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Ciné-débat autour du film "Je m'appelle Bernadette"

Film : Samedi 25 janvier 2020
Soisy-sous-MontmorencyLa paroisse de Soisy-Andilly propose la

projection du film "Je m’appelle Bernadette", projeté à Lourdes depuis 2011.
Après le film suivra un débat animé par Jean Sagols, réalisateur du film et Serge Lascar.

L'histoire
Entre les mois de février et juillet 1858, dans la Grotte de Massabielle, la Vierge est apparue dix-huit fois à Bernadette Soubirous, petite fille misérable de Lourdes. Une véritable "révolution" mariale qui, au cœur du Second Empire, bousculera l’ordre établi par son message universel d’amour et de prière.
Un film de Jean Sagols avec Katia Miran, Michel Aumont, Francis Huster, Francis Perrin, Alessandra Martines, Alain Doutey, Rufus...

Samedi 25 janvier 2020 à 14h30 - Eglise Saint Germain rue Carnot Soisy-sous-Montmorency – Entrée libre avec libre participation aux frais.

Bonus : propos de Jean Sagols, réalisateur du film

Sur quels éléments vous êtes-vous appuyés pour construire le scénario ?
Tout est réel, nous nous sommes reposés sur les huit livres écrits par l’abbé Laurentin. Il a consacré une grande partie de sa vie à recueillir tous les documents existants autour de cette histoire, il a tout décortiqué, avec une grande honnêteté, sans passer sous silence certains faits, notamment, par exemple, les réactions des religieuses qui se sont montrées assez violentes à l’égard de Bernadette lorsqu’elles l’ont recueillie. La seule chose que nous avons redessinée par rapport à la réalité, ce sont les personnages des deux journalistes. Nous voulions représenter, au travers de leur présence, une forme d’actualité, un agnostique, un trublion face à un jeune qui sera bouleversé par Bernadette, dont la présence le renvoie à sa propre histoire. Cette parenthèse nous permettait également de montrer comment la « folie » et la dépression étaient alors traitées. Ces deux journalistes nous donnaient également la possibilité de répondre à certaines questions que l’on peut se poser, comme se demander logiquement si sa vision n’était pas tout simplement une forme de transe.

Vous avez été surpris, saisi par cette destinée atypique ?
Complètement et j’ai été saisi surtout par le tempérament de Bernadette, c’est d’ailleurs ce qui m’a donné envie de raconter son histoire. Aujourd’hui nous perdons de plus en plus nos repères, et pas seulement nos repères religieux. Bernadette n’avait pas l’instruction voulue pour ancrer sa vision dans la structure de la religion, elle disait d’ailleurs avoir vu une « dame », pas la vierge et j’ai été surpris par sa volonté, sa position face à ceux qui ont tenté de la faire plier, qui ont été submergés par ce qu’elle leur lançait en pleine figure. Elle a tenue tête à l’église, qui, analysant un miracle, ne savait pas comment le gérer, aux pouvoirs publics, au commissaire qui voit sa commune de 4 000 habitants envahie par une horde, près de 500000 personnes, au procureur du Roi, qui a reçu l’ordre formel de tout faire arrêter. Comment pouvaient-ils se comporter face à elle, pouvaient-ils recevoir sa vision ? Elle est toujours restée ferme face à eux, leur a renvoyé son regard perçant et je pense que sa force a beaucoup troublé ceux qui l’ont approchée. En ce sens c’est un personnage puissant et c’est sa conviction qui nous a motivé avec Serge, l’envie de dire aux jeunes d’aujourd’hui ne déviez pas, allez jusqu’au bout de vous-même, de vos envies, de vos projets. Alors que Serge est juif et que si j’ai reçu une éducation catholique, je ne suis pas pratiquant, nous avons été littéralement portés par cette figure, par cette histoire et les incroyables pistes qu’il en ressortait. C’est un personnage qui dépasse les codes de la religion.
(extrait dossier de presse)

Film : Samedi 25 janvier 2020
Soisy-sous-MontmorencyLa paroisse de Soisy-Andilly propose la

projection du film "Je m’appelle Bernadette", projeté à Lourdes depuis 2011.
Après le film suivra un débat animé par Jean Sagols, réalisateur du film et Serge Lascar.

