Accueil > Histoire locale > Rencontres de François > En route pour les Jeux de Rio avec Thomas Bouvais d'Eaubonne !
Restez informés
Inscrivez-vous
aux newsletters du Journal !
Je m'inscris

En route pour les Jeux de Rio avec Thomas Bouvais d'Eaubonne !

Publié le : 07-03-2016

Thomas BouvaisIl vient d'être élu "Athlète du Val d'Oise 95" et se prépare activement pour les Jeux Paralympiques de Rio qui auront lieu en septembre. C'est donc avec une immense joie que je suis parti à la rencontre de Thomas Bouvais, Eaubonnais et champion de France et vice champion du monde de tennis de table handisport. Une formidable rencontre !

Tu viens d'être élu "Athlète de l'année 2016 en Val d'Oise" : une belle reconnaissance ?
Cela fait vraiment plaisir et cela me donne encore plus de motivation en cette année olympique !

Comment se déroule tes entrainements ?
J'ai eu pas mal de blessures comme l'opération d'un ménisque et j'ai toujours un mal chronique à l'épaule et au dos en raison de mon handicap. C'est pourquoi je préfère faire des entrainements de qualité tous les jours mais d'une intensité raisonnable. C'est tout de même au minimum deux séances de deux heures  qui sont à mon programme quotidien !

Parlons tout de suite de ton handicap afin que les lecteurs comprennent mieux tes performances ?
Je suis atteint de nanisme, plus précisément d'achondroplasie : j'ai une hyperlordose et une fragilité au niveau des articulations, des douleurs à l'épaule, aux genoux. Je ne peux pas rester longtemps debout sans avoir mal au dos, mal aux hanches ayant une jambe plus haute que l'autre…  Je dirais même que j'ai plus de douleur en marchant qu'en courant ! 

Thomas BouvaisL'objectif de cette année, c'est donc les Jeux Paralympiques de Rio.

Oui ! Il me reste toujours beaucoup de travail avec de nombreuses choses perfectibles surtout sur le jeu fin. J'ai encore du mal sur les balles courtes et je dois améliorer la coordination entre le haut et le bas du corps.

En handisport, comment est organisé le tennis de table ?
C'est une question qui revient souvent ! Chaque compétiteur a son handicap et il faut évidemment en tenir compte. C'est le rôle des classificateurs qui doivent nous intégrer dans une des dix classes répertoriées. Par exemple, les classes 1 à 5 sont réservées pour les personnes en fauteuil (la classe 1 aux tétraplégiques jusqu'à la 5 aux personnes atteintes de para polio ou divers handicaps ne permettant pas la position debout). Ensuite ce sont les classes de 6 à 10 aux personnes debout mais ayant divers  handicaps (la classe 6 pour ceux qui ont un handicap important des membres inférieurs jusqu'à la 10 pour les personnes qui ont un handicap du bras qui ne tient pas la raquette).
Pour ma part, j'ai disputé les Jeux de Londres en classe 9, mais, depuis mes soucis et mon opération au genou, j'ai intégré la classe 8.

Tu as pour l'instant un statut de "sportif de haut niveau". As-tu pu suivre un cursus scolaire en parallèle ?
Oui, j'ai obtenu un BEP "service à la personne" puis un Bac pro. J'ai ensuite travaillé à mi-temps au Conseil Général avant d'être détaché à 100 % en vue de la préparation des Jeux de Rio. J'ai bien conscience de la chance que j'ai et je fais le maximum pour atteindre l'objectif.
Le mercredi, je donne aussi un coup de main à mon entraineur pour encadrer les jeunes. Cela me permet d'être de l'autre côté de la barrière : j'étais plus habitué à recevoir des conseils plutôt qu'en donner !

Tu as toujours joué pour un club du Val d'Oise ?
Oui, j'ai joué à Saint-Brice puis maintenant à Eaubonne. Il faut savoir que je joue qu'avec des valides, que ce soit à l'entrainement ou en compétition avec mon club d'Eaubonne. Il n'y a que lors des rassemblements de l'équipe de France handisport que je m'entraine avec d'autres personnes handicapées. Et là, avec les entraineurs, on travaille aussi les tactiques par rapport aux adversaires et leurs handicaps respectifs.

