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Faisons vivre les semences, faisons revenir les plantes anciennes dans nos jardins, dans nos cultures, dans notre assiette !

Publié le : 05-12-2013

David Gabelin

David Gabelin, "notre" maitre composteur, nous explique aujourd'hui l'importance de la sauvegarde des semences. Comme à son habitude, de manière très engagée et convaincue, il va nous poser les bonnes questions et nous donner quelques conseils bienvenus. N'hésitez pas à déposer un commentaire, une question à la fin de l'article.

 

Faisons vivre les semences, faisons revenir les plantes anciennes dans nos jardins, dans nos cultures, dans notre assiette !

Autonomie alimentaire... cela vous dit quelque chose ? Que se cache-t-il derrière ces deux mots ?
La triste réalité, c'est que malgré les productions agricoles de notre pays souvent pléthoriques, aucune région de France n'est autonome en aliments de base en cas de crise grave. En cas de crise des transports, en cas de crise grave du pétrole par exemple. Les grandes villes sont directement menacées par les problèmes d'approvisionnement (trois jours maximum avant rupture des stocks dans les supermarchés), et la spécialisation de chaque région de France fait qu'aucune d'entre elle ne serait apte à subvenir aux besoins de sa population en cas de blocage durable. Des rapports officiels le confirment.

Autonomie, cela veut d'abord dire responsabilité individuelle et collective ; cela veut dire capacité à  produire et à échanger rapidement en circuit court les denrées alimentaires de base.
Autonomie alimentaire, cela veut dire que nous devons laisser aux autres peuples la possibilité d'exiger les mêmes droits fondamentaux (et les autres ! Évidemment). Des pays entiers aujourd'hui souffrent de famine parce que leurs terres arables ne servent plus à produire la nourriture de base mais des agro-carburants, des huiles de palme... Accepterions nous de voir nos plus belles forêts de France rasées pour y voir pousser la désespérante vue d'un élevage de palmiers ? Accepterions nous de voir nos terres vendues pour que d'autres pays puissent nourrir leur population ?

Déforestation massive de forêts primaires, lessivage des sols, perte de biodiverstié, extinction d'espèces endémiques... ravages provoqués par des choix de vie dans les pays industrialisés au détriment des populations locales et de l'environnement.
Pour que la mondialisation batte son plein, la France ne donne pas sa part aux chiens, et produit trop, trop spécifique et exporte beaucoup. Pour que cela soit rentable (compte tenu de toute la machinerie agro-industrielle), il faut de grandes monocultures, des espèces transformées, un sol sur-sollicité et s'épuisant très vite. Conséquences immédiates :
1. déboisement et regroupement de grandes parcelles (pertes en biodiversité)
2. appauvrissement des cultures et des espèces (augmentation des risques alimentaires par diminution des espèces ancestrales et adaptées par des millénaires d'évolution naturelle)
3. augmentation des lessivages des sols
4. sols surdosés en produits chimiques de toutes sortes
5. travail et mécanisation du sol très importants (déstructuration à long terme des couches du sol, perte de biodiversité des sols, mort du sol)
On pourrait en citer d'autres... cette liste devrait suffire à comprendre l'urgence de changer de mode production, et évidemment, de mode de consommation de nos denrées alimentaires.

photo issue du site de la ferme Sainte MartheLe rapport avec la conservation des espèces végétales ? On le devine rapidement. Aujourd'hui, sous la pression de groupes et de lobbies aux intérêts purement spéculatifs, les instances dirigeantes et quelques firmes se partagent ce qui nous appartient en propre : notre alimentation. On voit donc un journal officiel des Semences interdire les espèces sauvages, naturelles, anciennes et même pour certaines, traditionnelles, mais bien sûr, ce n'est pas dit en ces termes... La part des semences BIO est réduite à sa portion congrue. Allez donc voir le catalogue des semences modifiées de tous les grands semenciers (voir l'article n°1) ! Puis après cela, allez voir celui de la Ferme de Sainte-Marthe (ne produisant que des espèces BIO « autorisées au journal officiel », Biaugerme. Enfin, faites un tour sur le site de Kokopelli. Voyez le procès qu'on leur fait, c'est édifiant.

