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Rémi Bezançon vient présenter son nouveau film "Nos futurs" à Montmorency !

Publié le : 26-07-2015

NOS FUTURS de Rémy BezançonBonne nouvelle estivale : "Nos futurs" est sorti sur les écrans le 22 juillet et Rémi Bezançon, le réalisateur du film, sera présent au cinéma l'Eden de Montmorency le mercredi 29 juillet pour rencontrer les spectateurs ! Une belle occasion de débattre avec le cinéaste qui a déjà signé "Le premier jour du reste de ta vie" et "Un heureux événement", deux films très remarqués.

Mercredi 29 juillet 2015 à 20h45 - Cinéma Eden 5 bis rue de Pontoise Montmorency.

 

Zoom sur: "Nos futurs" de Rémi Bezançon

L'histoire
Deux amis d’enfance, qui s’étaient perdus de vue depuis le lycée, se retrouvent et partent en quête de leurs souvenirs…
Un film de Rémi Bezançon avec Pio Marmaï, Pierre Rochefort, Mélanie Bernier, Kyan Khojandi, Camille Cottin…

 

Bonus : propos de Rémi Bezançon, réalisateur du film

Comment ce projet est-il né ?
Avec Vanessa Portal et Jean-François Halin, mes co-scénaristes, on a imaginé l’histoire d’un homme qui retrouve ses anciens amis de lycée, sur le ton d’une comédie. Après "Un heureux événement", dont le registre était plutôt dramatique, je voulais un film aux notes plus légères. Vanessa, qui me connaît bien puisque nous travaillons ensemble depuis longtemps, m’a aidé à dévoiler ce qu’au plus profond de moi j’avais envie de raconter, mais que j’avais inconsciemment recouvert sous cette couche de comédie.

Est-ce un film autobiographique ?
C’est en tout cas mon projet le plus personnel car il puise son inspiration d’un événement de mon passé. Mais si la part autobiographique est bien présente, elle est souvent modelée, transformée jusqu’à ne NOS FUTURS de Rémy Bezançonplus vraiment correspondre à quoi que ce soit de réel. Elle laisse donc une grande place à la fiction. Je trouve d’ailleurs qu’enrichir son inspiration avec le vécu des autres, fusionner ces fragments d’histoires et regarder cette mosaïque s’incarner à l’écran, est une chose particulièrement excitante.

« Nos futurs » parle avant tout d’amitié...
Même si j’avais déjà esquissé une histoire de potes dans "Ma vie en l’air" (entre Vincent Elbaz et Gilles Lellouche), elle restait en marge du récit. Mes précédents films traitaient surtout de la famille et du couple. Dans "Nos futurs", l’amitié est bien cette fois le thème principal, à travers l’histoire de deux hommes qui se sont rencontrés enfants, ont grandi ensemble, puis ont été séparés après le lycée. Le film commence au moment de leurs retrouvailles, des années plus tard. Que sont-ils devenus ? Leurs rêves se sont-ils réalisés ou se sont-ils perdus en désillusions et en regrets ? Ces questions, ils vont s’y confronter au cours d’un road-trip, à la recherche de leurs anciens potes de lycée avec lesquels ils veulent organiser une fête, une fête dans son jus, digne de l’époque de leurs 18 ans. Mais cette fête n’est bien sûr qu’un MacGuffin, un prétexte pour explorer ce lien intime, l’amitié, qui peut parfois être aussi fort et romanesque que l’amour.

On retrouve ce ton doux-amer qui caractérise votre cinéma...
J’ai une prédilection pour la tragi-comédie, ce mélange de genre qui s’attache à mettre en scène le passage parfois immanent d’une émotion à l’autre, NOS FUTURS de Rémy Bezançonexactement comme dans la vie. J’avais auparavant déjà été tenté d’y ajouter quelques touches oniriques, j’ai eu envie cette fois-ci de jouer un peu plus avec des influences surréalistes. Avec la complicité de mes chefs de poste, nous avons d’ailleurs créé une sorte de jeu de pistes, à travers une multitude d’indices parsemés tout au long du film, qui viennent donner à la fin une nouvelle perspective à cette histoire.

On retrouve également des thèmes récurrents comme le souvenir, la nostalgie...

