Eugénie est une jeune fille de bonne famille bourgeoise qui confie un jour à sa grand-mère qu’elle « converse » avec des morts…
Nous sommes à la fin du XIXe siècle et il n’est pas convenable de ne pas être dans la norme. Alors son père l’interne à l’hôpital de la Salpêtrière réputé pour accueillir les femmes "déviantes" mais aussi par la renommée du neurologue Charcot pour ses travaux sur l’hystérie. Eugénie est désemparée et effrayée par cet endroit dans lequel elle est censée rester un temps indéterminé.
Quand elle arrive dans cet endroit clos, c’est l’effervescence car les patientes se préparent pour le bal costumé auquel le Tout Paris vient assister pour voir les "folles"... Elle se familiarise tout de même avec certaines internées comme Louise utilisée par Charcot dans ses cours d’hypnose, ou Thérèse la doyenne qui refuse de retourner affronter la brutalité du monde extérieur. Mais surtout elle « sent » que Geneviève l’infirmière très spartiate pourrait être celle qui la délivrera de cet enfer...
Ce premier roman m’a vraiment ému car l’auteure nous relate avec sensibilité et justesse le destin tragique de ces femmes que l’on « emprisonne » pour éviter qu’elles troublent un soi-disant "ordre "public".
Editions Albin Michel
Eugénie est une jeune fille de bonne famille bourgeoise qui confie un jour à sa grand-mère qu’elle « converse » avec des morts…
Nous sommes à la fin du XIXe siècle et il n’est pas convenable de ne pas être dans la norme. Alors son père l’interne à l’hôpital de la Salpêtrière réputé pour accueillir les femmes "déviantes" mais aussi par la renommée du neurologue Charcot pour ses travaux sur l’hystérie. Eugénie est désemparée et effrayée par cet endroit dans lequel elle est censée rester un temps indéterminé.
Quand elle arrive dans cet endroit clos, c’est l’effervescence car les patientes se préparent pour le bal costumé auquel le Tout Paris vient assister pour voir les "folles"... Elle se familiarise tout de même avec certaines internées comme Louise utilisée par Charcot dans ses cours d’hypnose, ou Thérèse la doyenne qui refuse de retourner affronter la brutalité du monde extérieur. Mais surtout elle « sent » que Geneviève l’infirmière très spartiate pourrait être celle qui la délivrera de cet enfer...
Ce premier roman m’a vraiment ému car l’auteure nous relate avec sensibilité et justesse le destin tragique de ces femmes que l’on « emprisonne » pour éviter qu’elles troublent un soi-disant "ordre "public".
Editions Albin Michel
Vous appréciez le Journal de François ? Soutenez-le ! Merci.
Retourner à la page d'accueil - Retourner à la page "Les lectures de Sophie"
Vous appréciez le Journal de François ? Soutenez-le ! Merci.
Retourner à la page d'accueil Retourner à la page "Les lectures de Sophie"
Aucun commentaire