Savez-vous comment ces lobbies ont réussi à interdire aux fermiers de reproduire et de sélectionner leurs propres semences produites sur place ? Allez voir la dernière loi sur les semences de ferme. Le système est quasiment verrouillé. Même le jardinier amateur n'aura plus le droit de semer, de récolter des graines qui n'auront pas été autorisées. Concevez-vous le plan d'ensemble qui a été mis en place depuis des dizaines d'années par les grandes firmes ?
Pourquoi le fermier doit-il pouvoir sélectionner lui-même ses semences ? Parce qu'il est le mieux placé pour savoir ce qui fonctionne bien dans ses parcelles, les croisements qu'il peut tenter pour améliorer naturellement ses espèces, parce que ses semences sont adaptées à son milieu. Les variétés anciennes sont issues de ces siècles d'expériences, de croisements naturels au champ, et c'est ce qui a donné cette variété, cette diversité, et des espèces locales parfaitement adaptées.

Encore une fois, notre liberté fondamentale est atteinte au cœur. Pour autant nous pouvons et devons réagir, et lutter chacun à notre niveau pour que les espèces anciennes et naturelles soient sauvegardées, semées, récoltées... libérées, en sorte. Nous souffrons et souffrirons bientôt tous de cette immense perte de biodiversité. L'être humain a évolué en même temps que ces espèces nourricières, son corps est adapté à leur consommation, à leurs bienfaits, qu'aucun produit de synthèse ne pourra jamais substituer.

Une semence ancienne ou traditionnelle est seule apte à se reproduire et à redonner des plants sains. Les semences des grands groupes sont au contraire transformées, rendues stériles pour que chaque année, le fermier, l'agriculteur, l'amateur soient obligés de payer pour obtenir le droit fondamental de se nourrir ! Voilà le tour de passe-passe qui est aujourd'hui si bien enclenché que nous ne pourrons bientôt plus nous révolter que dans l'arrière-cour de notre jardin, en secret, en échangeant à la sauvette des graines interdites, parce que naturelles, gratuites, nous rendant libres !

Chacun peut, exigeant lors de ses achats en fruits et légumes, faire peser la balance en faveur d'une agriculture de proximité utilisant des graines et des semences naturelles. Chacun peut dans le secret de son jardin cultiver et préparer de nouvelles graines saines. Chacun peut échanger avec son voisin, ses amis, lors d'une bourse aux graines (normalement illégale, au regard du journal officiel des semences). Faisons vivre les semences, faisons photo issue du site Bio Germerevenir les plantes anciennes dans nos jardins, dans nos cultures, dans notre assiette. Nous en redécouvrirons les saveurs, les bienfaits, leur robustesse aux maladies, aux intempéries, leur productivité. Les espèces qui disparaissent ne pourront plus revenir, car les dernières graines, les derniers exemplaires auront disparu.

Nous pouvons ainsi redécouvrir les légumes perpétuels, l'art de récolter ses graines pour les resemer et les échanger ; redécouvrons également les espèces locales de pommes, de prunes, de poires... les espèces condimentaires, les plantes sauvages comestibles et aux vertus diverses.
Je ne sais pas pour vous, mais je n'ai pas envie prochainement d'avoir à aller dans un musée pour regarder les légumes fossiles si beaux, si variés... mais morts et inutiles, et revenir triste chez moi manger mon poulet aux hormones, ma soupe chimique, et un dessert coloré enrichi aux huiles de palme ! Ma bouche et mes papilles se souviennent du temps des cerises de juin, des tartes aux framboises et aux fraises des bois, des pommes cueillies au verger, des compotes et des confitures maison ; des petites pommes de terre nouvelles accompagnées d'une simple salade, des soupes aux 8 légumes de l'hiver qui réchauffent et réconfortent...
Mon corps se souvient des choses simples et bonnes qu'il a mangées par le passé. Vous comme moi, avons-nous vraiment envie de ne faire que nous souvenir ?

