Nous retrouvons notre cher André Monneau qui nous conte tout au long de l'année l'histoire de la Forêt de Montmorency. Il est resté attablé au "Bouquet de la Vallée" et évoque avec nous quelques anecdotes liées à l'établissement.
Comme nous l'avons vu (voir article), le "Bouquet de la Vallée" attirait de nombreux touristes. Il est vrai que la presse était très élogieuse avec l'établissement et son responsable Marius Papaut.
Par exemple, le 5 octobre 1901, le journal La Tribune mentionnait l'auberge dans sa rubrique "Échos" : « La forêt se teinte de rouille et voilà que des futaies se dégage, capiteux, le parfum des feuilles qui meurent. D’Enghien, de Montmorency et de Paris les amoureux de la belle nature s’en vont à Montlignon, au "Bouquet de la Vallée", et arrosent des repas délicats de certain vin gris de Saint-Prix que Papaut, le maître de céans, ne verse qu’aux amis. Et l’on déjeune et l’on goûte à l’ombre du chêne célèbre où sont inscrits les fameux vers. »
En effet, près de l'entrée se trouvait un chêne plusieurs fois centenaire sur lequel on pouvait encore lire en 1950 :
Ma taille, douze pieds, ma hauteur, vingt-six mètres,
Chêne, voilà mon nom. Mon âge, trois cents ans,
J'eus les Montmorency, puis les Condé pour maîtres,
Aujourd'hui restaurant, je suis tout aux clients. »
Le patron : Marius Papaut.
Aujourd'hui, le restaurant du "Bouquet de la Vallée" est devenue une propriété privée et le chêne a été abattu il y a quelques années.
Enfin, rappelons qu'à plusieurs reprises, le Conseil municipal a l'ambition de relier par une ligne de chemin de fer la gare d'Ermont-Eaubonne au "Bouquet de la Vallée" via le château de la Chasse. Ce projet échoue sous l'opposition de plusieurs grands propriétaires de Montlignon !
Nous retrouvons notre cher André Monneau qui nous conte tout au long de l'année l'histoire de la Forêt de Montmorency. Il est resté attablé au "Bouquet de la Vallée" et évoque avec nous quelques anecdotes liées à l'établissement.
Comme nous l'avons vu (voir article), le "Bouquet de la Vallée" attirait de nombreux touristes. Il est vrai que la presse était très élogieuse avec l'établissement et son responsable Marius Papaut.
Par exemple, le 5 octobre 1901, le journal La Tribune mentionnait l'auberge dans sa rubrique "Échos" : « La forêt se teinte de rouille et voilà que des futaies se dégage, capiteux, le parfum des feuilles qui meurent. D’Enghien, de Montmorency et de Paris les amoureux de la belle nature s’en vont à Montlignon, au "Bouquet de la Vallée", et arrosent des repas délicats de certain vin gris de Saint-Prix que Papaut, le maître de céans, ne verse qu’aux amis. Et l’on déjeune et l’on goûte à l’ombre du chêne célèbre où sont inscrits les fameux vers. »
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Ma taille, douze pieds, ma hauteur, vingt-six mètres,
Chêne, voilà mon nom. Mon âge, trois cents ans,
J'eus les Montmorency, puis les Condé pour maîtres,
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