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Les Amis de la Médiathèque de Saint-Leu-la-Forêt mettent à l'honneur la référence des journalistes : Albert Londres !

Publié le : 21-11-2016

Conférence sur Albert LondresBravo aux Amis de la Médiathèque de Saint-Leu-la-Forêt pour cette bonne ide : consacrer une conférence à Albert Londres, le célèbre reporter devenu une référence dans le monde du journalisme.
Jean-Luc Riou nous donne quelques repères pour situer la carrière d'Albert Londres :
Rendu célèbre par ses articles et ses récits de voyages, publiés au début du siècle dans Le Matin, Le Petit Journal, Le Quotidien ou Le Petit Parisien, celui qui signa son premier article en 1914 a marqué plusieurs générations de journalistes.
Albert Londres (1884-1932) a couvert la Grande Guerre, la conquête de Fiume par d’Annunzio, la Révolution russe, le Tour de France cycliste, les chaos de la République chinoise, le scandale du bagne de Cayenne, les bataillons disciplinaires d’Afrique du Nord, la condition des aliénés dans les asiles de France, et l’évasion du forçat Dieudonné, la traite des noirs en Afrique et la traite des blanches en Argentine, les pêcheurs de perles de Djibouti et les terroristes dans les Balkans...
Depuis 1933, le prix Albert-Londres récompense chaque année les meilleurs journalistes francophones. Un deuxième prix a été créé en 1985 pour le monde de l’audiovisuel.

Le journaliste et romancier Pierre Assouline évoque aussi Albert Londres :
« Depuis plus d'un demi-siècle, le nom d'Albert Londres est synonyme de mythe. Ce journaliste hors pair a su donner ses lettres de noblesse à une profession qui expédie, de par le monde, charognards impénitents, vagabonds internationaux et flâneurs salariés du reportage au long cours.
En quittant Vichy pour Lyon puis Paris au début de ce siècle, alors qu'il n'avait pas vingt ans, Albert Londres voulait être poète. Il le restera toute sa vie, à sa manière. Après avoir fait ses classes comme échotier parlementaire, il signa son premier article en 1914. Ce fut le coup d'envoi d'une carrière exemplaire qui lui fit parcourir le monde en long, en large et surtout en travers.
La Grande Guerre sur tous ses fronts stratégiques et la conquête de Fiume par d'Annunzio, la Révolution russe et le Tour de France cycliste, la République chinoise en folie et le scandale du bagne de Cayenne, les bataillons disciplinaires d'Afrique du Nord et la condition des aliénés dans les asiles de France, Marseille la nouvelle Babel et l'évasion du forçat Dieudonné, la traite des noirs en Afrique et la traite des blanches en Argentine, les pêcheurs de perles de Djibouti et les terroristes dans les Balkans...
Pendant dix-huit ans, Albert Londres n'a pas soufflé. Il ne posait sa valise que pour voir sa fille et ses parents, à Paris et à Vichy, ses escales préférées. Jusqu'au dernier voyage qui le mena en Chine en 1932 pour une enquête explosive (contrebande d'armes ? trafic de drogue ?) dont il ne révéla rien à personne. Il a emporté son secret avec lui, sur la route du retour, en périssant lors de l'incendie du paquebot George Philippar, Albert Londres ayant été aussi parallèlement, à sa manière, "un agent de renseignements". Son épopée est celle des chefs d'Etats et des parias, des révolutionnaires et des généraux, des rois déchus et des trafiquants. »

Et laissons le dernier mot à Albert Londres lui-même :
« Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus que de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie »

Samedi 26 novembre 2016 à 17h - Médiathèque Georges Pompidou 6 avenue de Diablots Saint-Leu-la-Forêt – entrée libre.

Conférence sur Albert LondresBravo aux Amis de la Médiathèque de Saint-Leu-la-Forêt pour cette bonne ide : consacrer une conférence à Albert Londres, le célèbre reporter devenu une référence dans le monde du journalisme.
Jean-Luc Riou nous donne quelques repères pour situer la carrière d'Albert Londres :
Rendu célèbre par ses articles et ses récits de voyages, publiés au début du siècle dans Le Matin, Le Petit Journal, Le Quotidien ou Le Petit Parisien, celui qui signa son premier article en 1914 a marqué plusieurs générations de journalistes.
Albert Londres (1884-1932) a couvert la Grande Guerre, la conquête de Fiume par d’Annunzio, la Révolution russe, le Tour de France cycliste, les chaos de la République chinoise, le scandale du bagne de Cayenne, les bataillons disciplinaires d’Afrique du Nord, la condition des aliénés dans les asiles de France, et l’évasion du forçat Dieudonné, la traite des noirs en Afrique et la traite des blanches en Argentine, les pêcheurs de perles de Djibouti et les terroristes dans les Balkans...
Depuis 1933, le prix Albert-Londres récompense chaque année les meilleurs journalistes francophones. Un deuxième prix a été créé en 1985 pour le monde de l’audiovisuel.

Le journaliste et romancier Pierre Assouline évoque aussi Albert Londres :
« Depuis plus d'un demi-siècle, le nom d'Albert Londres est synonyme de mythe. Ce journaliste hors pair a su donner ses lettres de noblesse à une profession qui expédie, de par le monde, charognards impénitents, vagabonds internationaux et flâneurs salariés du reportage au long cours.
En quittant Vichy pour Lyon puis Paris au début de ce siècle, alors qu'il n'avait pas vingt ans, Albert Londres voulait être poète. Il le restera toute sa vie, à sa manière. Après avoir fait ses classes comme échotier parlementaire, il signa son premier article en 1914. Ce fut le coup d'envoi d'une carrière exemplaire qui lui fit parcourir le monde en long, en large et surtout en travers.
La Grande Guerre sur tous ses fronts stratégiques et la conquête de Fiume par d'Annunzio, la Révolution russe et le Tour de France cycliste, la République chinoise en folie et le scandale du bagne de Cayenne, les bataillons disciplinaires d'Afrique du Nord et la condition des aliénés dans les asiles de France, Marseille la nouvelle Babel et l'évasion du forçat Dieudonné, la traite des noirs en Afrique et la traite des blanches en Argentine, les pêcheurs de perles de Djibouti et les terroristes dans les Balkans...
Pendant dix-huit ans, Albert Londres n'a pas soufflé. Il ne posait sa valise que pour voir sa fille et ses parents, à Paris et à Vichy, ses escales préférées. Jusqu'au dernier voyage qui le mena en Chine en 1932 pour une enquête explosive (contrebande d'armes ? trafic de drogue ?) dont il ne révéla rien à personne. Il a emporté son secret avec lui, sur la route du retour, en périssant lors de l'incendie du paquebot George Philippar, Albert Londres ayant été aussi parallèlement, à sa manière, "un agent de renseignements". Son épopée est celle des chefs d'Etats et des parias, des révolutionnaires et des généraux, des rois déchus et des trafiquants. »

Et laissons le dernier mot à Albert Londres lui-même :
« Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus que de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie »

Samedi 26 novembre 2016 à 17h - Médiathèque Georges Pompidou 6 avenue de Diablots Saint-Leu-la-Forêt – entrée libre.

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