Pour peu que l'on possède un jardin, un terrain, ou que l'on ait la possibilité d'être dans un jardin familial, ouvrier, partagé, nous pouvons agir :
1. acheter des graines bio, des graines d'espèces anciennes et traditionnelle
2. récolter, conserver et échanger les semences issues de nos cultures
3. organiser des événements d'échange comme une bourse aux graines permanente
4. monter des projets de jardin partagé avec notre ville
5. acquérir des graines à reproduire, et les renvoyer à Kokopelli notamment, pour que d'autres peuples puissent se nourrir et reproduire les semences libres de droit et sortir de l'étranglement auquel les soumettent les grandes firmes
6. revenir à une gestion saine de nos potagers
7. acquérir des techniques simples de sauvegarde de la biodiversité autour de nous
8. encourager par une AMAP un producteur local et l'aider ainsi à se convertir dans ses pratiques
9. pourquoi pas créer une dynamique sur l'espace public ou un projet de quartier, comme cet exemple anglo-saxon de « Incroyables comestibles » qui commence à se montrer en France aussi

Planter une graine, c'est si simple que n'importe qui peut le faire. Une fois encore, l'autonomie, c'est reprendre le pouvoir sur un droit qu'on nous enlève, une liberté qu'on nous vole. Le contraire ? L'aliénation, la dépendance, la soumission au régime totalitaire des lobbies semenciers. On peut choisir.

Prochain article à paraître : les légendes urbaines du compost, ou comment éviter quelques clichés tenaces mais totalement faux.

David Gabelin

David Gabelin, "notre" maitre composteur, nous explique aujourd'hui l'importance de la sauvegarde des semences. Comme à son habitude, de manière très engagée et convaincue, il va nous poser les bonnes questions et nous donner quelques conseils bienvenus. N'hésitez pas à déposer un commentaire, une question à la fin de l'article.

 

Faisons vivre les semences, faisons revenir les plantes anciennes dans nos jardins, dans nos cultures, dans notre assiette !

Autonomie alimentaire... cela vous dit quelque chose ? Que se cache-t-il derrière ces deux mots ?
La triste réalité, c'est que malgré les productions agricoles de notre pays souvent pléthoriques, aucune région de France n'est autonome en aliments de base en cas de crise grave. En cas de crise des transports, en cas de crise grave du pétrole par exemple. Les grandes villes sont directement menacées par les problèmes d'approvisionnement (trois jours maximum avant rupture des stocks dans les supermarchés), et la spécialisation de chaque région de France fait qu'aucune d'entre elle ne serait apte à subvenir aux besoins de sa population en cas de blocage durable. Des rapports officiels le confirment.

Autonomie, cela veut d'abord dire responsabilité individuelle et collective ; cela veut dire capacité à  produire et à échanger rapidement en circuit court les denrées alimentaires de base.
Autonomie alimentaire, cela veut dire que nous devons laisser aux autres peuples la possibilité d'exiger les mêmes droits fondamentaux (et les autres ! Évidemment). Des pays entiers aujourd'hui souffrent de famine parce que leurs terres arables ne servent plus à produire la nourriture de base mais des agro-carburants, des huiles de palme... Accepterions nous de voir nos plus belles forêts de France rasées pour y voir pousser la désespérante vue d'un élevage de palmiers ? Accepterions nous de voir nos terres vendues pour que d'autres pays puissent nourrir leur population ?

