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Humour : "La Beauté, Recherche & Développements"

Vendredi 27 mai 2016
Franconville

La compagnie Batala aborde un thème indémodable qui a traversé les siècles jusqu’à nous : la beauté. Vous pensez pouvoir la définir ? En êtes-vous si sûr ?

Présentation du spectacle (extrait de la brochure culturelle)
Ce spectacle totalement loufoque met en scène deux femmes, Brigitte et Nicole, jupes en dessous du genou, chemisiers bleus, dimettes et perruques blonde ou rousse, à mi-chemin entre "Les Demoiselles de Rochefort" et les mannequins siliconés des magasins.
Les deux conférencières improvisées embarquent le public dans une explication improbable de la Beauté, un parcours imaginaire délirant à travers l’origine du monde, la salle des premières fois, ou autres labyrinthes. Car forcément, elles s’y perdent !
Co-écrit par Florence Muller et Eric Verdin, ce spectacle est né de réflexions vécues, incitant la comédienne à recourir à de légères - bien sûr - rectifications chirurgicales afin de préserver sa beauté.
Un résultat drolatique, non sans rappeler les Deschiens ou Pierre Desproges, ou comment traiter par l’absurde d’un sujet de société.

Spectacle de Florence Muller et Eric Verdin - Co-mise en scène : Pierre Poirot
Avec : Lila Redouane et Florence Muller

 

Bonus : entretien avec Eric Verdin et Florence Muller

Deux femmes nous font visiter un lieu consacré à la beauté, et tout dérape… est-ce une conférence ? Un numéro de clowns ? Un cabaret ? Du café-théâtre ? Une performance ?

Éric Verdin : C’est un « Parcours Beauté » plutôt accidenté dans un dédale de couloirs, de salles, de précipices, de prairies et de refuges. Deux guides, elles-mêmes un peu cabossées, y transbahutent un petit groupe, le public, avec plus ou moins de bonheur. Parfois elles s’y perdent, parfois on s’y retrouve

Comment s’est écrit le spectacle ? Par improvisation ? D’après une trame, une thématique ? Qui a fait quoi ?

Florence Muller : Nous sommes partis du seul mot « Beauté ». On a glané des éléments un peu partout : chez un agrégé de philosophie, un boucher, avec des dictionnaires, dans des salons de beauté et des musées, on a posé à notre entourage les mêmes questions que celles des petits papiers distribués au début du spectacle, etc… Puis on a assemblé notre puzzle jusqu’à ce que sa forme nous corresponde.

Éric Verdin : On écrit seul ou à deux sur une idée ou une envie, on improvise, on se le joue l’un à l’autre, on réécrit, on coupe dès que c’est explicatif. Parfois on teste des séquences en public. Il y avait aussi l’envie d’un plateau vide, où donc tout serait possible : il suffirait de l’imaginer.

Le sujet de la pièce, qu’est-ce que c’est ? La beauté ? La recherche ? Le développement ? Que raconte-t-elle ?

Florence Muller : Il y a quelques années, on m’a amicalement conseillé de me faire retoucher parce que je commençais à faire mon âge et moi, bêtement, j’avais oublié qu’une actrice ça ne doit pas vieillir. Surtout si c’est une femme. Je ne pensais pas que ça viendrait si tôt, je n’ai pas su quoi répondre. Du coup ça m’a donné envie d’écrire sur la beauté.

Éric Verdin : Et même, n’ayons pas peur des mots : sur l’esthétique. Mais du point de vue chirurgie.

Florence Muller : Mais c’est aussi un jeu de l’oie pratiqué par deux dindes.

Éric Verdin : Le titre est soit un oxymore, soit une énigme, soit son indice. Comme on voudra.

Florence Muller : Pour nous la beauté n’est liée ni à l’apparence ni aux diverses modes. Elle ne nous semble ni jolie, ni sage, ni propre. Bien au contraire. Elle est surprenante, déstabilisante, chaotique.

Éric Verdin : C’est une expérience à la fois sensible et spirituelle qui nous permet de saisir autrement qu’avec la seule raison. Qui peut vraiment nous bouleverser, nous métamorphoser.

Florence Muller : Mais elle nécessite une forme d’abandon. Il faut faire confiance, prendre le risque de lâcher prise, d’aller vers l’inconnu, de ne plus savoir où l’on met les pieds, ce qui d’ailleurs arrive proprement à nos deux personnages.

Éric Verdin : On a beaucoup de tendresse pour Brigitte et Nicole, parce qu’elles nous ressemblent. Elles représentent une humanité brinquebalante qui, entre la dictature du jeunisme et l’inquiétude du temps qui passe, ne cesse de se casser la margoulette, mais essaie tant bien que mal de se relever, décide malgré tout de continuer.
(extrait dossier de presse – propos recueillis par Pierre Notte)

Vendredi 27 mai 2016 à 21h - Espace Saint-Exupéry, Théâtre Jean Cocteau, 32 bis rue de la Station, Franconville – Tarif : 19€, réduit : 15€. Renseignements et réservations : 01 39 32 66

Vendredi 27 mai 2016
Franconville

La compagnie Batala aborde un thème indémodable qui a traversé les siècles jusqu’à nous : la beauté. Vous pensez pouvoir la définir ? En êtes-vous si sûr ?