L'histoire
Entre les mois de février et juillet 1858, dans la Grotte de Massabielle, la Vierge est apparue dix-huit fois à Bernadette Soubirous, petite fille misérable de Lourdes. Une véritable "révolution" mariale qui, au cœur du Second Empire, bousculera l’ordre établi par son message universel d’amour et de prière.
Un film de Jean Sagols avec Katia Miran, Michel Aumont, Francis Huster, Francis Perrin, Alessandra Martines, Alain Doutey, Rufus...

Samedi 25 janvier 2020 à 14h30 - Eglise Saint Germain rue Carnot Soisy-sous-Montmorency – Entrée libre avec libre participation aux frais.

Bonus : propos de Jean Sagols, réalisateur du film

Sur quels éléments vous êtes-vous appuyés pour construire le scénario ?
Tout est réel, nous nous sommes reposés sur les huit livres écrits par l’abbé Laurentin. Il a consacré une grande partie de sa vie à recueillir tous les documents existants autour de cette histoire, il a tout décortiqué, avec une grande honnêteté, sans passer sous silence certains faits, notamment, par exemple, les réactions des religieuses qui se sont montrées assez violentes à l’égard de Bernadette lorsqu’elles l’ont recueillie. La seule chose que nous avons redessinée par rapport à la réalité, ce sont les personnages des deux journalistes. Nous voulions représenter, au travers de leur présence, une forme d’actualité, un agnostique, un trublion face à un jeune qui sera bouleversé par Bernadette, dont la présence le renvoie à sa propre histoire. Cette parenthèse nous permettait également de montrer comment la « folie » et la dépression étaient alors traitées. Ces deux journalistes nous donnaient également la possibilité de répondre à certaines questions que l’on peut se poser, comme se demander logiquement si sa vision n’était pas tout simplement une forme de transe.

Vous avez été surpris, saisi par cette destinée atypique ?
Complètement et j’ai été saisi surtout par le tempérament de Bernadette, c’est d’ailleurs ce qui m’a donné envie de raconter son histoire. Aujourd’hui nous perdons de plus en plus nos repères, et pas seulement nos repères religieux. Bernadette n’avait pas l’instruction voulue pour ancrer sa vision dans la structure de la religion, elle disait d’ailleurs avoir vu une « dame », pas la vierge et j’ai été surpris par sa volonté, sa position face à ceux qui ont tenté de la faire plier, qui ont été submergés par ce qu’elle leur lançait en pleine figure. Elle a tenue tête à l’église, qui, analysant un miracle, ne savait pas comment le gérer, aux pouvoirs publics, au commissaire qui voit sa commune de 4 000 habitants envahie par une horde, près de 500000 personnes, au procureur du Roi, qui a reçu l’ordre formel de tout faire arrêter. Comment pouvaient-ils se comporter face à elle, pouvaient-ils recevoir sa vision ? Elle est toujours restée ferme face à eux, leur a renvoyé son regard perçant et je pense que sa force a beaucoup troublé ceux qui l’ont approchée. En ce sens c’est un personnage puissant et c’est sa conviction qui nous a motivé avec Serge, l’envie de dire aux jeunes d’aujourd’hui ne déviez pas, allez jusqu’au bout de vous-même, de vos envies, de vos projets. Alors que Serge est juif et que si j’ai reçu une éducation catholique, je ne suis pas pratiquant, nous avons été littéralement portés par cette figure, par cette histoire et les incroyables pistes qu’il en ressortait. C’est un personnage qui dépasse les codes de la religion.
(extrait dossier de presse)

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