Accueil > Culture > Cinéma > Séance Cap Monde au Plessis Bouchard : Madagascar l’île rouge aux nuances des couleurs infinies !
Restez informés
Inscrivez-vous
aux newsletters du Journal !
Je m'inscris

Séance Cap Monde au Plessis Bouchard : Madagascar l’île rouge aux nuances des couleurs infinies !

Publié le : 26-10-2015

Madagascar l'île sacrée des ancêtres« Madagascar l’île rouge aux nuances des couleurs infinies rappelle l’Afrique, tandis que les rizières en terrasse symbolisent la vie. C’est la seule terre afro-asiatique de la planète. Dix huit ethnies venues l’habiter, par des chemins qui restent mystérieux, se sont forgé au fil des siècles un système unique, basé sur le culte des ancêtres, ciment de l’unité malgache. Cette traversée de l’île nous fera découvrir des paysages authentiques et variés, une faune et une flore exceptionnelles, un peuple souriant et accueillant, un art de vivre à la malgache. »  C'est ainsi qu'est présenté le film de Daniel Laumone, "Madagascar, l'île sacrée des ancêtres". A travers ses documentaires, le réalisateur déclare « retrouver les valeurs perdues qui donnent un sens à la vie, prendre conscience des besoins immédiats du monde ».

MADAGASCAR L'ILE SACREE DES ANCETRES

Bonus : propos de Daniel Laumone
« Le voyage permet de revenir à l’essentiel, de renouer avec sa dimension véritable, de prendre conscience de ses limites aussi.
Mon premier grand voyage remonte pour moi à l’âge de 7 ans, en Afrique. Mais c’est réellement à 18 ans que tout a commencé lorsque, majeur, j’Madagascar l'île sacrée des ancêtresémigre au Canada. Avec mon sac à dos je traverse alors toute l’Amérique du Nord de Montréal à Vancouver et retour soit près de dix mille kilomètres. Ce voyage sera suivi d’un autre dans les mêmes conditions : la traversée des Etats-Unis et du Mexique. Nous sommes dans les années 70. C’est aussi à ce moment-là que je réaliserai mon premier film sur le Canada où je suis resté trois années.
A trente ans c’est un départ pour une autre aventure : celle d’un voyage autour du monde à la voile sur un bateau sans moteur, sans électronique, sans téléphone (ce qui peut surprendre aujourd’hui !). Un voyage pour prendre le temps de vivre et de rencontrer, être disponible. Le dernier chapitre de "Sur le Fil de l’Aventure" résume assez bien la richesse d’un tel voyage :

Brusquement, je revois toutes ces années passées, absolument exceptionnelles, au-delà de tout ce que l'on peut imaginer. Bien sûr, nous avons eu notre lot d’avaries, de problèmes de toutes sortes. C’est vrai. Mais malgré tout, les mauvais souvenirs, les souffrances, ne font pas le poids devant un vécu qui nous a plongés dans une vie hors du commun. Ces huit années ont été tellement intenses, que j’ai l’impression d’avoir passé une vie entière sur la mer. Et puis, au fil des années, l’Océan m’a appris tellement de choses…
L’homme n’est que l’élève de lui-même. Et en fin de compte, les deux ne doivent faire qu’un. Mais il faut s’y atteler longtemps, et quand tu croiras y être parvenu, persévère encore ! Il y a trop d’élèves qui se prennent pour des maîtres !

Surtout n'allez pas croire que cette expérience est meilleure qu'une autre ou que le moyen utilisé est préférable. Chaque vie a son importance, même si Madagascar l'île sacrée des ancêtrescertaines sont plus denses que d'autres. L’essentiel c'est de ne pas passer à côté de la sienne. Chaque vie est un terrain à défricher, une terre à conquérir, une île à atteindre. Et les tempêtes ne soufflent pas que sur la mer ! (…) Au cours de mes péripéties, ce qui m'a le plus étonné, c'est d'entendre battre le même cœur de l'existence partout. En fin de compte, c'est même ce qui m'a paru essentiel. Est-ce que les êtres humains, aussi nombreux et différents soient-ils, ne sont pas les mêmes habitants d'une seule et même planète ? Ne sommes-nous pas tous embarqués sur le même vaisseau nommé « Terre », battant pavillon Universel ? Comme des milliards de cellules forment un même corps, l'Humanité forme un même tout. C'est de cette unité que les êtres ont besoin pour être heureux. Quand on parcourt le monde, on arrive à relativiser sa propre importance qui tend à nous séparer des autres. »
Aujourd’hui avec ma caméra je cherche davantage à filmer l’âme du monde que le monde lui-même. Ce qui m’intéresse ce n’est pas tant l’apparence que ce qu’il y a derrière, invisible à nos yeux, et pourtant présent. Le Chemin de Saint-Jacques de Compostelle, parcouru dans l’esprit du Chemin, a été pour moi un lieu de transformation, de transfiguration. Mon film est avant tout un vécu. De Compostelle, j’en suis revenu avec d’autres yeux. Mais n’est-ce pas avec un regard neuf que l’on voit vraiment les choses ?
(Extrait dossier de presse)

Mardi 3 novembre 2015 à 14h30 Centre Jacques Templier 5 rue Pierre Brossolette Le Plessis Bouchard – Tarif : 6 €, 2 € pour les moins de 18 ans.