Présentation du spectacle (extrait de la brochure culturelle)
Ce spectacle totalement loufoque met en scène deux femmes, Brigitte et Nicole, jupes en dessous du genou, chemisiers bleus, dimettes et perruques blonde ou rousse, à mi-chemin entre "Les Demoiselles de Rochefort" et les mannequins siliconés des magasins.
Les deux conférencières improvisées embarquent le public dans une explication improbable de la Beauté, un parcours imaginaire délirant à travers l’origine du monde, la salle des premières fois, ou autres labyrinthes. Car forcément, elles s’y perdent !
Co-écrit par Florence Muller et Eric Verdin, ce spectacle est né de réflexions vécues, incitant la comédienne à recourir à de légères - bien sûr - rectifications chirurgicales afin de préserver sa beauté.
Un résultat drolatique, non sans rappeler les Deschiens ou Pierre Desproges, ou comment traiter par l’absurde d’un sujet de société.

Spectacle de Florence Muller et Eric Verdin - Co-mise en scène : Pierre Poirot
Avec : Lila Redouane et Florence Muller

 

Bonus : entretien avec Eric Verdin et Florence Muller

Deux femmes nous font visiter un lieu consacré à la beauté, et tout dérape… est-ce une conférence ? Un numéro de clowns ? Un cabaret ? Du café-théâtre ? Une performance ?

Éric Verdin : C’est un « Parcours Beauté » plutôt accidenté dans un dédale de couloirs, de salles, de précipices, de prairies et de refuges. Deux guides, elles-mêmes un peu cabossées, y transbahutent un petit groupe, le public, avec plus ou moins de bonheur. Parfois elles s’y perdent, parfois on s’y retrouve

Comment s’est écrit le spectacle ? Par improvisation ? D’après une trame, une thématique ? Qui a fait quoi ?

Florence Muller : Nous sommes partis du seul mot « Beauté ». On a glané des éléments un peu partout : chez un agrégé de philosophie, un boucher, avec des dictionnaires, dans des salons de beauté et des musées, on a posé à notre entourage les mêmes questions que celles des petits papiers distribués au début du spectacle, etc… Puis on a assemblé notre puzzle jusqu’à ce que sa forme nous corresponde.

Éric Verdin : On écrit seul ou à deux sur une idée ou une envie, on improvise, on se le joue l’un à l’autre, on réécrit, on coupe dès que c’est explicatif. Parfois on teste des séquences en public. Il y avait aussi l’envie d’un plateau vide, où donc tout serait possible : il suffirait de l’imaginer.

Le sujet de la pièce, qu’est-ce que c’est ? La beauté ? La recherche ? Le développement ? Que raconte-t-elle ?

Florence Muller : Il y a quelques années, on m’a amicalement conseillé de me faire retoucher parce que je commençais à faire mon âge et moi, bêtement, j’avais oublié qu’une actrice ça ne doit pas vieillir. Surtout si c’est une femme. Je ne pensais pas que ça viendrait si tôt, je n’ai pas su quoi répondre. Du coup ça m’a donné envie d’écrire sur la beauté.

Éric Verdin : Et même, n’ayons pas peur des mots : sur l’esthétique. Mais du point de vue chirurgie.

Florence Muller : Mais c’est aussi un jeu de l’oie pratiqué par deux dindes.

Éric Verdin : Le titre est soit un oxymore, soit une énigme, soit son indice. Comme on voudra.

Florence Muller : Pour nous la beauté n’est liée ni à l’apparence ni aux diverses modes. Elle ne nous semble ni jolie, ni sage, ni propre. Bien au contraire. Elle est surprenante, déstabilisante, chaotique.

Éric Verdin : C’est une expérience à la fois sensible et spirituelle qui nous permet de saisir autrement qu’avec la seule raison. Qui peut vraiment nous bouleverser, nous métamorphoser.

Florence Muller : Mais elle nécessite une forme d’abandon. Il faut faire confiance, prendre le risque de lâcher prise, d’aller vers l’inconnu, de ne plus savoir où l’on met les pieds, ce qui d’ailleurs arrive proprement à nos deux personnages.

Éric Verdin : On a beaucoup de tendresse pour Brigitte et Nicole, parce qu’elles nous ressemblent. Elles représentent une humanité brinquebalante qui, entre la dictature du jeunisme et l’inquiétude du temps qui passe, ne cesse de se casser la margoulette, mais essaie tant bien que mal de se relever, décide malgré tout de continuer.
(extrait dossier de presse – propos recueillis par Pierre Notte)

Vendredi 27 mai 2016 à 21h - Espace Saint-Exupéry, Théâtre Jean Cocteau, 32 bis rue de la Station, Franconville – Tarif : 19€, réduit : 15€. Renseignements et réservations : 01 39 32 66

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