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Rencontre avec Elodie Gérard, fidèle au club de basket de Franconville !

Publié le : 21-09-2015

ELODIE GERARDNouvelle saison pour le Basket Club de Franconville, nouveau cap… Après quelques remous internes, l'élection d'un président, la nomination d'un coach, le club est en ordre de marche pour le championnat qui débute le 26 septembre.
Côté joueuses, certaines ont quitté le club pour connaître d'autres aventures sportives, d'autres sont venues renforcer l'effectif. Enfin, elles sont nombreuses à être restées pour écrire une nouvelle page de l'histoire du BC Franconville.
Parmi ces fidèles, Elodie Gérard, l'expérimentée joueuse pro qui a connu de nombreux clubs dans sa carrière, est bien décidée à aider le BC Franconville pour cette saison de transition avant d'envisager d'autres objectifs plus élevés. C'était donc le moment de faire le point avec "Gigi" (son surnom) qui se plait énormément dans notre région.


Avant de parler basket, évoquons les vacances ! Le surf était au programme ?
En effet, j'adore le surf ! Dès que je rentre chez mes parents aux Sables d'Olonne, j'en profite, même si le temps n'était pas super au mois d'août. Je me suis bien reposée, c'était l'essentiel !

Mais avant cette parenthèse vendéenne, tu as participé à Cergy à la "Summer League" féminine où tu as brillé. Quelle expérience cela t'a apportée ?
C'était la première fois qu'était organisée une "Summer League" pour les filles. Diana (Gandega, ancienne joueuse du club et membre de l'équipe organisatrice de la Summer League) m'a contactée pour y participer. Il y ELODIE GERARD à LA SUMMER LEAGUEavait 4 équipes de filles et tout le monde a bien kiffé !
J'ai donc fait deux semaines de plus que les autres par rapport à la préparation physique pour ne pas risquer une blessure.
Je me suis éclatée, j'ai rencontré plein de monde dans une bonne ambiance. Et ça s'est bien passé pour moi, j'ai joué la finale et l'All Star Game avec les garçons. (voir ci-contre une vidéo consacrée à Elodie lors de cette compétition)

Revenons à Franconville. La situation financière du club est difficile, il y a eu des changements et des objectifs revus à la baisse pour cette année. As-tu hésité à continuer à Franconville ou même pensé à arrêter ta carrière ?
Arrêter le basket ? Franchement non, même si je pense sérieusement à ma reconversion qui viendra un jour. Mais, aujourd'hui, à 34 ans, je me sens bien et je prends toujours le même plaisir à jouer. Donc je continue. Et à Franconville évidemment ! J'avais des propositions ailleurs, même en ligue 2 mais non, j'ai préféré rester à Franconville qui est un club particulier avec son histoire, avec ce qui est arrivé au père de Stéphanie (Stéphane Dufour, président du club décédé en 2014). Franchement je ne me voyais pas partir comme ça, dire "Tchao bye, je vais gagner plus ailleurs, débrouillez-vous !". Arrivée à mon âge, je ne trouvais pas ça juste : je suis bien ici, je ne vois pas pourquoi j'irais voir ailleurs. Je suis très contente d'être restée.
Lors de ma carrière, j'ai peut-être trop pensé au financier : j'allais là où l'on me proposait le plus d'argent. Mais maintenant, en y songeant, je dirais qu'il vaut mieux réfléchir avant de partir d'un club où tu joues avec des filles avec qui tu t'entends super bien.

ELODIE GERARD Tu es la "référence" au sein du club, la plus expérimentée et, en plus, tu es la meneuse de l'équipe : as-tu conscience de cette situation et comment fais-tu pour partager ton expérience ?
Tu peux le dire : je suis la plus expérimentée ! (rires) Je suis la meneuse de l'équipe, j'adore ce poste. J'aime être aux commandes, distribuer le jeu. Mais, dans ma carrière, certains coachs m'ont préférée au poste d'ailière pour mes shoots et ma percussion. Pas de problèmes, je m'adapte ! L'essentiel pour moi était de jouer !
Quant à l'expérience partagée, je pense que je l'apporte aux jeunes de l'équipe quand je leur donne un conseil ou fait une remarque. Elles ont confiance en moi, elles m'écoutent car je ne suis pas là pour les enfoncer, au contraire ! J'essaie de les aider, de leur dire ce qui va ou pas, histoire de les aiguiller.
Je suis passée par là, à mes débuts. C'était même pire : les pros de Bourges avec qui j'étais ne prêtaient guère attention à moi la débutante. C'était plutôt "marche ou crève" !

