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Visites commentées du Moulin de Sannois

Samedi 20 et dimanche 21 mai 2017
Sannois

moulin de sannoisA l’occasion des "Journées Nationales des Moulins", des visites commentées du Moulin de Sannois sont proposées. Une occasion unique de découvrir ou re-découvrir ce monument.

Un guide-conférencier vous fera découvrir tous les rouages : de la fabrication de la farine au mécanisme interne, le Moulin n’aura plus de secret pour vous !
Bien communal depuis 1936, le Moulin est inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques depuis 1975. Situé à 162 m d’altitude, sur la colline du Mont Trouillet, il offre un large panorama sur les environs. Sur le site, classé depuis 1934, se trouve la Maison du Meunier, une ancienne guinguette devenue bien communal en 1978.

A noter que dans la Maison du Meunier, située aux abords du Moulin, une exposition "A la découverte de l'énergie" est proposée.

Samedi 20 et dimanche 21 mai 2017 de 14h à 19h – Gratuit.

 

Bonus : zoom sur le Moulin de Sannois

MOULIN DE SANNOISVisiter le Moulin de Sannois, c'est l'occasion de découvrir et de faire découvrir à vos amis tous les secrets de ce monument historique. Vous serez surpris de la précison des mécanismes des rouages et du rôle historique important qu'a tenu le moulin.
 Bâti en 1759 par François Roger, vigneron à Franconville, notre moulin est inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1975. Il existe deux grandes catégories de moulins à vent : le moulin à tour du type « Moulin de Daudet » et le moulin à pivot dont notre moulin est tout à fait représentatif. Il est même, dans sa catégorie, le plus important de France : la poutre centrale lui servant de pivot, atteint une hauteur de 6 mètres, elle est d’un seul tenant, taillée en bois de chêne vieux de 500 ans et l’ensemble du moulin pèse plus de 40 tonnes.
S’il faut en visiter les entrailles pour admirer le mécanisme qui permet de transformer le vent en force mécanique qui écrase le grain, l’on peut aussi s’émouvoir devant ce témoignage du passé que l’on a réussi à préserver à travers les siècles.
Les diverses restaurations dont le moulin a fait l’objet (la dernière datant de 2007) font que notre moulin figure parmi les mieux conservés de France. 

Présentation du moulin (réalisée par Denise Bobard Paulard et Gérard Ducoeur – extrait du site de l'association de Valmorency)

Il existe deux grandes catégories de moulins à vent : le moulin du type "moulin tour" et celui dit "à pivot" appelé aussi "chandelier".
Le moulin de Sannois fait partie de cette seconde catégorie. Il est même le plus important de France, par sa taille. La poutre centrale qui sert de pivot atteint une hauteur de six mètres. Elle est d’un seul tenant, taillée dans un bois de chêne vieux de cinq cents ans. L’ensemble de la cage sur son piédestal pèse trente-six tonnes. L’édifice réalisé tout en bois repose sur quatre dés en maçonnerie. Ses ailes mesurent vingt-deux mètres d’envergure.

L’extérieur
La cage du bâtiment, réalisée tout en bois, repose sur un socle en maçonnerie, servant de support à l’édifice. Pour la cage, toutes les parties neuves ont été faites à partir de chênes âgés de deux-cents ans. Quant au bardeau de châtaignier qui constitue la couverture du moulin, il a été fendu à la main, pour mieux résister aux intempéries.
Pour accéder à l’intérieur du moulin, il faut emprunter un escalier extérieur. Il comporte une queue de 13 mètres : il s’agit d’une longue pièce de bois qu’utilisaient le meunier et ses aides pour orienter la cage dans le sens du vent. Parfois, ils se servaient d’un treuil, ou bien ils attelaient des chevaux à la queue du moulin.

L’intérieur
Au sommet de l’escalier, le visiteur pénètre dans la cage dont la partie centrale est occupée par le pivot ou bourdon. Cette pièce de bois date de cinq cents ans (c. 1650). Sa hauteur est de six mètres.
Une fois dans la « chambre du meunier », on peut admirer le grand coffre où sont placées les deux meules : l’une fixe (gisante), l’autre mobile (courante). Elles écrasent le grain pour le réduire en farine. La source d’énergie provient du pignon conique, fixé sur l’arbre des meules, qu’entraîne le Moulin de Sannoisrouet (grande roue dentée), monté lui-même sur l’arbre de couche où sont fixées les ailes, munies de voiles, entraînées par la force potentielle du vent.

Le rouet, pièce maîtresse du mécanisme, doit pouvoir résister à l’usure. C’est pour cette raison que ses dents (alluchons) sont réalisées en cormier (bois très dur). Le meunier devait cependant lubrifier ces engrenages à la graisse, pour assurer leur longévité.

Le système de freinage, adapté au rouet, est composé d’un ruban métallique et de patins en bois. Un système ingénieux, appelé le « monte-sacs », était également mû par l’intermédiaire du rouet. Il facilitait le travail du meunier, qui devait principalement surveiller ses meules.

