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Zoom sur l'église Saint-André de Montlignon

Publié le : 14-08-2014

Eric Darvoy, animateur du blog "Photimages…d'hier et d'aujourd'hui", nous propose désormais ce rendez-vous photo : il parvient à relier le passé avec le présent et cela devient spectaculaire !
A l'honneur  : Zoom sur l'église Saint-André de Montlignon

eglise de MONTLIGNON
eglise de MONTLIGNON
eglise de MONTLIGNON


Bonus
Zoom sur l'église Saint-André.de Montlignon

Retrouvons Gérard Ducoeur, un des historiens émérites de l'association Valmorency qui nous présente l'église Saint-André de Montlignon (extrait de l'histoire de Montlignon) :
La présence d’un lieu de culte, capellam de Molinnon, est attestée dans une bulle du pape Alexandre III, datée du 13 janvier 1160, confirmant les biens de l’abbaye Saint-Martin de Pontoise. L’ancienneté de l’édifice se remarque par son style très rustique, et par le chevet plat du chœur et les contreforts à ressauts des collatéraux. Sous l’abbatiat d’Étienne Ier (1201-1206), abbé de Saint-Martin de Pontoise, lors d’un arbitrage mené par deux juges députés par le pape Innocent III, il est décidé que l’église paroissiale dépend désormais du prieuré bénédictin de Tour (futur Saint-Prix), dépendant lui-même de l’abbaye pontoisienne, et non, comme précédemment, de la cure d’Andilly, qui gérait également l’annexe de Margency.
En 1308, une sentence archidiaconale règle encore les charges réciproques des deux paroisses. Le curé de Tour doit ainsi les vêpres à l’église de Montlignon le jour de la Saint-Éloi.
C’est par l’ordonnance royale du 31 mars 1836, sur la demande du conseil municipal, que le sanctuaire est érigé en chapelle et ainsi rendu indépendant de celui de Saint-Prix. Il faut attendre les décisions du 26 décembre 1843 et du 23 janvier 1844 pour que la paroisse obtienne son propre desservant.
La cloche, fondue en 1767, a eu « pour parrain haut et puissant seigneur, messire Charles-Philibert Tardieu de Maleissie, seigneur de Maugarny, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, et pour marraine, demoiselle Marie-Élisabeth Petit-Deslandes »13.
L’église est dédiée à Saint-André. Un vitrail du XIXe siècle le représente, dans une des baies de la nef. Saint André, est frère de saint Pierre et prédicateur à Patras, où il subit le martyre. Son culte se répand en Gaule par la vallée du Rhône et André devient, entre autres, le patron protecteur de la maison ducale bourguignonne. Il reste toutefois rare dans le Parisis, où seule l’église de Montlignon lui est consacrée;

Complément d'info (extrait du site catholique95)
Edifice composite résultant de transformations successives. Les grandes arcades du chœur sont les parties les plus anciennes, le reste de la construction remontant aux XVIIème et XVIIIème siècles.
En 1837, la façade et le clocher ont été réédifiés en un style évoquant l’art gothique, ce qui crée un contraste avec le reste de l’église.
A l’intérieur, deux bas-côtés flanquent la nef sur ses quatre travées. Le chœur est à chevet plat, seul couvert d’une voûte d’arêtes en plâtre, le reste l’étant par une simple charpente.
L’arc triomphal a reçu, à la fin du XIXème siècle, un décor polychrome composé d’entrelacs sur fond doré, et en 1987, la baie d’axe a été garnie d’un vitrail non figuratif de Chaboissier.

Eric Darvoy, animateur du blog "Photimages…d'hier et d'aujourd'hui", nous propose désormais ce rendez-vous photo : il parvient à relier le passé avec le présent et cela devient spectaculaire !
A l'honneur  : Zoom sur l'église Saint-André de Montlignon

eglise de MONTLIGNON
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Bonus
Zoom sur l'église Saint-André.de Montlignon

Retrouvons Gérard Ducoeur, un des historiens émérites de l'association Valmorency qui nous présente l'église Saint-André de Montlignon (extrait de l'histoire de Montlignon) :
La présence d’un lieu de culte, capellam de Molinnon, est attestée dans une bulle du pape Alexandre III, datée du 13 janvier 1160, confirmant les biens de l’abbaye Saint-Martin de Pontoise. L’ancienneté de l’édifice se remarque par son style très rustique, et par le chevet plat du chœur et les contreforts à ressauts des collatéraux. Sous l’abbatiat d’Étienne Ier (1201-1206), abbé de Saint-Martin de Pontoise, lors d’un arbitrage mené par deux juges députés par le pape Innocent III, il est décidé que l’église paroissiale dépend désormais du prieuré bénédictin de Tour (futur Saint-Prix), dépendant lui-même de l’abbaye pontoisienne, et non, comme précédemment, de la cure d’Andilly, qui gérait également l’annexe de Margency.
En 1308, une sentence archidiaconale règle encore les charges réciproques des deux paroisses. Le curé de Tour doit ainsi les vêpres à l’église de Montlignon le jour de la Saint-Éloi.
C’est par l’ordonnance royale du 31 mars 1836, sur la demande du conseil municipal, que le sanctuaire est érigé en chapelle et ainsi rendu indépendant de celui de Saint-Prix. Il faut attendre les décisions du 26 décembre 1843 et du 23 janvier 1844 pour que la paroisse obtienne son propre desservant.
La cloche, fondue en 1767, a eu « pour parrain haut et puissant seigneur, messire Charles-Philibert Tardieu de Maleissie, seigneur de Maugarny, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, et pour marraine, demoiselle Marie-Élisabeth Petit-Deslandes »13.
L’église est dédiée à Saint-André. Un vitrail du XIXe siècle le représente, dans une des baies de la nef. Saint André, est frère de saint Pierre et prédicateur à Patras, où il subit le martyre. Son culte se répand en Gaule par la vallée du Rhône et André devient, entre autres, le patron protecteur de la maison ducale bourguignonne. Il reste toutefois rare dans le Parisis, où seule l’église de Montlignon lui est consacrée;

Complément d'info (extrait du site catholique95)
Edifice composite résultant de transformations successives. Les grandes arcades du chœur sont les parties les plus anciennes, le reste de la construction remontant aux XVIIème et XVIIIème siècles.
En 1837, la façade et le clocher ont été réédifiés en un style évoquant l’art gothique, ce qui crée un contraste avec le reste de l’église.
A l’intérieur, deux bas-côtés flanquent la nef sur ses quatre travées. Le chœur est à chevet plat, seul couvert d’une voûte d’arêtes en plâtre, le reste l’étant par une simple charpente.
L’arc triomphal a reçu, à la fin du XIXème siècle, un décor polychrome composé d’entrelacs sur fond doré, et en 1987, la baie d’axe a été garnie d’un vitrail non figuratif de Chaboissier.

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1 commentaire(s)

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Emmanuel - Il y a 11 ans
Quelle bonne idée ces montages photos !
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