Un petit mot sur le nouveau coach, Miroslav Dobrican ?
Le coach Miroslav est serbe et ne parle pas encore le français. C'est bon pour moi, ça me fait progresser en anglais ! Mais rassure-toi, il parvient bien à se faire comprendre : il est très carré et a ses idées sur le jeu que l'on doit pratiquer.

Le rêve américain d'Elodie.

Je suis partie de chez moi à 13 ans pour faire "sport-études" à Bourges où j'ai passé mon bac puis j'ai joué avec l'équipe pro de la ville avant de partir à 19 ans au Canada.
Au départ, je souhaitais intégrer une université américaine mais il faut passer beaucoup d'examens pour entrer dans ces universités et je n'avais pas le niveau suffisant en anglais. J'ai alors cherché une université francophone pour vivre le "rêve blason de l'université de Laval Canadaaméricain" et c'est comme cela que j'ai passé deux années à l'université de Laval au Québec où le niveau de basket était bon, la coach m'ayant tout de suite soutenue.
J'ai vraiment adoré ces deux années, les gens sont cools, détendus. C'est vraiment une autre mentalité. Certes, il fait un peu froid mais même à -40°, la vie ne s'arrête pas ! Tout le monde est habitué ! Je ne peux qu'encourager les jeunes à partir, à découvrir ce qui se passe ailleurs !

Tu pourrais, à ton tour, entrainer une équipe ? Passionnée de basket, je ne t'imagine pas quitter le milieu ?
Moi non plus ! C'est vrai, j'ai des diplômes pour entrainer jusqu'à un certain niveau, en Nationale 3 il me semble. Je ne ferme pas la porte. Mais ce n'est pas d'actualité tant que je joue ! Et entrainer ne doit pas être marrant tous les jours !

Tu as déclaré dans une interview que tu stressais avant les matchs ? C'est toujours le cas ?

C'est sûr ! Mais cette petite appréhension, c'est du stress positif qui ne va pas me tétaniser. Juste le stress pour me booster ! Dès que le match est commencé, tout redescend, je n'entends même pas les bruits dans les tribunes, je suis dans "mon truc".

Que faudrait-il apporter en plus pour donner envie au public de venir vous encourager !
A nous de faire les meilleurs matchs possibles ! Ensuite c'est de la communication. Il faudrait par exemple que, les soirs de matchs, toute la ville sache qu'une rencontre a lieu au CSL. Et en plus, c'est un spectacle gratuit !
Pour ma part, lors de la "Summer League" d'été à Cergy, je n'ai pas arrêté de parler de Franconville et d'inciter le public à venir nous soutenir !

Cela fait trois ans que tu es venue jouer à Franconville. Apprécies-tu la région ?
Je vais être franche : cela ne me disait rien de venir sur Paris et la région parisienne. Mais maintenant, je kiffe trop ici !
A 20 mn de Paris sans les bouchons, tu te croirais dans une petite ville tranquille. Et pour partir à la campagne ou en Normandie, c'est vite fait. Parmi les endroits sympas de la région, j'aime bien L'Isle Adam ou Enghien.
La région parisienne et le Val d'Oise n'ont pas toujours une super réputation, mais franchement, que ce soit à Franconville, Ermont, Eaubonne, Sannois, Beauchamp, le Plessis, Saint-Leu ou Taverny, je m'y sens bien !

ELODIE entourée de ses coéquipièresA part le basket, tu t'intéresses aux autres sports ?
Oui, j'adore tous les sports sauf le foot et la Formule 1 ! J'ai suivi avec ferveur les championnats du monde d'athlétisme et bien entendu l'Euro de basket !

