foïs, Laurent Lucas et rencontre avec le réalisateur.
Lundi 12 novembre 2018 à 20h30 - Eden Montmorency 5bis rue de Pontoise Montmorency.
Avant-première du film "Les invisibles" de Louis-Julien Petit avec Audrey. Lamy, Corinne Masiero, Noémie Lvovsky, Deborah Lukumuena.
Mardi 13 novembre 2018 à 20h30 - Eden Montmorency 5bis rue de Pontoise Montmorency.
Programme des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Saint-Gratien (Les Toiles)
Franconville (cinéma Henri Langlois)
Montmorency (L'Eden)
Enghien (Centre des Arts)
Enghien (Ugc)
Ermont (séances les mardis et mercredis)
Eaubonne (séances du mercredi)
Autres cinémas proches :
Epinay-sur-Seine (CGR)
Saint-Ouen l'Aumône (Utopia)
Montigny-lès-Cormeilles (Megarama)
Bonus : propos d'Alice Rohrwacher à propos de "Heureux comme Lazzaro"
À travers les aventures de Lazzaro, je voulais raconter, de la manière la plus légère possible, avec amour et humour, la tragédie qui a dévasté mon pays, le passage d’un Moyen Âge matériel à un Moyen Âge humain : la fin de la civilisation paysanne, la migration vers la périphérie des villes de milliers de personnes qui ne connaissaient rien de la modernité, leur renoncement au peu qu’elles avaient pour avoir encore moins et décrire un monde d’exploitations poussiéreuses qui se transforment en exploitations innovantes, brillantes et attrayantes.
Sans le savoir, Lazzaro voyage dans le temps et interroge les images du présent comme une énigme, avec ses yeux bienveillants et écarquillés.
Pourquoi voyager dans le temps ? Plier les pages de l’histoire et voir, côte à côte, des époques si contradictoires et pourtant si semblables : c’est un souhait que j’ai depuis toujours, de pouvoir secouer le livre et mélanger les cartes, le cinéma le permet.
Mon histoire est fondée sur un fait réel qui m’a frappée. L’histoire d’une marquise de l’Italie centrale qui, profitant de l’isolement de certaines de ses propriétés, avait caché à ses paysans l’abolition du métayage. Quand finalement, en 1982 tous les accords de métayage encore en vigueur furent convertis en des baux ou des emplois salariés, notre Marquise fit comme si de rien n’était. Bref, ses paysans continuèrent à vivre durant plusieurs années dans une condition semi-servile alors que l’abolition du métayage transformait des siècles d’exploitation en de véritables contrats d’égal à égal, régis par les lois de l’État : une avancée majeure qui changeait des siècles d’assujettissements en un choix voulu et négociable.
L’histoire de ces paysans qui arrivèrent en retard à ce rendez-vous avec l’Histoire, et qui restèrent exclus d’une transformation, ne recueillant que les restes de ce passage retentissant, a toujours suscité en moi une infinie tendresse.
Un entrefilet dans les faits divers : « La grande duperie » oublié dès le lendemain matin, mais qu’ils ont jalousement conservé et exposé au mur, le laissant jaunir, unique témoignage d’un monde qui s’est désagrégé et les a laissés sur le bord du chemin.
(extrait dossier de presse)
Vous appréciez le Journal de François ? Soutenez-le ! Merci.
Retourner à la page d'accueil - Retourner à la page "Cinéma"
Vous appréciez le Journal de François ? Soutenez-le ! Merci.
Aucun commentaire