Quand tu joues contre des valides, comment réagissent-ils ? Tiennent-ils compte de ton handicap ?
Il y a deux réactions possibles : certains savent mes difficultés sur certaines balles courtes par exemple et jouent donc sur mon handicap. Je dirais qu'ils ont raison et c'est à moi de m'adapter et de déjouer leurs plans. J'essaie de prendre le jeu à mon compte pour amener les échanges en revers… J'essaie d'être plus intelligent que l'autre et d'avoir la balle où je veux. De plus, cela m'entraîne bien pour mes compétitions handisport où tous les adversaires jouent sur les points faibles de l'autre. D'autres jouent plus sur mon revers, mon point fort… J'en profite !

Thomas BouvaisCe n'est pas avec le tennis de table que l'on fait fortune. As-tu des sponsors qui t'aident ?
Heureusement que je peux compter sur l'aide du Conseil Général du Val d'Oise, de la ligue Ile-de-France, de la ville d'Eaubonne et plus récemment...  de la Française des Jeux. En effet, chaque année, la FDJ parraine des grands sportifs comme Martin Fourcade, Tony Estanguet ou Laura Flessel. Et, sur proposition de la fédération, ils m'ont choisi pour représenter l'handisport car ils ont adhéré à mon projet. Cela me permet aussi de côtoyer de grands sportifs lors de colloques ou autres manifestations.
Et évidemment mon premier sponsor ce sont mes parents qui me soutiennent depuis le début ! Je suis vraiment super chanceux de ce côté-là. Je suis bien conscient de leur aide pour tout, pour l'achat des maillots, des raquettes, pour les nuits d'hôtel à réserver lors des tournois sans parler du temps qu'ils ont consacré pendant de longues années pour m'accompagner. Et je n'oublie ma soeur qui est ma "première fan"  en m'encourageant depuis le début.

Tu recherches donc d'autres sponsors ?
Oui car tous les frais occasionnés lors de participations à des tournois Open dans le monde ne sont pas pris en compte, ainsi que les soins médicaux. Seuls les championnats d'Europe et du Monde sont pris en charge par la fédération.
De nouveaux sponsors, même modestes, seraient les bienvenus pour améliorer la vie quotidienne. Rassurez-vous, je n'ai pas d'envie de Ferrari ou d'autre chose bling bling ! A chaque sponsor, je livre mes dépenses de manière transparente et honnête.

Dans la vie quotidienne, comment vis- tu avec ton handicap ?
J'ai toujours réussi à m'adapter. Par exemple, je ne souhaitais pas organiser mon appartement pour une personne de petite taille. Je peux toujours monter sur une chaise quand il le faut !
Dans la rue, il y a tous les jours des moqueries et des regards d'enfants qui m'observent et qui réagissent face à la différence. Je ne leur en veux pas. Quant aux adultes, ils peuvent être blessants quand les regards sont insistants. Je sais tout de même que certains handicaps sont plus lourds que le mien et d'autres plus légers. C'est la vie…

As-tu conscience d'être un ambassadeur, un exemple ?
Un exemple ? Je ne sais pas. Je dirais un ambassadeur au niveau du Val d'Oise que j'adore ! J'ai toujours joué pour un club du département et j'ai un lien très fort avec lui. Ce ne sont pas que des mots ! Je me qualifie aux Jeux grâce à l'aide du Val d'Oise et j'ai l'impression de le représenter. Ah, si je pouvais ajouter le logo du Val d'Oise sur le maillot de l'équipe de France !! Je souhaite vraiment rendre du mieux possible toute l'aide que m'apporte le département. Mais représenter la France est un grand honneur évidemment !
D'autre part, je participe chaque année aux "Journées Handi découvertes", manifestation proposée dans le Val d'Oise pour sensibiliser les jeunes au handicap. Une belle initiative qui permet d'éveiller certaines consciences.
Je profite de ta question pour remercier Stéphane Tradori, ccnseiller technique du comité départemental tennis de table du Val d'Oise qui m'a toujours soutenu et m'a invité à de nombreux stages, notamment en Chine ou en Suède. Et merci aussi à Vincent Aumoitte qui me fait progresser tous les jours au club d'Eaubonne. 

