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Vendredi ciné : "Les garçons et Guillaume, à table !" de avec Guillaume Gallienne.

LES GARCONS ET GUILLAUME, A YABLE ! de Guillaume Gallienne

L'histoire
Le premier souvenir que j’ai de ma mère c’est quand j’avais quatre ou cinq ans. Elle nous appelle, mes deux frères et moi, pour le dîner en disant : "Les garçons et Guillaume, à table !" et la dernière fois que je lui ai parlé au téléphone, elle raccroche en me disant : "Je t’embrasse ma chérie" ; eh bien disons qu’entre ces deux phrases, il y a quelques malentendus.
Un film de et avec Guillaume Gallienne et avec André Marcon, Françoise Fabian, Nanou Garcia, Diane Kruger.

Vendredi 19 septembre 2014 à 15h30 – Médiathèque 7, rue du Chemin-Vert de Boissy Taverny- Entrée libre mais réservation indispensable au 01 30 40 55 00

 

Bonus : propos de Guillaume Gallienne, réalisateur et acteur du film.

« On dit que pour faire un film, il faut une femme et un revolver. Bon, alors, dans mon film, la femme est jouée par un homme, et le revolver, c’est une couette. Mais bon, on dit aussi que pour faire un film, il faut parler de ce qu’on connaît. Et donc je connais un homme qui, ceint d’une couette, peut faire une très belle femme. N’est-ce pas, Maman ?
LES GARCONS ET GUILLAUME, A YABLE ! de Guillaume Gallienne"Les garçons et Guillaume, à table !" devient un film, après avoir été une pièce de théâtre, dont il me semble, à en juger par les rires dans la salle - et le nombre de gens qui voulaient rentrer dans ma loge après - qu’elle a plu un petit peu. - Comment ça, une adaptation ?! Mais tu es fou, tu y jouais tous les rôles, tu ne peux pas faire ça au cinéma ! Tu as vu où ça a mené la carrière d’Eddie Murphy, ce genre de défi mégalomaniaque ?
Je voulais faire un film de cette pièce pour sa richesse comique et émotionnelle, voilà. Poser sur moi et mon parcours de la bourgeoisie aux planches un regard imagé, ludique, sensible, pour partager la belle élégance et l’invraisemblable énormité de cette mue. Comment je suis devenu un acteur en devenant ma mère pour réussir à devenir moi. Si ça ce n’est pas un pitch de film, tout de même !
Au cinéma, il faut s’inscrire dans un genre. Et bien justement, dans "Les garçons et Guillaume, à table !", il n’est question que de genre. Le mien, sur lequel tout le monde s’est posé des questions, moi le premier. Questions transformées en scènes hautes en couleurs, que j’ai eu de plus en plus envie de filmer, à mesure que je les jouais. Un véritable coming out inversé où se dessine bien plus que la révélation d’une normalité.
LES GARCONS ET GUILLAUME, A YABLE ! de Guillaume GallienneCe film ne dit évidemment pas «La» vérité mais la mienne. C’est mon histoire. L’histoire subjective d’un acteur. A la recherche des émotions qui l’ont façonné. D’ailleurs, on ne parle que de la sincérité des acteurs, même chez les plus faux, mais peut-on être plus sincère qu’un acteur qui raconte intimement comment il l’est devenu ? Sans compter que cette quête d’épanouissement aurait pu être une tragédie. Heureusement, grâce au jeu, elle est devenue drôle, un peu surréaliste même.
Un surréalisme qui me fait passer d’un âge à un autre, d’un sexe à un autre, d’un décor à un autre, avec un seul impératif : aller au bout, et qu’on me croit. Pour raconter comment, d’illusions en désillusions, j’en suis arrivé là. Avec le plaisir cinématographique de pouvoir transformer instantanément le plateau en autant de lieux évoquant les épisodes les plus frappants de cette odyssée.
C’est ça, la jouissance, la magie du cinéma : je pense à quelqu’un, à un endroit, à un moment, et nous voilà avec mon personnage en train d’assister à la scène, de vivre ses turpitudes et d’en rire. Mais parce que c’est ma mémoire qui parle, c’est mon émotion qui en colore la relecture. Et selon qu’il s’agît d’un moment heureux ou angoissant, les décors, la lumière, les costumes s’imprègnent d’une outrance ou gagnent en épure, figurant le monde de Guillaume.
LES GARCONS ET GUILLAUME, A YABLE ! de Guillaume GallienneJe viens de cette grande bourgeoisie fortunée, baroque, originale, et cosmopolite, codifiée mais au dessus de tout, même de la grossièreté. Un milieu où, quelle que soit la violence de ce que l’on éprouve, on n’a pas le droit de se plaindre. Alors bien sûr, il faut de la beauté, une certaine finesse pour le dépeindre dans toute sa cruauté, dans toute sa crudité. Pour en rire et s’en émouvoir avec délicatesse et sans complaisance.
Le projet esthétique du film éclaire la pièce d’un humour encore plus poignant. Par contraste, certains excès visuels viennent dramatiser avec force tout ce qui se joue dans la tête de Guillaume, laissant un regard, un geste, un mot enfoncer le clou du rire. Parce qu’il faut bien le dire, dans cette histoire, rien ne se passe comme prévu. »
(extrait dossier de presse)

 

 

LES GARCONS ET GUILLAUME, A YABLE ! de Guillaume Gallienne

L'histoire
Le premier souvenir que j’ai de ma mère c’est quand j’avais quatre ou cinq ans. Elle nous appelle, mes deux frères et moi, pour le dîner en disant : "Les garçons et Guillaume, à table !" et la dernière fois que je lui ai parlé au téléphone, elle raccroche en me disant : "Je t’embrasse ma chérie" ; eh bien disons qu’entre ces deux phrases, il y a quelques malentendus.
Un film de et avec Guillaume Gallienne et avec André Marcon, Françoise Fabian, Nanou Garcia, Diane Kruger.