Déforestation massive de forêts primaires, lessivage des sols, perte de biodiverstié, extinction d'espèces endémiques... ravages provoqués par des choix de vie dans les pays industrialisés au détriment des populations locales et de l'environnement.
Pour que la mondialisation batte son plein, la France ne donne pas sa part aux chiens, et produit trop, trop spécifique et exporte beaucoup. Pour que cela soit rentable (compte tenu de toute la machinerie agro-industrielle), il faut de grandes monocultures, des espèces transformées, un sol sur-sollicité et s'épuisant très vite. Conséquences immédiates :
1. déboisement et regroupement de grandes parcelles (pertes en biodiversité)
2. appauvrissement des cultures et des espèces (augmentation des risques alimentaires par diminution des espèces ancestrales et adaptées par des millénaires d'évolution naturelle)
3. augmentation des lessivages des sols
4. sols surdosés en produits chimiques de toutes sortes
5. travail et mécanisation du sol très importants (déstructuration à long terme des couches du sol, perte de biodiversité des sols, mort du sol)
On pourrait en citer d'autres... cette liste devrait suffire à comprendre l'urgence de changer de mode production, et évidemment, de mode de consommation de nos denrées alimentaires.

photo issue du site de la ferme Sainte MartheLe rapport avec la conservation des espèces végétales ? On le devine rapidement. Aujourd'hui, sous la pression de groupes et de lobbies aux intérêts purement spéculatifs, les instances dirigeantes et quelques firmes se partagent ce qui nous appartient en propre : notre alimentation. On voit donc un journal officiel des Semences interdire les espèces sauvages, naturelles, anciennes et même pour certaines, traditionnelles, mais bien sûr, ce n'est pas dit en ces termes... La part des semences BIO est réduite à sa portion congrue. Allez donc voir le catalogue des semences modifiées de tous les grands semenciers (voir l'article n°1) ! Puis après cela, allez voir celui de la Ferme de Sainte-Marthe (ne produisant que des espèces BIO « autorisées au journal officiel », Biaugerme. Enfin, faites un tour sur le site de Kokopelli. Voyez le procès qu'on leur fait, c'est édifiant.

Savez-vous comment ces lobbies ont réussi à interdire aux fermiers de reproduire et de sélectionner leurs propres semences produites sur place ? Allez voir la dernière loi sur les semences de ferme. Le système est quasiment verrouillé. Même le jardinier amateur n'aura plus le droit de semer, de récolter des graines qui n'auront pas été autorisées. Concevez-vous le plan d'ensemble qui a été mis en place depuis des dizaines d'années par les grandes firmes ?
Pourquoi le fermier doit-il pouvoir sélectionner lui-même ses semences ? Parce qu'il est le mieux placé pour savoir ce qui fonctionne bien dans ses parcelles, les croisements qu'il peut tenter pour améliorer naturellement ses espèces, parce que ses semences sont adaptées à son milieu. Les variétés anciennes sont issues de ces siècles d'expériences, de croisements naturels au champ, et c'est ce qui a donné cette variété, cette diversité, et des espèces locales parfaitement adaptées.

Encore une fois, notre liberté fondamentale est atteinte au cœur. Pour autant nous pouvons et devons réagir, et lutter chacun à notre niveau pour que les espèces anciennes et naturelles soient sauvegardées, semées, récoltées... libérées, en sorte. Nous souffrons et souffrirons bientôt tous de cette immense perte de biodiversité. L'être humain a évolué en même temps que ces espèces nourricières, son corps est adapté à leur consommation, à leurs bienfaits, qu'aucun produit de synthèse ne pourra jamais substituer.

Une semence ancienne ou traditionnelle est seule apte à se reproduire et à redonner des plants sains. Les semences des grands groupes sont au contraire transformées, rendues stériles pour que chaque année, le fermier, l'agriculteur, l'amateur soient obligés de payer pour obtenir le droit fondamental de se nourrir ! Voilà le tour de passe-passe qui est aujourd'hui si bien enclenché que nous ne pourrons bientôt plus nous révolter que dans l'arrière-cour de notre jardin, en secret, en échangeant à la sauvette des graines interdites, parce que naturelles, gratuites, nous rendant libres !