Quel souvenir as-tu de tes premiers Jeux Paralympiques à Londres en 2012 ?
Un souvenir exceptionnel ! C'est la grande fête du sport où l'on côtoie des grands sportifs de tous les pays. Et c'est la première fois que je jouais devant 2 à 3 000 spectateurs ! C'était comme un rêve d'enfant. J'ai bien profité de ces Jeux car je n'avais pas, à cette époque, d'objectif de résultats. A Rio, ce sera différent mais j'essaierai tout de même de savourer de tels moments.

En dehors du tennis de table, quels sont tes centres d'intérêt ?
Le cinéma ! Plutôt les films américains comme "The revenants" ou bien "Twelve Years Slave". J'aime les films avec des messages transmis. En effet, je m'intéresse beaucoup aux sujets d'actualité comme le réchauffement climatique, la situation des pays africains. Je souhaite vraiment comprendre le pourquoi du comment : pourquoi la guerre en Irak ou en Afghanistan… Je m'intéresse aussi à la politique même si certaines décisions m'énervent…

Et tu t'intéresses aux autres sports ?
Ah oui, j'allais oublier ! Je suis un fan de Roger Fédérer et… un fidèle supporter du club de foot de Nantes car ma famille est originaire de là-bas. Cela se transmet de père en fils !

Tu as déjà beaucoup voyagé à travers le monde pour disputer différentes compétitions. En profites-tu pour découvrir de nouveaux pays ?
Oui, j'aime les gens et découvrir de nouvelles cultures. Aux Etats-Unis, j'ai prolongé mon séjour pour visiter New-York. Même chose en Thaïlande pour voir Bangkok. Et en Chine, j'ai même devancé l'équipe de France et vécu pendant quinze jours dans une famille chinoise. Un souvenir merveilleux ! Mais après tous ces voyages, je me rends aussi compte que la France, avec notamment ses paysages et sa gastronomie, a de nombreux atouts !

Grand merci pour ta disponibilité. Et le Journal de François te soutient dans ta quête de médaille olympique !

Thomas BouvaisIl vient d'être élu "Athlète du Val d'Oise 95" et se prépare activement pour les Jeux Paralympiques de Rio qui auront lieu en septembre. C'est donc avec une immense joie que je suis parti à la rencontre de Thomas Bouvais, Eaubonnais et champion de France et vice champion du monde de tennis de table handisport. Une formidable rencontre !

Tu viens d'être élu "Athlète de l'année 2016 en Val d'Oise" : une belle reconnaissance ?
Cela fait vraiment plaisir et cela me donne encore plus de motivation en cette année olympique !

Comment se déroule tes entrainements ?
J'ai eu pas mal de blessures comme l'opération d'un ménisque et j'ai toujours un mal chronique à l'épaule et au dos en raison de mon handicap. C'est pourquoi je préfère faire des entrainements de qualité tous les jours mais d'une intensité raisonnable. C'est tout de même au minimum deux séances de deux heures  qui sont à mon programme quotidien !

Parlons tout de suite de ton handicap afin que les lecteurs comprennent mieux tes performances ?
Je suis atteint de nanisme, plus précisément d'achondroplasie : j'ai une hyperlordose et une fragilité au niveau des articulations, des douleurs à l'épaule, aux genoux. Je ne peux pas rester longtemps debout sans avoir mal au dos, mal aux hanches ayant une jambe plus haute que l'autre…  Je dirais même que j'ai plus de douleur en marchant qu'en courant ! 

Thomas BouvaisL'objectif de cette année, c'est donc les Jeux Paralympiques de Rio.

Oui ! Il me reste toujours beaucoup de travail avec de nombreuses choses perfectibles surtout sur le jeu fin. J'ai encore du mal sur les balles courtes et je dois améliorer la coordination entre le haut et le bas du corps.

En handisport, comment est organisé le tennis de table ?
C'est une question qui revient souvent ! Chaque compétiteur a son handicap et il faut évidemment en tenir compte. C'est le rôle des classificateurs qui doivent nous intégrer dans une des dix classes répertoriées. Par exemple, les classes 1 à 5 sont réservées pour les personnes en fauteuil (la classe 1 aux tétraplégiques jusqu'à la 5 aux personnes atteintes de para polio ou divers handicaps ne permettant pas la position debout). Ensuite ce sont les classes de 6 à 10 aux personnes debout mais ayant divers  handicaps (la classe 6 pour ceux qui ont un handicap important des membres inférieurs jusqu'à la 10 pour les personnes qui ont un handicap du bras qui ne tient pas la raquette).
Pour ma part, j'ai disputé les Jeux de Londres en classe 9, mais, depuis mes soucis et mon opération au genou, j'ai intégré la classe 8.

