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Zoom sur Saint-Leu et sa grande rue.

Publié le : 13-01-2014

Eric Darvoy, animateur du blog "Photimages…d'hier et d'aujourd'hui", nous propose désormais ce rendez-vous photo : il parvient à relier le passé avec le présent et cela devient spectaculaire !
A l'honneur ce mois-ci : la Grande Rue de Saint-Leu et l'histoire du village devenue ville impériale.

 GRANDE RUE DE SAINT LEU
GRANDE RUE DE SAINT LEU
GRANDE RUE DE SAINT LEU


Bonus
Zoom sur l'histoire de Saint-Leu-la-Forêt

Nous retrouvons Gérad Ducoeur, historien local qui nous décrit sur le site de Valmorency l'histoire de ce village devenue une ville impériale. Voici un extrait de cette histoire :

Les habitations s’implantent d’abord à l’orée de la forêt, près de la ligne des sources, qui sont fort nombreuses à Saint-Leu, puis à la périphérie de la place de La Forge, non loin de Calmeta. En 1470, la population saint-loupienne n’est que de 50 habitants. En 1645, Charles Leclerc de Lesseville reconstruit le château du Haut à l’emplacement du château seigneurial des Montmorency et, en 1693, Jean Lorieul, sieur de La Noue, édifie le château du Bas sur le fief d’Ort.

Le village comprend la seigneurie censière de Saint-Leu et des fiefs laïques : la Chaumette, Leumont, le fief d’Ort, le moulin de Saint-Leu, sans compter les fiefs ecclésiastiques, de Maubuisson (Saint-Martin-des-Champs), des cisterciens de Notre-Dame du Val (à Mériel), de l’abbaye Sainte-Geneviève de Paris, une maladrerie à La Chaumette, etc. dont nous présenterons la liste des actes, conservés aux Archives du Musée Condé à Chantilly du XIVe au XIXe siècles.

Au XVIIIe siècle, sa population a fortement augmenté : 303 feux, soit 1 212 habitants, en 1709. Elle connaît une légère baisse à la veille de la Révolution : 268 feux, soit 1 072 habitants, en 1788. Elle remonte à 1 150 habitants en 1790.
La forte mortalité des nourrissons, à Saint-leu comme à Taverny, est typique d’un phénomène que l’on rencontre dans toute la Vallée de Montmorency au XVIIIe siècle : de petites gens prennent en nourrice des enfants des « bourgeois » de Paris et de la région, pour compléter leurs faibles revenus et beaucoup d’entre eux, mal pris en charge, meurent prématurément.

En 1804, Louis Bonaparte, frère de Napoléon Ier, acquiert les deux châteaux de Saint-Leu, fait démolir celui du Haut, et s’installe avec son épouse, la reine Hortense, dans le domaine du Bas, qu’ils dotent d’un magnifique parc, avec un grand lac. Leur troisième fils, le futur Napoléon III, s’intéressera vivement à Saint-Leu. Alors qu’il n’est encore que prince-président, il fait construire en 1851 la nouvelle église Saint-Leu-Saint-Gilles sur l’emplacement de la précédente, la fait consacrer en sa présence et lui fera même don du grand orgue, un Cavaillé-Coll, en 1869.

Auparavant, le 19 juillet 1806, les communes de Saint-Leu et de Taverny, suivant un décret du 16 juin, rendu à Saint-Cloud, sont réunies en une même commune, dont le siège est fixé à Saint-Leu. Les deux communes sont à nouveau séparées par arrêté préfectoral du 25 janvier 1821. Mais Saint-Leu gardera l’appellation de Saint-Leu-Taverny jusqu’en 1852, pour devenir Napoléon-Saint Leu pendant tout le second Empire. Saint-Leu-la-Forêt passe dans le canton de Taverny, lors de la création de cette circonscription, suivant la loi du 21 juillet 1931. 

Eric Darvoy, animateur du blog "Photimages…d'hier et d'aujourd'hui", nous propose désormais ce rendez-vous photo : il parvient à relier le passé avec le présent et cela devient spectaculaire !
A l'honneur ce mois-ci : la Grande Rue de Saint-Leu et l'histoire du village devenue ville impériale.

 GRANDE RUE DE SAINT LEU
GRANDE RUE DE SAINT LEU
GRANDE RUE DE SAINT LEU


Bonus
Zoom sur l'histoire de Saint-Leu-la-Forêt

Nous retrouvons Gérad Ducoeur, historien local qui nous décrit sur le site de Valmorency l'histoire de ce village devenue une ville impériale. Voici un extrait de cette histoire :

Les habitations s’implantent d’abord à l’orée de la forêt, près de la ligne des sources, qui sont fort nombreuses à Saint-Leu, puis à la périphérie de la place de La Forge, non loin de Calmeta. En 1470, la population saint-loupienne n’est que de 50 habitants. En 1645, Charles Leclerc de Lesseville reconstruit le château du Haut à l’emplacement du château seigneurial des Montmorency et, en 1693, Jean Lorieul, sieur de La Noue, édifie le château du Bas sur le fief d’Ort.

Le village comprend la seigneurie censière de Saint-Leu et des fiefs laïques : la Chaumette, Leumont, le fief d’Ort, le moulin de Saint-Leu, sans compter les fiefs ecclésiastiques, de Maubuisson (Saint-Martin-des-Champs), des cisterciens de Notre-Dame du Val (à Mériel), de l’abbaye Sainte-Geneviève de Paris, une maladrerie à La Chaumette, etc. dont nous présenterons la liste des actes, conservés aux Archives du Musée Condé à Chantilly du XIVe au XIXe siècles.

Au XVIIIe siècle, sa population a fortement augmenté : 303 feux, soit 1 212 habitants, en 1709. Elle connaît une légère baisse à la veille de la Révolution : 268 feux, soit 1 072 habitants, en 1788. Elle remonte à 1 150 habitants en 1790.
La forte mortalité des nourrissons, à Saint-leu comme à Taverny, est typique d’un phénomène que l’on rencontre dans toute la Vallée de Montmorency au XVIIIe siècle : de petites gens prennent en nourrice des enfants des « bourgeois » de Paris et de la région, pour compléter leurs faibles revenus et beaucoup d’entre eux, mal pris en charge, meurent prématurément.

En 1804, Louis Bonaparte, frère de Napoléon Ier, acquiert les deux châteaux de Saint-Leu, fait démolir celui du Haut, et s’installe avec son épouse, la reine Hortense, dans le domaine du Bas, qu’ils dotent d’un magnifique parc, avec un grand lac. Leur troisième fils, le futur Napoléon III, s’intéressera vivement à Saint-Leu. Alors qu’il n’est encore que prince-président, il fait construire en 1851 la nouvelle église Saint-Leu-Saint-Gilles sur l’emplacement de la précédente, la fait consacrer en sa présence et lui fera même don du grand orgue, un Cavaillé-Coll, en 1869.

Auparavant, le 19 juillet 1806, les communes de Saint-Leu et de Taverny, suivant un décret du 16 juin, rendu à Saint-Cloud, sont réunies en une même commune, dont le siège est fixé à Saint-Leu. Les deux communes sont à nouveau séparées par arrêté préfectoral du 25 janvier 1821. Mais Saint-Leu gardera l’appellation de Saint-Leu-Taverny jusqu’en 1852, pour devenir Napoléon-Saint Leu pendant tout le second Empire. Saint-Leu-la-Forêt passe dans le canton de Taverny, lors de la création de cette circonscription, suivant la loi du 21 juillet 1931. 

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VIEILLEFOSSE - Il y a 10 ans
C'était une bien belle rue pittoresque !
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