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Conférence : "Cécile Lauru, la vie romanesque d'une musicienne en Europe centrale"

Conférence sur Cécile LauruSamedi 18 janvier 2020
Saint-Leu-la-Forêt

Les "Amis de la Médiathèque de Saint-Leu-la-Forêt" accueille André Paléologue docteur en histoire, expert-consultant auprès de l’UNESCO et de plusieurs organismes internationaux, ancien inspecteur des monuments historiques, nous fera découvrir la musicienne Cécile Lauru son aïeule.

Zoom sur Cécile Lauru (extrait communiqué de presse)
Née en 1881 à Nantes dans une famille protestante, la jeune Cécile Lauru bénéficia d'une éducation soignée et polyvalente. Elle montra dès son enfance des aptitudes sérieuses pour la musique et se voua très tôt au piano et à l'orgue et, plus tard, à l'alto et au violoncelle. Suivant ses parents à Paris, elle approfondit non seulement l'étude de l'orgue mais, également, l'art de la composition et le contrepoint auprès de Charles Tournemire successeur de César Franck à l'église Sainte Clotilde où il fut titulaire des orgues.
La Société des compositeurs de musique de Paris inscrit Cécile Lauru parmi ses membres et l'aide à publier quelques-unes de ses créations dont plusieurs furent jouées à la salle Pleyel en 1906, 1907 et 1908. À partir de 1907, les Concerts Laennec retiennent un certain nombre de ses lieds dans leurs programmes permanents.
Elle passe treize ans à la cour impériale allemande à Berlin et Potsdam en tant qu'enseignante de français auprès de la princesse Victoria-Louise de Prusse, fille de Guillaume II. Elle fit entendre ses propres œuvres dans la Beethovensaal de Berlin.
De retour à Paris, elle se marie en 1914 avec V.G. Paleolog et, elle fréquente avec son époux le milieu des artistes de Montparnasse, Brancusi  et  tout particulièrement Erik Satie qui lui confie son intérêt pour le folklore musical roumain - détail qu'elle note et qui fut d'ailleurs confirmé par les analyses plus récentes de l'œuvre de ce compositeur original.
"La Marche de la victoire" (op. 22) qu’elle dédie en 1919 à la France et à la Roumanie, est la dernière œuvre réalisée dans son pays natal. Après 1923, elle s’exile en Roumanie et, pendant plusieurs années, à Berlin, ville à laquelle elle fut très attachée.
Le langage musical de Cécile Lauru arrive à sa maturité entre les deux Guerres sous l'influence des mélos des Carpates. Elle réalise alors plusieurs Trios dont "La foire de Tismana" (op. 53) et "Dimanche des Rameaux au monastère de Cozia" (op. 54), une Sonate pour violon et piano (op. 40), ainsi qu'un Poème symphonique (op.55) dont les développements sont basés sur des systèmes modaux tirés de la musique traditionnelle roumaine.
Après la Seconde Guerre, suite à l'occupation soviétique en Roumanie, elle a dû supporter maintes vexations en raison de son vécu et en tant qu'épouse de V. G. Paleolog. Elle finit par obtenir un visa pour la France. En 1959, le troisième jour après son arrivée à Paris, elle sera victime d'un accident sur les Champs Elysées.

Samedi 18 janvier 2020 à 17h - Salle de la Claire Fontaine 23 avenue de la Gare Saint-Leu-la-Forêt – Entrée libre.

Conférence sur Cécile LauruSamedi 18 janvier 2020
Saint-Leu-la-Forêt

Les "Amis de la Médiathèque de Saint-Leu-la-Forêt" accueille André Paléologue docteur en histoire, expert-consultant auprès de l’UNESCO et de plusieurs organismes internationaux, ancien inspecteur des monuments historiques, nous fera découvrir la musicienne Cécile Lauru son aïeule.

Zoom sur Cécile Lauru (extrait communiqué de presse)
Née en 1881 à Nantes dans une famille protestante, la jeune Cécile Lauru bénéficia d'une éducation soignée et polyvalente. Elle montra dès son enfance des aptitudes sérieuses pour la musique et se voua très tôt au piano et à l'orgue et, plus tard, à l'alto et au violoncelle. Suivant ses parents à Paris, elle approfondit non seulement l'étude de l'orgue mais, également, l'art de la composition et le contrepoint auprès de Charles Tournemire successeur de César Franck à l'église Sainte Clotilde où il fut titulaire des orgues.
La Société des compositeurs de musique de Paris inscrit Cécile Lauru parmi ses membres et l'aide à publier quelques-unes de ses créations dont plusieurs furent jouées à la salle Pleyel en 1906, 1907 et 1908. À partir de 1907, les Concerts Laennec retiennent un certain nombre de ses lieds dans leurs programmes permanents.
Elle passe treize ans à la cour impériale allemande à Berlin et Potsdam en tant qu'enseignante de français auprès de la princesse Victoria-Louise de Prusse, fille de Guillaume II. Elle fit entendre ses propres œuvres dans la Beethovensaal de Berlin.
De retour à Paris, elle se marie en 1914 avec V.G. Paleolog et, elle fréquente avec son époux le milieu des artistes de Montparnasse, Brancusi  et  tout particulièrement Erik Satie qui lui confie son intérêt pour le folklore musical roumain - détail qu'elle note et qui fut d'ailleurs confirmé par les analyses plus récentes de l'œuvre de ce compositeur original.
"La Marche de la victoire" (op. 22) qu’elle dédie en 1919 à la France et à la Roumanie, est la dernière œuvre réalisée dans son pays natal. Après 1923, elle s’exile en Roumanie et, pendant plusieurs années, à Berlin, ville à laquelle elle fut très attachée.
Le langage musical de Cécile Lauru arrive à sa maturité entre les deux Guerres sous l'influence des mélos des Carpates. Elle réalise alors plusieurs Trios dont "La foire de Tismana" (op. 53) et "Dimanche des Rameaux au monastère de Cozia" (op. 54), une Sonate pour violon et piano (op. 40), ainsi qu'un Poème symphonique (op.55) dont les développements sont basés sur des systèmes modaux tirés de la musique traditionnelle roumaine.
Après la Seconde Guerre, suite à l'occupation soviétique en Roumanie, elle a dû supporter maintes vexations en raison de son vécu et en tant qu'épouse de V. G. Paleolog. Elle finit par obtenir un visa pour la France. En 1959, le troisième jour après son arrivée à Paris, elle sera victime d'un accident sur les Champs Elysées.

Samedi 18 janvier 2020 à 17h - Salle de la Claire Fontaine 23 avenue de la Gare Saint-Leu-la-Forêt – Entrée libre.

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