Oui, ce sont des thèmes qui me sont chers. Le contraste entre la réalité et ce que la mémoire en retient est souvent saisissant, il offre une matière narrative très intéressante. Les souvenirs sont par essence subjectifs, interprétables et ouvrent une porte sur les désirs cachés d’un personnage.
Dans "Le Premier Jour du reste de ta vie", le père de la famille Duval (incarné par Jacques Gamblin), se souvient de la cour d’école de son enfance, si grande qu’elle semblait pouvoir contenir au moins quatre terrains de foot ! Mais en la revoyant, elle lui parait étrangement minuscule, minuscule comme elle avait pourtant toujours été. Pour lui, ce souvenir a une fonction réparatrice, enjolivant son passé, générant même une certaine nostalgie. Dans "Nos futurs", c’est précisément ce sentiment de nostalgie que le personnage principal, Yann Kerbec (Pierre Rochefort), tente d’étouffer. En permanence dans le contrôle, Yann s’est fermé à tout ressenti, tout ce qui pourrait le troubler, jusqu’à ne plus rien éprouver. C’est en revoyant Thomas (Pio Marmaï), son ami d’enfance, qu’il va être de nouveau confronté à ses émotions. Ses blocages vont tomber un à un, lui permettant enfin d’évoluer, de se dépasser. En partant ensemble à la recherche du reste de leur bande, Yann et Thomas vont finalement trouver chacun à leur façon une forme d’apaisement.

Vous ne faites jamais mention de l’âge de vos personnages, est-ce délibéré ?
Effectivement, j’ai voulu éviter de placer le film dans une époque donnée. L’absence de dates, d’âges, de repères temporels, offre une plus grande liberté au public qui peut choisir de projeter ses propres références dans cette histoire. Mais comme le récit contient des flashbacks, il a fallu malgré tout jNOS FUTURS de Rémy Bezançonongler entre plusieurs temporalités. La distinction entre le présent manifeste du personnage principal et son passé quelque peu fantasmé s’est opérée par des changements physiques, mais aussi par des changements de point de vue (le premier flashback, par exemple, est traité en caméra subjective, le deuxième est une photo de classe qui s’anime, etc.). Ensuite, plus on avance dans le film, plus Yann remonte loin dans ses souvenirs, jusqu’à celui fondateur de cette histoire d’amitié : sa rencontre avec Thomas dans la cour d’école.

Comment avez-vous choisi les deux principaux interprètes ?
Pio Marmaï a joué dans mes deux films précédents, et le diriger à nouveau était incontournable. On se connaît très bien, on se comprend instantanément, et travailler ensemble est à chaque fois un grand plaisir. Quant à Pierre Rochefort, en le découvrant dans "Un beau dimanche" de Nicole Garcia, j’ai été subjugué par son charisme et sa profondeur de jeu : ce fut un coup de foudre immédiat. Il a su donner chair au personnage de Yann, en lui insufflant du charme et de la mélancolie. Pour tout dire, Pierre et Pio ont deux personnalités radicalement différentes et l’association de ces deux énergies complémentaires a été un atout indéniable pour le film.

Et les seconds rôles ?
J’avais envie de travailler avec une nouvelle génération de comédiens. Je voulais aussi et surtout créer une bande d’amis cohérente, moderne et pleine de fraîcheur : Mélanie Bernier, Camille Cottin, Laurence Arné, Roxane Mesquida, Kyan Khojandi, Micha Lescot, Aurélien Wiik et Esteban (le chanteur de l’excellent groupe Naïve New Beaters)… La première fois que je les ai réunis pour une lecture, ils ont tout de suite su créer cette atmosphère friendly indispensable pour le film, c’était NOS FUTURS de Rémy Bezançontrès agréable d’assister à ça. On a commencé le tournage par la scène de la photo de classe où ils sont censés jouer leurs personnages au lycée, ce qui les a tout de suite soudés.

Quelles étaient vos intentions pour la musique ?

La musique tient un rôle prépondérant dès la genèse de chacun de mes projets. Inspirante et stimulante, elle m’accompagne pendant l’écriture, ensuite certains morceaux passent, d’autres restent et intègrent la bande originale (Steppenwolf, The Offspring, House of Pain, David Bowie, Maceo Parker, Air, Naïve New Beaters, HollySiz, et une cover très fantomatique des Pixies...) Pour les compositions propres au film, j’ai travaillé avec Pierre Adenot, qui avait été auparavant l’arrangeur de Sinclair. Sa partition cordes / piano s’est révélée idéale pour contrebalancer la musique préexistante plutôt rock. Pierre a une filiation évidente avec Philippe Sarde : le thème final du film me fait penser à "César et Rosalie", ou "Vincent, François, Paul et les autres", qui comptent d’ailleurs parmi les plus beaux films sur l’amitié.
(extrait dossier de presse)

NOS FUTURS de Rémy BezançonBonne nouvelle estivale : "Nos futurs" est sorti sur les écrans le 22 juillet et Rémi Bezançon, le réalisateur du film, sera présent au cinéma l'Eden de Montmorency le mercredi 29 juillet pour rencontrer les spectateurs ! Une belle occasion de débattre avec le cinéaste qui a déjà signé "Le premier jour du reste de ta vie" et "Un heureux événement", deux films très remarqués.