Chacun peut, exigeant lors de ses achats en fruits et légumes, faire peser la balance en faveur d'une agriculture de proximité utilisant des graines et des semences naturelles. Chacun peut dans le secret de son jardin cultiver et préparer de nouvelles graines saines. Chacun peut échanger avec son voisin, ses amis, lors d'une bourse aux graines (normalement illégale, au regard du journal officiel des semences). Faisons vivre les semences, faisons photo issue du site Bio Germerevenir les plantes anciennes dans nos jardins, dans nos cultures, dans notre assiette. Nous en redécouvrirons les saveurs, les bienfaits, leur robustesse aux maladies, aux intempéries, leur productivité. Les espèces qui disparaissent ne pourront plus revenir, car les dernières graines, les derniers exemplaires auront disparu.

Nous pouvons ainsi redécouvrir les légumes perpétuels, l'art de récolter ses graines pour les resemer et les échanger ; redécouvrons également les espèces locales de pommes, de prunes, de poires... les espèces condimentaires, les plantes sauvages comestibles et aux vertus diverses.
Je ne sais pas pour vous, mais je n'ai pas envie prochainement d'avoir à aller dans un musée pour regarder les légumes fossiles si beaux, si variés... mais morts et inutiles, et revenir triste chez moi manger mon poulet aux hormones, ma soupe chimique, et un dessert coloré enrichi aux huiles de palme ! Ma bouche et mes papilles se souviennent du temps des cerises de juin, des tartes aux framboises et aux fraises des bois, des pommes cueillies au verger, des compotes et des confitures maison ; des petites pommes de terre nouvelles accompagnées d'une simple salade, des soupes aux 8 légumes de l'hiver qui réchauffent et réconfortent...
Mon corps se souvient des choses simples et bonnes qu'il a mangées par le passé. Vous comme moi, avons-nous vraiment envie de ne faire que nous souvenir ?

Pour peu que l'on possède un jardin, un terrain, ou que l'on ait la possibilité d'être dans un jardin familial, ouvrier, partagé, nous pouvons agir :
1. acheter des graines bio, des graines d'espèces anciennes et traditionnelle
2. récolter, conserver et échanger les semences issues de nos cultures
3. organiser des événements d'échange comme une bourse aux graines permanente
4. monter des projets de jardin partagé avec notre ville
5. acquérir des graines à reproduire, et les renvoyer à Kokopelli notamment, pour que d'autres peuples puissent se nourrir et reproduire les semences libres de droit et sortir de l'étranglement auquel les soumettent les grandes firmes
6. revenir à une gestion saine de nos potagers
7. acquérir des techniques simples de sauvegarde de la biodiversité autour de nous
8. encourager par une AMAP un producteur local et l'aider ainsi à se convertir dans ses pratiques
9. pourquoi pas créer une dynamique sur l'espace public ou un projet de quartier, comme cet exemple anglo-saxon de « Incroyables comestibles » qui commence à se montrer en France aussi

Planter une graine, c'est si simple que n'importe qui peut le faire. Une fois encore, l'autonomie, c'est reprendre le pouvoir sur un droit qu'on nous enlève, une liberté qu'on nous vole. Le contraire ? L'aliénation, la dépendance, la soumission au régime totalitaire des lobbies semenciers. On peut choisir.

Prochain article à paraître : les légendes urbaines du compost, ou comment éviter quelques clichés tenaces mais totalement faux.

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2 commentaire(s)

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David Gabelin Maitre-Composteur - Il y a 10 ans
Bonjour Sylvie,

Merci à vous pour votre commentaire. Je serai heureux de venir discuter et échanger avec vous et d'autres consciences éveillées (ou à éveiller ?). Aucun souci pour évoquer les sujets du partage de graines et plantes, et bien sûr de compostage (à tous les étages !)

A très bientôt

Bien cordialement
Sylvie - Il y a 10 ans
Merci pour ce plaidoyer plein de bon sens. Nous parlerons bourses aux plantes et compostage lors d'un "café des bonnes nouvelles" au printemps prochain. Aimeriez vous y nous faire partager vos convictions? Au plaisir d'échanger. Cordialement.
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