Les artisans de jadis étaient très ingénieux, ils ont su transformer la force du vent, pour la mettre au service de l’homme, en améliorant la vie quotidienne des paysans, et en développant la production agricole.
Denise Bobard-Paulard, avec une contributions de Gérard Ducoeur, mai 2009

 

Samedi 20 et dimanche 21 mai 2017
Sannois

moulin de sannoisA l’occasion des "Journées Nationales des Moulins", des visites commentées du Moulin de Sannois sont proposées. Une occasion unique de découvrir ou re-découvrir ce monument.

Un guide-conférencier vous fera découvrir tous les rouages : de la fabrication de la farine au mécanisme interne, le Moulin n’aura plus de secret pour vous !
Bien communal depuis 1936, le Moulin est inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques depuis 1975. Situé à 162 m d’altitude, sur la colline du Mont Trouillet, il offre un large panorama sur les environs. Sur le site, classé depuis 1934, se trouve la Maison du Meunier, une ancienne guinguette devenue bien communal en 1978.

A noter que dans la Maison du Meunier, située aux abords du Moulin, une exposition "A la découverte de l'énergie" est proposée.

Samedi 20 et dimanche 21 mai 2017 de 14h à 19h – Gratuit.

 

Bonus : zoom sur le Moulin de Sannois

MOULIN DE SANNOISVisiter le Moulin de Sannois, c'est l'occasion de découvrir et de faire découvrir à vos amis tous les secrets de ce monument historique. Vous serez surpris de la précison des mécanismes des rouages et du rôle historique important qu'a tenu le moulin.
 Bâti en 1759 par François Roger, vigneron à Franconville, notre moulin est inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1975. Il existe deux grandes catégories de moulins à vent : le moulin à tour du type « Moulin de Daudet » et le moulin à pivot dont notre moulin est tout à fait représentatif. Il est même, dans sa catégorie, le plus important de France : la poutre centrale lui servant de pivot, atteint une hauteur de 6 mètres, elle est d’un seul tenant, taillée en bois de chêne vieux de 500 ans et l’ensemble du moulin pèse plus de 40 tonnes.
S’il faut en visiter les entrailles pour admirer le mécanisme qui permet de transformer le vent en force mécanique qui écrase le grain, l’on peut aussi s’émouvoir devant ce témoignage du passé que l’on a réussi à préserver à travers les siècles.
Les diverses restaurations dont le moulin a fait l’objet (la dernière datant de 2007) font que notre moulin figure parmi les mieux conservés de France. 

Présentation du moulin (réalisée par Denise Bobard Paulard et Gérard Ducoeur – extrait du site de l'association de Valmorency)

Il existe deux grandes catégories de moulins à vent : le moulin du type "moulin tour" et celui dit "à pivot" appelé aussi "chandelier".
Le moulin de Sannois fait partie de cette seconde catégorie. Il est même le plus important de France, par sa taille. La poutre centrale qui sert de pivot atteint une hauteur de six mètres. Elle est d’un seul tenant, taillée dans un bois de chêne vieux de cinq cents ans. L’ensemble de la cage sur son piédestal pèse trente-six tonnes. L’édifice réalisé tout en bois repose sur quatre dés en maçonnerie. Ses ailes mesurent vingt-deux mètres d’envergure.

L’extérieur
La cage du bâtiment, réalisée tout en bois, repose sur un socle en maçonnerie, servant de support à l’édifice. Pour la cage, toutes les parties neuves ont été faites à partir de chênes âgés de deux-cents ans. Quant au bardeau de châtaignier qui constitue la couverture du moulin, il a été fendu à la main, pour mieux résister aux intempéries.
Pour accéder à l’intérieur du moulin, il faut emprunter un escalier extérieur. Il comporte une queue de 13 mètres : il s’agit d’une longue pièce de bois qu’utilisaient le meunier et ses aides pour orienter la cage dans le sens du vent. Parfois, ils se servaient d’un treuil, ou bien ils attelaient des chevaux à la queue du moulin.

L’intérieur
Au sommet de l’escalier, le visiteur pénètre dans la cage dont la partie centrale est occupée par le pivot ou bourdon. Cette pièce de bois date de cinq cents ans (c. 1650). Sa hauteur est de six mètres.
Une fois dans la « chambre du meunier », on peut admirer le grand coffre où sont placées les deux meules : l’une fixe (gisante), l’autre mobile (courante). Elles écrasent le grain pour le réduire en farine. La source d’énergie provient du pignon conique, fixé sur l’arbre des meules, qu’entraîne le Moulin de Sannoisrouet (grande roue dentée), monté lui-même sur l’arbre de couche où sont fixées les ailes, munies de voiles, entraînées par la force potentielle du vent.

Le rouet, pièce maîtresse du mécanisme, doit pouvoir résister à l’usure. C’est pour cette raison que ses dents (alluchons) sont réalisées en cormier (bois très dur). Le meunier devait cependant lubrifier ces engrenages à la graisse, pour assurer leur longévité.

Le système de freinage, adapté au rouet, est composé d’un ruban métallique et de patins en bois. Un système ingénieux, appelé le « monte-sacs », était également mû par l’intermédiaire du rouet. Il facilitait le travail du meunier, qui devait principalement surveiller ses meules.

Les artisans de jadis étaient très ingénieux, ils ont su transformer la force du vent, pour la mettre au service de l’homme, en améliorant la vie quotidienne des paysans, et en développant la production agricole.
Denise Bobard-Paulard, avec une contributions de Gérard Ducoeur, mai 2009

 

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