Mercredi 29 juillet 2015 à 20h45 - Cinéma Eden 5 bis rue de Pontoise Montmorency.

 

Zoom sur: "Nos futurs" de Rémi Bezançon

L'histoire
Deux amis d’enfance, qui s’étaient perdus de vue depuis le lycée, se retrouvent et partent en quête de leurs souvenirs…
Un film de Rémi Bezançon avec Pio Marmaï, Pierre Rochefort, Mélanie Bernier, Kyan Khojandi, Camille Cottin…

 

Bonus : propos de Rémi Bezançon, réalisateur du film

Comment ce projet est-il né ?
Avec Vanessa Portal et Jean-François Halin, mes co-scénaristes, on a imaginé l’histoire d’un homme qui retrouve ses anciens amis de lycée, sur le ton d’une comédie. Après "Un heureux événement", dont le registre était plutôt dramatique, je voulais un film aux notes plus légères. Vanessa, qui me connaît bien puisque nous travaillons ensemble depuis longtemps, m’a aidé à dévoiler ce qu’au plus profond de moi j’avais envie de raconter, mais que j’avais inconsciemment recouvert sous cette couche de comédie.

Est-ce un film autobiographique ?
C’est en tout cas mon projet le plus personnel car il puise son inspiration d’un événement de mon passé. Mais si la part autobiographique est bien présente, elle est souvent modelée, transformée jusqu’à ne NOS FUTURS de Rémy Bezançonplus vraiment correspondre à quoi que ce soit de réel. Elle laisse donc une grande place à la fiction. Je trouve d’ailleurs qu’enrichir son inspiration avec le vécu des autres, fusionner ces fragments d’histoires et regarder cette mosaïque s’incarner à l’écran, est une chose particulièrement excitante.

« Nos futurs » parle avant tout d’amitié...
Même si j’avais déjà esquissé une histoire de potes dans "Ma vie en l’air" (entre Vincent Elbaz et Gilles Lellouche), elle restait en marge du récit. Mes précédents films traitaient surtout de la famille et du couple. Dans "Nos futurs", l’amitié est bien cette fois le thème principal, à travers l’histoire de deux hommes qui se sont rencontrés enfants, ont grandi ensemble, puis ont été séparés après le lycée. Le film commence au moment de leurs retrouvailles, des années plus tard. Que sont-ils devenus ? Leurs rêves se sont-ils réalisés ou se sont-ils perdus en désillusions et en regrets ? Ces questions, ils vont s’y confronter au cours d’un road-trip, à la recherche de leurs anciens potes de lycée avec lesquels ils veulent organiser une fête, une fête dans son jus, digne de l’époque de leurs 18 ans. Mais cette fête n’est bien sûr qu’un MacGuffin, un prétexte pour explorer ce lien intime, l’amitié, qui peut parfois être aussi fort et romanesque que l’amour.

On retrouve ce ton doux-amer qui caractérise votre cinéma...
J’ai une prédilection pour la tragi-comédie, ce mélange de genre qui s’attache à mettre en scène le passage parfois immanent d’une émotion à l’autre, NOS FUTURS de Rémy Bezançonexactement comme dans la vie. J’avais auparavant déjà été tenté d’y ajouter quelques touches oniriques, j’ai eu envie cette fois-ci de jouer un peu plus avec des influences surréalistes. Avec la complicité de mes chefs de poste, nous avons d’ailleurs créé une sorte de jeu de pistes, à travers une multitude d’indices parsemés tout au long du film, qui viennent donner à la fin une nouvelle perspective à cette histoire.

On retrouve également des thèmes récurrents comme le souvenir, la nostalgie...