Question piège pour terminer : peux-tu me lister tous les clubs qui font partie cette année de la poule de Franconville ?
Euh pas tous ! (rires) Mais je sais que l'on va rencontrer de nouvelles équipes ! J'ai vu que certains déplacements seraient plutôt longs (Lyon, Voiron, Villeurbanne…) mais j'aime le changement ! Rencontrer de nouvelles joueuses, c'est toujours sympa. Mais j'ai aussi noté qu'il y avait toujours Sannois dans notre groupe. Encore de beaux derbys en perspective !!

Merci "Gigi" pour cette rencontre conviviale et sincère.

ELODIE GERARDNouvelle saison pour le Basket Club de Franconville, nouveau cap… Après quelques remous internes, l'élection d'un président, la nomination d'un coach, le club est en ordre de marche pour le championnat qui débute le 26 septembre.
Côté joueuses, certaines ont quitté le club pour connaître d'autres aventures sportives, d'autres sont venues renforcer l'effectif. Enfin, elles sont nombreuses à être restées pour écrire une nouvelle page de l'histoire du BC Franconville.
Parmi ces fidèles, Elodie Gérard, l'expérimentée joueuse pro qui a connu de nombreux clubs dans sa carrière, est bien décidée à aider le BC Franconville pour cette saison de transition avant d'envisager d'autres objectifs plus élevés. C'était donc le moment de faire le point avec "Gigi" (son surnom) qui se plait énormément dans notre région.


Avant de parler basket, évoquons les vacances ! Le surf était au programme ?
En effet, j'adore le surf ! Dès que je rentre chez mes parents aux Sables d'Olonne, j'en profite, même si le temps n'était pas super au mois d'août. Je me suis bien reposée, c'était l'essentiel !

Mais avant cette parenthèse vendéenne, tu as participé à Cergy à la "Summer League" féminine où tu as brillé. Quelle expérience cela t'a apportée ?
C'était la première fois qu'était organisée une "Summer League" pour les filles. Diana (Gandega, ancienne joueuse du club et membre de l'équipe organisatrice de la Summer League) m'a contactée pour y participer. Il y ELODIE GERARD à LA SUMMER LEAGUEavait 4 équipes de filles et tout le monde a bien kiffé !
J'ai donc fait deux semaines de plus que les autres par rapport à la préparation physique pour ne pas risquer une blessure.
Je me suis éclatée, j'ai rencontré plein de monde dans une bonne ambiance. Et ça s'est bien passé pour moi, j'ai joué la finale et l'All Star Game avec les garçons. (voir ci-contre une vidéo consacrée à Elodie lors de cette compétition)

Revenons à Franconville. La situation financière du club est difficile, il y a eu des changements et des objectifs revus à la baisse pour cette année. As-tu hésité à continuer à Franconville ou même pensé à arrêter ta carrière ?
Arrêter le basket ? Franchement non, même si je pense sérieusement à ma reconversion qui viendra un jour. Mais, aujourd'hui, à 34 ans, je me sens bien et je prends toujours le même plaisir à jouer. Donc je continue. Et à Franconville évidemment ! J'avais des propositions ailleurs, même en ligue 2 mais non, j'ai préféré rester à Franconville qui est un club particulier avec son histoire, avec ce qui est arrivé au père de Stéphanie (Stéphane Dufour, président du club décédé en 2014). Franchement je ne me voyais pas partir comme ça, dire "Tchao bye, je vais gagner plus ailleurs, débrouillez-vous !". Arrivée à mon âge, je ne trouvais pas ça juste : je suis bien ici, je ne vois pas pourquoi j'irais voir ailleurs. Je suis très contente d'être restée.
Lors de ma carrière, j'ai peut-être trop pensé au financier : j'allais là où l'on me proposait le plus d'argent. Mais maintenant, en y songeant, je dirais qu'il vaut mieux réfléchir avant de partir d'un club où tu joues avec des filles avec qui tu t'entends super bien.

