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Théâtre : "L'école des femmes" de Molière

l'ecole des femmes

« Molière, c’est pour tout homme de théâtre une histoire singulière ». Celle de Philippe Adrien avec l'auteur de "Tartuffe" est vraiment passionnante :
« Elle commence pour moi par une commande d’écriture, celle d’un texte français de "La Cabale des Dévots", pièce historique sur l’affaire de Tartuffe, l’auteur, Boulgakov, étant lui-même biographe de notre poète dramatique national. Le texte de Boulgakov me tombe des mains, mais dans la foulée, je dévore son Monsieur de Molière qui me fait aussitôt partager la belle empathie de l’écrivain soviétique pour l’homme de théâtre du XVIIe. Là, je comprends tout, et je vois bien le rapport entre les deux couples, Molière – Louis XIV et Boulgakov – Staline. Déjà pris, je me plonge dans "La Vie de Molière" de Grimarest et me voilà embarqué, disons-le, pour toujours…. »

Philippe Adrien nous présente ainsi "L'école des femmes" :
Arnolphe a élevé sa pupille Agnès dans l’isolement le plus total afin de faire d’elle une épouse soumise et fidèle. Mais l’innocence équivaut-elle à l’ignorance ? La violence semble être la langue naturelle d’Arnolphe : parler, pour lui, c’est dominer. Vivre ? « Se garantir de toutes les surprises. » Aimer ? Posséder et façonner : « AL'ECOLE DES FEMMESinsi que je voudrai, je tournerai son âme. » Le sérieux du projet se donne pour sagesse, mais Chrysalde, l’ami, ne s’y trompe pas : « Je le tiens pour fou de toutes les manières. »
Aveuglé, Arnolphe se prend pour un héros de tragédie, mais il n’y a là d’autre fatalité que la logique d’une lubie qui se retourne contre lui : « Jusqu’où la passion peut-elle faire aller ? ». Hélas, le bonhomme se trompe de genre : il n’y a pas de tragédie du cocuage ! Agnès, sous nos yeux, s’éveille aux sensations, au sentiment, à la parole enfin qui, une fois conquise, constitue la véritable école de liberté. L’oiseau est prêt à s’envoler. L’École des femmes, ou la défaite d’une tyrannie…
Oui, Molière toujours, pour le défi, l’irrespect, la liberté par émancipation, qui laisse Arnolphe pantelant, « ne pouvant plus parler - Oh ! » sera son dernier mot. Exit. Sous les rires.

D’après l’oeuvre de Molière - Mise en scène : Philippe Adrien - avec Patrick Paroux, Valentine Galey, Pierre Lefebvre, Pierre Diot.
Spectacle nominé aux Molières 2014 !

Vendredi 13 février 2015 à 20h30 – Centre culturel 6 rue chemin vert de Boissy Taverny - Tarif : 22 €, de 11 à 17 ans : 6€, étudiants et demandeurs d’emploi : 8€, bénéficiaires RSA Socle : 1€, Placement libre. Renseignements et réservation au 01 34 18 65 10.

l'ecole des femmes

« Molière, c’est pour tout homme de théâtre une histoire singulière ». Celle de Philippe Adrien avec l'auteur de "Tartuffe" est vraiment passionnante :
« Elle commence pour moi par une commande d’écriture, celle d’un texte français de "La Cabale des Dévots", pièce historique sur l’affaire de Tartuffe, l’auteur, Boulgakov, étant lui-même biographe de notre poète dramatique national. Le texte de Boulgakov me tombe des mains, mais dans la foulée, je dévore son Monsieur de Molière qui me fait aussitôt partager la belle empathie de l’écrivain soviétique pour l’homme de théâtre du XVIIe. Là, je comprends tout, et je vois bien le rapport entre les deux couples, Molière – Louis XIV et Boulgakov – Staline. Déjà pris, je me plonge dans "La Vie de Molière" de Grimarest et me voilà embarqué, disons-le, pour toujours…. »

Philippe Adrien nous présente ainsi "L'école des femmes" :
Arnolphe a élevé sa pupille Agnès dans l’isolement le plus total afin de faire d’elle une épouse soumise et fidèle. Mais l’innocence équivaut-elle à l’ignorance ? La violence semble être la langue naturelle d’Arnolphe : parler, pour lui, c’est dominer. Vivre ? « Se garantir de toutes les surprises. » Aimer ? Posséder et façonner : « AL'ECOLE DES FEMMESinsi que je voudrai, je tournerai son âme. » Le sérieux du projet se donne pour sagesse, mais Chrysalde, l’ami, ne s’y trompe pas : « Je le tiens pour fou de toutes les manières. »
Aveuglé, Arnolphe se prend pour un héros de tragédie, mais il n’y a là d’autre fatalité que la logique d’une lubie qui se retourne contre lui : « Jusqu’où la passion peut-elle faire aller ? ». Hélas, le bonhomme se trompe de genre : il n’y a pas de tragédie du cocuage ! Agnès, sous nos yeux, s’éveille aux sensations, au sentiment, à la parole enfin qui, une fois conquise, constitue la véritable école de liberté. L’oiseau est prêt à s’envoler. L’École des femmes, ou la défaite d’une tyrannie…
Oui, Molière toujours, pour le défi, l’irrespect, la liberté par émancipation, qui laisse Arnolphe pantelant, « ne pouvant plus parler - Oh ! » sera son dernier mot. Exit. Sous les rires.

D’après l’oeuvre de Molière - Mise en scène : Philippe Adrien - avec Patrick Paroux, Valentine Galey, Pierre Lefebvre, Pierre Diot.
Spectacle nominé aux Molières 2014 !

Vendredi 13 février 2015 à 20h30 – Centre culturel 6 rue chemin vert de Boissy Taverny - Tarif : 22 €, de 11 à 17 ans : 6€, étudiants et demandeurs d’emploi : 8€, bénéficiaires RSA Socle : 1€, Placement libre. Renseignements et réservation au 01 34 18 65 10.

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