Tu as pour l'instant un statut de "sportif de haut niveau". As-tu pu suivre un cursus scolaire en parallèle ?
Oui, j'ai obtenu un BEP "service à la personne" puis un Bac pro. J'ai ensuite travaillé à mi-temps au Conseil Général avant d'être détaché à 100 % en vue de la préparation des Jeux de Rio. J'ai bien conscience de la chance que j'ai et je fais le maximum pour atteindre l'objectif.
Le mercredi, je donne aussi un coup de main à mon entraineur pour encadrer les jeunes. Cela me permet d'être de l'autre côté de la barrière : j'étais plus habitué à recevoir des conseils plutôt qu'en donner !

Tu as toujours joué pour un club du Val d'Oise ?
Oui, j'ai joué à Saint-Brice puis maintenant à Eaubonne. Il faut savoir que je joue qu'avec des valides, que ce soit à l'entrainement ou en compétition avec mon club d'Eaubonne. Il n'y a que lors des rassemblements de l'équipe de France handisport que je m'entraine avec d'autres personnes handicapées. Et là, avec les entraineurs, on travaille aussi les tactiques par rapport aux adversaires et leurs handicaps respectifs.

Quand tu joues contre des valides, comment réagissent-ils ? Tiennent-ils compte de ton handicap ?
Il y a deux réactions possibles : certains savent mes difficultés sur certaines balles courtes par exemple et jouent donc sur mon handicap. Je dirais qu'ils ont raison et c'est à moi de m'adapter et de déjouer leurs plans. J'essaie de prendre le jeu à mon compte pour amener les échanges en revers… J'essaie d'être plus intelligent que l'autre et d'avoir la balle où je veux. De plus, cela m'entraîne bien pour mes compétitions handisport où tous les adversaires jouent sur les points faibles de l'autre. D'autres jouent plus sur mon revers, mon point fort… J'en profite !

Thomas BouvaisCe n'est pas avec le tennis de table que l'on fait fortune. As-tu des sponsors qui t'aident ?
Heureusement que je peux compter sur l'aide du Conseil Général du Val d'Oise, de la ligue Ile-de-France, de la ville d'Eaubonne et plus récemment...  de la Française des Jeux. En effet, chaque année, la FDJ parraine des grands sportifs comme Martin Fourcade, Tony Estanguet ou Laura Flessel. Et, sur proposition de la fédération, ils m'ont choisi pour représenter l'handisport car ils ont adhéré à mon projet. Cela me permet aussi de côtoyer de grands sportifs lors de colloques ou autres manifestations.
Et évidemment mon premier sponsor ce sont mes parents qui me soutiennent depuis le début ! Je suis vraiment super chanceux de ce côté-là. Je suis bien conscient de leur aide pour tout, pour l'achat des maillots, des raquettes, pour les nuits d'hôtel à réserver lors des tournois sans parler du temps qu'ils ont consacré pendant de longues années pour m'accompagner. Et je n'oublie ma soeur qui est ma "première fan"  en m'encourageant depuis le début.

Tu recherches donc d'autres sponsors ?
Oui car tous les frais occasionnés lors de participations à des tournois Open dans le monde ne sont pas pris en compte, ainsi que les soins médicaux. Seuls les championnats d'Europe et du Monde sont pris en charge par la fédération.
De nouveaux sponsors, même modestes, seraient les bienvenus pour améliorer la vie quotidienne. Rassurez-vous, je n'ai pas d'envie de Ferrari ou d'autre chose bling bling ! A chaque sponsor, je livre mes dépenses de manière transparente et honnête.