Oui, ce sont des thèmes qui me sont chers. Le contraste entre la réalité et ce que la mémoire en retient est souvent saisissant, il offre une matière narrative très intéressante. Les souvenirs sont par essence subjectifs, interprétables et ouvrent une porte sur les désirs cachés d’un personnage.
Dans "Le Premier Jour du reste de ta vie", le père de la famille Duval (incarné par Jacques Gamblin), se souvient de la cour d’école de son enfance, si grande qu’elle semblait pouvoir contenir au moins quatre terrains de foot ! Mais en la revoyant, elle lui parait étrangement minuscule, minuscule comme elle avait pourtant toujours été. Pour lui, ce souvenir a une fonction réparatrice, enjolivant son passé, générant même une certaine nostalgie. Dans "Nos futurs", c’est précisément ce sentiment de nostalgie que le personnage principal, Yann Kerbec (Pierre Rochefort), tente d’étouffer. En permanence dans le contrôle, Yann s’est fermé à tout ressenti, tout ce qui pourrait le troubler, jusqu’à ne plus rien éprouver. C’est en revoyant Thomas (Pio Marmaï), son ami d’enfance, qu’il va être de nouveau confronté à ses émotions. Ses blocages vont tomber un à un, lui permettant enfin d’évoluer, de se dépasser. En partant ensemble à la recherche du reste de leur bande, Yann et Thomas vont finalement trouver chacun à leur façon une forme d’apaisement.

Vous ne faites jamais mention de l’âge de vos personnages, est-ce délibéré ?
Effectivement, j’ai voulu éviter de placer le film dans une époque donnée. L’absence de dates, d’âges, de repères temporels, offre une plus grande liberté au public qui peut choisir de projeter ses propres références dans cette histoire. Mais comme le récit contient des flashbacks, il a fallu malgré tout jNOS FUTURS de Rémy Bezançonongler entre plusieurs temporalités. La distinction entre le présent manifeste du personnage principal et son passé quelque peu fantasmé s’est opérée par des changements physiques, mais aussi par des changements de point de vue (le premier flashback, par exemple, est traité en caméra subjective, le deuxième est une photo de classe qui s’anime, etc.). Ensuite, plus on avance dans le film, plus Yann remonte loin dans ses souvenirs, jusqu’à celui fondateur de cette histoire d’amitié : sa rencontre avec Thomas dans la cour d’école.

Comment avez-vous choisi les deux principaux interprètes ?
Pio Marmaï a joué dans mes deux films précédents, et le diriger à nouveau était incontournable. On se connaît très bien, on se comprend instantanément, et travailler ensemble est à chaque fois un grand plaisir. Quant à Pierre Rochefort, en le découvrant dans "Un beau dimanche" de Nicole Garcia, j’ai été subjugué par son charisme et sa profondeur de jeu : ce fut un coup de foudre immédiat. Il a su donner chair au personnage de Yann, en lui insufflant du charme et de la mélancolie. Pour tout dire, Pierre et Pio ont deux personnalités radicalement différentes et l’association de ces deux énergies complémentaires a été un atout indéniable pour le film.

Et les seconds rôles ?
J’avais envie de travailler avec une nouvelle génération de comédiens. Je voulais aussi et surtout créer une bande d’amis cohérente, moderne et pleine de fraîcheur : Mélanie Bernier, Camille Cottin, Laurence Arné, Roxane Mesquida, Kyan Khojandi, Micha Lescot, Aurélien Wiik et Esteban (le chanteur de l’excellent groupe Naïve New Beaters)… La première fois que je les ai réunis pour une lecture, ils ont tout de suite su créer cette atmosphère friendly indispensable pour le film, c’était NOS FUTURS de Rémy Bezançontrès agréable d’assister à ça. On a commencé le tournage par la scène de la photo de classe où ils sont censés jouer leurs personnages au lycée, ce qui les a tout de suite soudés.

Quelles étaient vos intentions pour la musique ?

La musique tient un rôle prépondérant dès la genèse de chacun de mes projets. Inspirante et stimulante, elle m’accompagne pendant l’écriture, ensuite certains morceaux passent, d’autres restent et intègrent la bande originale (Steppenwolf, The Offspring, House of Pain, David Bowie, Maceo Parker, Air, Naïve New Beaters, HollySiz, et une cover très fantomatique des Pixies...) Pour les compositions propres au film, j’ai travaillé avec Pierre Adenot, qui avait été auparavant l’arrangeur de Sinclair. Sa partition cordes / piano s’est révélée idéale pour contrebalancer la musique préexistante plutôt rock. Pierre a une filiation évidente avec Philippe Sarde : le thème final du film me fait penser à "César et Rosalie", ou "Vincent, François, Paul et les autres", qui comptent d’ailleurs parmi les plus beaux films sur l’amitié.
(extrait dossier de presse)

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