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Les chroniques de Moritz : "Men sana in corpore sano".

Publié le : 26-01-2020

Gérard Pouettre

Moritz s'intéresse aux soins corporels aux effets de l’alimentation. Grâce à Gérard Pouettre (écriture) et Jean-Marie Brochard (illustration) qui veillent sur lui, Moritz nous propose une nouvelle fois son regard original et humoristique sur le monde qui l'entoure.

 

MoritzMen sana in corpore sano.

Etre attentif à son corps est devenu une injonction des sociétés modernes. Moritz a encore l’impression que les hommes ont un temps de retard. Il leur aurait suffi de regarder le soin que les chats mettent à leur toilette pour se rendre compte de l’importance des soins corporels et des effets de l’alimentation.

Pour l’alimentation, les chats sont eux aussi entrés dans la société de consommation et, de ce fait, de plus en plus dépendants des hommes. Mais Moritz ne se plaint pas des choix alimentaires de ses maitres et ne souffre pas de malnutrition.

Ce qui n’est pas le cas de nombreuses femmes dans le monde selon un rapport de l’ONU (Observatoire de la Nutrition Universelle) où Moritz a découvert le dimorphisme sexuel. Le fait que les femmes soient plus petites que les hommes viendrait en particulier de restrictions alimentaires dont elles ont toujours été victimes. Actuellement, deux fois plus de femmes que d’hommes subissent la malnutrition, la discrimination continue donc. Moritz s’est renseigné auprès de ses copines du quartier : elles ont l’impression d’être aussi bien traitées que les mâles mais l’échantillon est réduit.

Cependant, le mal qui guette le plus une partie de l’humanité est l’obésité. Un comté anglais avait jusqu’à présent réussi à refuser tous les fast food mais Moritz vient d’entendre sur RFM (Radio Fast-food et Malbouffe) qu’ils se sont résignés à accueillir le premier McDonald’s. Les habitants pourront laisser libre cours à leur nostalgie en apprenant que l’homme cuisinait déjà des légumes il y a 170.000 ans selon une découverte récente en Afrique.

Moritz se sent plus concerné par la cenosillicaphobie. En langage chat, c’est la phobie de la gamelle vide. Pour les humains, il s’agit de la phobie du verre vide, qui est parait-il très répandue, et traduit l’angoisse de ne pas pouvoir boire à sa soif. Une partie des déplacements de Moritz s’explique par une angoisse du même type.

Tandis que d’autres individus sont touchés par la bigorexie. Sur Chatnel  Sport, des accros au sport ont parlé de leur addiction ainsi dénommée. Leur dépendance à la performance et au culte de leur corps peut avoir des effets néfastes sur leur santé. Moritz n’a pas eu besoin de se poser la question de cette addiction.

Si l’on est possédé par le démon de la course ou de la musculation, mais surtout par des puissances plus démoniaques, on peut se rendre en Inde, à la faculté ayurvédique de Bénarès, pour être soigné par les médecins issus d’un enseignement de bhoot vidya, science du paranormal. Moritz pense que la Chathérapie peut aussi être efficace et pourrait proposer ses services.

Un autre effet des addictions est de faire monter la température du corps. Or sur ARTE (Attention aux Risques de Température Elevée), une étude américaine explique que 37 degrés est une température trop élevée et qu’heureusement elle a tendance à baisser, en même temps que la terre se réchauffe. Moritz s’est renseigné sur la température moyenne des chats : entre 38.5 et 39 degrés. Inquiet, il passe un peu plus de temps dehors ; disons 10 minutes.

Pour tous ceux qui sont soucieux de leur état de santé, de leur équilibre, une solution facile sera bientôt à portée de main : la consultation médicale avec un robot. Grâce à son intelligence artificielle Julia vous dira ce qu’il faut faire. Même s’il y va à reculons, Moritz préfère encore le vrai vétérinaire, il n’a pas envie d’être palpé par un robot.

Gérard Pouettre

Moritz s'intéresse aux soins corporels aux effets de l’alimentation. Grâce à Gérard Pouettre (écriture) et Jean-Marie Brochard (illustration) qui veillent sur lui, Moritz nous propose une nouvelle fois son regard original et humoristique sur le monde qui l'entoure.

 

MoritzMen sana in corpore sano.

Etre attentif à son corps est devenu une injonction des sociétés modernes. Moritz a encore l’impression que les hommes ont un temps de retard. Il leur aurait suffi de regarder le soin que les chats mettent à leur toilette pour se rendre compte de l’importance des soins corporels et des effets de l’alimentation.

Pour l’alimentation, les chats sont eux aussi entrés dans la société de consommation et, de ce fait, de plus en plus dépendants des hommes. Mais Moritz ne se plaint pas des choix alimentaires de ses maitres et ne souffre pas de malnutrition.

Ce qui n’est pas le cas de nombreuses femmes dans le monde selon un rapport de l’ONU (Observatoire de la Nutrition Universelle) où Moritz a découvert le dimorphisme sexuel. Le fait que les femmes soient plus petites que les hommes viendrait en particulier de restrictions alimentaires dont elles ont toujours été victimes. Actuellement, deux fois plus de femmes que d’hommes subissent la malnutrition, la discrimination continue donc. Moritz s’est renseigné auprès de ses copines du quartier : elles ont l’impression d’être aussi bien traitées que les mâles mais l’échantillon est réduit.

Cependant, le mal qui guette le plus une partie de l’humanité est l’obésité. Un comté anglais avait jusqu’à présent réussi à refuser tous les fast food mais Moritz vient d’entendre sur RFM (Radio Fast-food et Malbouffe) qu’ils se sont résignés à accueillir le premier McDonald’s. Les habitants pourront laisser libre cours à leur nostalgie en apprenant que l’homme cuisinait déjà des légumes il y a 170.000 ans selon une découverte récente en Afrique.

Moritz se sent plus concerné par la cenosillicaphobie. En langage chat, c’est la phobie de la gamelle vide. Pour les humains, il s’agit de la phobie du verre vide, qui est parait-il très répandue, et traduit l’angoisse de ne pas pouvoir boire à sa soif. Une partie des déplacements de Moritz s’explique par une angoisse du même type.

Tandis que d’autres individus sont touchés par la bigorexie. Sur Chatnel  Sport, des accros au sport ont parlé de leur addiction ainsi dénommée. Leur dépendance à la performance et au culte de leur corps peut avoir des effets néfastes sur leur santé. Moritz n’a pas eu besoin de se poser la question de cette addiction.

Si l’on est possédé par le démon de la course ou de la musculation, mais surtout par des puissances plus démoniaques, on peut se rendre en Inde, à la faculté ayurvédique de Bénarès, pour être soigné par les médecins issus d’un enseignement de bhoot vidya, science du paranormal. Moritz pense que la Chathérapie peut aussi être efficace et pourrait proposer ses services.

Un autre effet des addictions est de faire monter la température du corps. Or sur ARTE (Attention aux Risques de Température Elevée), une étude américaine explique que 37 degrés est une température trop élevée et qu’heureusement elle a tendance à baisser, en même temps que la terre se réchauffe. Moritz s’est renseigné sur la température moyenne des chats : entre 38.5 et 39 degrés. Inquiet, il passe un peu plus de temps dehors ; disons 10 minutes.

Pour tous ceux qui sont soucieux de leur état de santé, de leur équilibre, une solution facile sera bientôt à portée de main : la consultation médicale avec un robot. Grâce à son intelligence artificielle Julia vous dira ce qu’il faut faire. Même s’il y va à reculons, Moritz préfère encore le vrai vétérinaire, il n’a pas envie d’être palpé par un robot.

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