Dans la vie quotidienne, comment vis- tu avec ton handicap ?
J'ai toujours réussi à m'adapter. Par exemple, je ne souhaitais pas organiser mon appartement pour une personne de petite taille. Je peux toujours monter sur une chaise quand il le faut !
Dans la rue, il y a tous les jours des moqueries et des regards d'enfants qui m'observent et qui réagissent face à la différence. Je ne leur en veux pas. Quant aux adultes, ils peuvent être blessants quand les regards sont insistants. Je sais tout de même que certains handicaps sont plus lourds que le mien et d'autres plus légers. C'est la vie…

As-tu conscience d'être un ambassadeur, un exemple ?
Un exemple ? Je ne sais pas. Je dirais un ambassadeur au niveau du Val d'Oise que j'adore ! J'ai toujours joué pour un club du département et j'ai un lien très fort avec lui. Ce ne sont pas que des mots ! Je me qualifie aux Jeux grâce à l'aide du Val d'Oise et j'ai l'impression de le représenter. Ah, si je pouvais ajouter le logo du Val d'Oise sur le maillot de l'équipe de France !! Je souhaite vraiment rendre du mieux possible toute l'aide que m'apporte le département. Mais représenter la France est un grand honneur évidemment !
D'autre part, je participe chaque année aux "Journées Handi découvertes", manifestation proposée dans le Val d'Oise pour sensibiliser les jeunes au handicap. Une belle initiative qui permet d'éveiller certaines consciences.
Je profite de ta question pour remercier Stéphane Tradori, ccnseiller technique du comité départemental tennis de table du Val d'Oise qui m'a toujours soutenu et m'a invité à de nombreux stages, notamment en Chine ou en Suède. Et merci aussi à Vincent Aumoitte qui me fait progresser tous les jours au club d'Eaubonne. 

Quel souvenir as-tu de tes premiers Jeux Paralympiques à Londres en 2012 ?
Un souvenir exceptionnel ! C'est la grande fête du sport où l'on côtoie des grands sportifs de tous les pays. Et c'est la première fois que je jouais devant 2 à 3 000 spectateurs ! C'était comme un rêve d'enfant. J'ai bien profité de ces Jeux car je n'avais pas, à cette époque, d'objectif de résultats. A Rio, ce sera différent mais j'essaierai tout de même de savourer de tels moments.

En dehors du tennis de table, quels sont tes centres d'intérêt ?
Le cinéma ! Plutôt les films américains comme "The revenants" ou bien "Twelve Years Slave". J'aime les films avec des messages transmis. En effet, je m'intéresse beaucoup aux sujets d'actualité comme le réchauffement climatique, la situation des pays africains. Je souhaite vraiment comprendre le pourquoi du comment : pourquoi la guerre en Irak ou en Afghanistan… Je m'intéresse aussi à la politique même si certaines décisions m'énervent…

Et tu t'intéresses aux autres sports ?
Ah oui, j'allais oublier ! Je suis un fan de Roger Fédérer et… un fidèle supporter du club de foot de Nantes car ma famille est originaire de là-bas. Cela se transmet de père en fils !

Tu as déjà beaucoup voyagé à travers le monde pour disputer différentes compétitions. En profites-tu pour découvrir de nouveaux pays ?
Oui, j'aime les gens et découvrir de nouvelles cultures. Aux Etats-Unis, j'ai prolongé mon séjour pour visiter New-York. Même chose en Thaïlande pour voir Bangkok. Et en Chine, j'ai même devancé l'équipe de France et vécu pendant quinze jours dans une famille chinoise. Un souvenir merveilleux ! Mais après tous ces voyages, je me rends aussi compte que la France, avec notamment ses paysages et sa gastronomie, a de nombreux atouts !

Grand merci pour ta disponibilité. Et le Journal de François te soutient dans ta quête de médaille olympique !

Partager cette page :

Déposer un commentaire
3 commentaire(s)

Filtre anti-spam

stephane Tradori - Il y a 8 ans
....change rien Thomas,humainement et sportivement!
lambert Dominique - Il y a 8 ans
Thomas,
Nous suivrons ta compétition avec ferveur et j'espère que tout le Val d'Oise sera avec toi.
aumoitte vincent - Il y a 8 ans
bravo pour cette belle interview, et merci tom pour ce que tu es!
Informations Newsletter
  • Inscrivez-vous aux newsletters du Journal :
    "Agenda du week-end" et "Infos de proximité"
Contact
11 allée du Clos Laisnées, 95120 Ermont
06 89 80 56 28