Madagascar l'île sacrée des ancêtres« Madagascar l’île rouge aux nuances des couleurs infinies rappelle l’Afrique, tandis que les rizières en terrasse symbolisent la vie. C’est la seule terre afro-asiatique de la planète. Dix huit ethnies venues l’habiter, par des chemins qui restent mystérieux, se sont forgé au fil des siècles un système unique, basé sur le culte des ancêtres, ciment de l’unité malgache. Cette traversée de l’île nous fera découvrir des paysages authentiques et variés, une faune et une flore exceptionnelles, un peuple souriant et accueillant, un art de vivre à la malgache. »  C'est ainsi qu'est présenté le film de Daniel Laumone, "Madagascar, l'île sacrée des ancêtres". A travers ses documentaires, le réalisateur déclare « retrouver les valeurs perdues qui donnent un sens à la vie, prendre conscience des besoins immédiats du monde ».

MADAGASCAR L'ILE SACREE DES ANCETRES

Bonus : propos de Daniel Laumone
« Le voyage permet de revenir à l’essentiel, de renouer avec sa dimension véritable, de prendre conscience de ses limites aussi.
Mon premier grand voyage remonte pour moi à l’âge de 7 ans, en Afrique. Mais c’est réellement à 18 ans que tout a commencé lorsque, majeur, j’Madagascar l'île sacrée des ancêtresémigre au Canada. Avec mon sac à dos je traverse alors toute l’Amérique du Nord de Montréal à Vancouver et retour soit près de dix mille kilomètres. Ce voyage sera suivi d’un autre dans les mêmes conditions : la traversée des Etats-Unis et du Mexique. Nous sommes dans les années 70. C’est aussi à ce moment-là que je réaliserai mon premier film sur le Canada où je suis resté trois années.
A trente ans c’est un départ pour une autre aventure : celle d’un voyage autour du monde à la voile sur un bateau sans moteur, sans électronique, sans téléphone (ce qui peut surprendre aujourd’hui !). Un voyage pour prendre le temps de vivre et de rencontrer, être disponible. Le dernier chapitre de "Sur le Fil de l’Aventure" résume assez bien la richesse d’un tel voyage :

Brusquement, je revois toutes ces années passées, absolument exceptionnelles, au-delà de tout ce que l'on peut imaginer. Bien sûr, nous avons eu notre lot d’avaries, de problèmes de toutes sortes. C’est vrai. Mais malgré tout, les mauvais souvenirs, les souffrances, ne font pas le poids devant un vécu qui nous a plongés dans une vie hors du commun. Ces huit années ont été tellement intenses, que j’ai l’impression d’avoir passé une vie entière sur la mer. Et puis, au fil des années, l’Océan m’a appris tellement de choses…
L’homme n’est que l’élève de lui-même. Et en fin de compte, les deux ne doivent faire qu’un. Mais il faut s’y atteler longtemps, et quand tu croiras y être parvenu, persévère encore ! Il y a trop d’élèves qui se prennent pour des maîtres !

Surtout n'allez pas croire que cette expérience est meilleure qu'une autre ou que le moyen utilisé est préférable. Chaque vie a son importance, même si Madagascar l'île sacrée des ancêtrescertaines sont plus denses que d'autres. L’essentiel c'est de ne pas passer à côté de la sienne. Chaque vie est un terrain à défricher, une terre à conquérir, une île à atteindre. Et les tempêtes ne soufflent pas que sur la mer ! (…) Au cours de mes péripéties, ce qui m'a le plus étonné, c'est d'entendre battre le même cœur de l'existence partout. En fin de compte, c'est même ce qui m'a paru essentiel. Est-ce que les êtres humains, aussi nombreux et différents soient-ils, ne sont pas les mêmes habitants d'une seule et même planète ? Ne sommes-nous pas tous embarqués sur le même vaisseau nommé « Terre », battant pavillon Universel ? Comme des milliards de cellules forment un même corps, l'Humanité forme un même tout. C'est de cette unité que les êtres ont besoin pour être heureux. Quand on parcourt le monde, on arrive à relativiser sa propre importance qui tend à nous séparer des autres. »
Aujourd’hui avec ma caméra je cherche davantage à filmer l’âme du monde que le monde lui-même. Ce qui m’intéresse ce n’est pas tant l’apparence que ce qu’il y a derrière, invisible à nos yeux, et pourtant présent. Le Chemin de Saint-Jacques de Compostelle, parcouru dans l’esprit du Chemin, a été pour moi un lieu de transformation, de transfiguration. Mon film est avant tout un vécu. De Compostelle, j’en suis revenu avec d’autres yeux. Mais n’est-ce pas avec un regard neuf que l’on voit vraiment les choses ?
(Extrait dossier de presse)

Mardi 3 novembre 2015 à 14h30 Centre Jacques Templier 5 rue Pierre Brossolette Le Plessis Bouchard – Tarif : 6 €, 2 € pour les moins de 18 ans.

Partager cette page :

Vous appréciez le Journal de François ? Soutenez-le ! Merci.

Retourner à la page d'accueil - Retourner à la page "Cinéma"

Vous appréciez le Journal de François ? Soutenez-le ! Merci.

Retourner à la page d'accueil Retourner à la page "Cinéma"


Déposer un commentaire
0 commentaire(s)

Filtre anti-spam

Aucun commentaire

Informations Newsletter
  • Inscrivez-vous aux newsletters du Journal :
    "Agenda du week-end" et "Infos de proximité"
Contact
11 allée du Clos Laisnées, 95120 Ermont
06 89 80 56 28