Vendredi 19 septembre 2014 à 15h30 – Médiathèque 7, rue du Chemin-Vert de Boissy Taverny- Entrée libre mais réservation indispensable au 01 30 40 55 00

 

Bonus : propos de Guillaume Gallienne, réalisateur et acteur du film.

« On dit que pour faire un film, il faut une femme et un revolver. Bon, alors, dans mon film, la femme est jouée par un homme, et le revolver, c’est une couette. Mais bon, on dit aussi que pour faire un film, il faut parler de ce qu’on connaît. Et donc je connais un homme qui, ceint d’une couette, peut faire une très belle femme. N’est-ce pas, Maman ?
LES GARCONS ET GUILLAUME, A YABLE ! de Guillaume Gallienne"Les garçons et Guillaume, à table !" devient un film, après avoir été une pièce de théâtre, dont il me semble, à en juger par les rires dans la salle - et le nombre de gens qui voulaient rentrer dans ma loge après - qu’elle a plu un petit peu. - Comment ça, une adaptation ?! Mais tu es fou, tu y jouais tous les rôles, tu ne peux pas faire ça au cinéma ! Tu as vu où ça a mené la carrière d’Eddie Murphy, ce genre de défi mégalomaniaque ?
Je voulais faire un film de cette pièce pour sa richesse comique et émotionnelle, voilà. Poser sur moi et mon parcours de la bourgeoisie aux planches un regard imagé, ludique, sensible, pour partager la belle élégance et l’invraisemblable énormité de cette mue. Comment je suis devenu un acteur en devenant ma mère pour réussir à devenir moi. Si ça ce n’est pas un pitch de film, tout de même !
Au cinéma, il faut s’inscrire dans un genre. Et bien justement, dans "Les garçons et Guillaume, à table !", il n’est question que de genre. Le mien, sur lequel tout le monde s’est posé des questions, moi le premier. Questions transformées en scènes hautes en couleurs, que j’ai eu de plus en plus envie de filmer, à mesure que je les jouais. Un véritable coming out inversé où se dessine bien plus que la révélation d’une normalité.
LES GARCONS ET GUILLAUME, A YABLE ! de Guillaume GallienneCe film ne dit évidemment pas «La» vérité mais la mienne. C’est mon histoire. L’histoire subjective d’un acteur. A la recherche des émotions qui l’ont façonné. D’ailleurs, on ne parle que de la sincérité des acteurs, même chez les plus faux, mais peut-on être plus sincère qu’un acteur qui raconte intimement comment il l’est devenu ? Sans compter que cette quête d’épanouissement aurait pu être une tragédie. Heureusement, grâce au jeu, elle est devenue drôle, un peu surréaliste même.
Un surréalisme qui me fait passer d’un âge à un autre, d’un sexe à un autre, d’un décor à un autre, avec un seul impératif : aller au bout, et qu’on me croit. Pour raconter comment, d’illusions en désillusions, j’en suis arrivé là. Avec le plaisir cinématographique de pouvoir transformer instantanément le plateau en autant de lieux évoquant les épisodes les plus frappants de cette odyssée.
C’est ça, la jouissance, la magie du cinéma : je pense à quelqu’un, à un endroit, à un moment, et nous voilà avec mon personnage en train d’assister à la scène, de vivre ses turpitudes et d’en rire. Mais parce que c’est ma mémoire qui parle, c’est mon émotion qui en colore la relecture. Et selon qu’il s’agît d’un moment heureux ou angoissant, les décors, la lumière, les costumes s’imprègnent d’une outrance ou gagnent en épure, figurant le monde de Guillaume.
LES GARCONS ET GUILLAUME, A YABLE ! de Guillaume GallienneJe viens de cette grande bourgeoisie fortunée, baroque, originale, et cosmopolite, codifiée mais au dessus de tout, même de la grossièreté. Un milieu où, quelle que soit la violence de ce que l’on éprouve, on n’a pas le droit de se plaindre. Alors bien sûr, il faut de la beauté, une certaine finesse pour le dépeindre dans toute sa cruauté, dans toute sa crudité. Pour en rire et s’en émouvoir avec délicatesse et sans complaisance.
Le projet esthétique du film éclaire la pièce d’un humour encore plus poignant. Par contraste, certains excès visuels viennent dramatiser avec force tout ce qui se joue dans la tête de Guillaume, laissant un regard, un geste, un mot enfoncer le clou du rire. Parce qu’il faut bien le dire, dans cette histoire, rien ne se passe comme prévu. »
(extrait dossier de presse)

 

 

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