ELODIE GERARD Tu es la "référence" au sein du club, la plus expérimentée et, en plus, tu es la meneuse de l'équipe : as-tu conscience de cette situation et comment fais-tu pour partager ton expérience ?
Tu peux le dire : je suis la plus expérimentée ! (rires) Je suis la meneuse de l'équipe, j'adore ce poste. J'aime être aux commandes, distribuer le jeu. Mais, dans ma carrière, certains coachs m'ont préférée au poste d'ailière pour mes shoots et ma percussion. Pas de problèmes, je m'adapte ! L'essentiel pour moi était de jouer !
Quant à l'expérience partagée, je pense que je l'apporte aux jeunes de l'équipe quand je leur donne un conseil ou fait une remarque. Elles ont confiance en moi, elles m'écoutent car je ne suis pas là pour les enfoncer, au contraire ! J'essaie de les aider, de leur dire ce qui va ou pas, histoire de les aiguiller.
Je suis passée par là, à mes débuts. C'était même pire : les pros de Bourges avec qui j'étais ne prêtaient guère attention à moi la débutante. C'était plutôt "marche ou crève" !

Un petit mot sur le nouveau coach, Miroslav Dobrican ?
Le coach Miroslav est serbe et ne parle pas encore le français. C'est bon pour moi, ça me fait progresser en anglais ! Mais rassure-toi, il parvient bien à se faire comprendre : il est très carré et a ses idées sur le jeu que l'on doit pratiquer.

Le rêve américain d'Elodie.

Je suis partie de chez moi à 13 ans pour faire "sport-études" à Bourges où j'ai passé mon bac puis j'ai joué avec l'équipe pro de la ville avant de partir à 19 ans au Canada.
Au départ, je souhaitais intégrer une université américaine mais il faut passer beaucoup d'examens pour entrer dans ces universités et je n'avais pas le niveau suffisant en anglais. J'ai alors cherché une université francophone pour vivre le "rêve blason de l'université de Laval Canadaaméricain" et c'est comme cela que j'ai passé deux années à l'université de Laval au Québec où le niveau de basket était bon, la coach m'ayant tout de suite soutenue.
J'ai vraiment adoré ces deux années, les gens sont cools, détendus. C'est vraiment une autre mentalité. Certes, il fait un peu froid mais même à -40°, la vie ne s'arrête pas ! Tout le monde est habitué ! Je ne peux qu'encourager les jeunes à partir, à découvrir ce qui se passe ailleurs !

Tu pourrais, à ton tour, entrainer une équipe ? Passionnée de basket, je ne t'imagine pas quitter le milieu ?
Moi non plus ! C'est vrai, j'ai des diplômes pour entrainer jusqu'à un certain niveau, en Nationale 3 il me semble. Je ne ferme pas la porte. Mais ce n'est pas d'actualité tant que je joue ! Et entrainer ne doit pas être marrant tous les jours !

Tu as déclaré dans une interview que tu stressais avant les matchs ? C'est toujours le cas ?

C'est sûr ! Mais cette petite appréhension, c'est du stress positif qui ne va pas me tétaniser. Juste le stress pour me booster ! Dès que le match est commencé, tout redescend, je n'entends même pas les bruits dans les tribunes, je suis dans "mon truc".

Que faudrait-il apporter en plus pour donner envie au public de venir vous encourager !
A nous de faire les meilleurs matchs possibles ! Ensuite c'est de la communication. Il faudrait par exemple que, les soirs de matchs, toute la ville sache qu'une rencontre a lieu au CSL. Et en plus, c'est un spectacle gratuit !
Pour ma part, lors de la "Summer League" d'été à Cergy, je n'ai pas arrêté de parler de Franconville et d'inciter le public à venir nous soutenir !

Cela fait trois ans que tu es venue jouer à Franconville. Apprécies-tu la région ?
Je vais être franche : cela ne me disait rien de venir sur Paris et la région parisienne. Mais maintenant, je kiffe trop ici !
A 20 mn de Paris sans les bouchons, tu te croirais dans une petite ville tranquille. Et pour partir à la campagne ou en Normandie, c'est vite fait. Parmi les endroits sympas de la région, j'aime bien L'Isle Adam ou Enghien.
La région parisienne et le Val d'Oise n'ont pas toujours une super réputation, mais franchement, que ce soit à Franconville, Ermont, Eaubonne, Sannois, Beauchamp, le Plessis, Saint-Leu ou Taverny, je m'y sens bien !

ELODIE entourée de ses coéquipièresA part le basket, tu t'intéresses aux autres sports ?
Oui, j'adore tous les sports sauf le foot et la Formule 1 ! J'ai suivi avec ferveur les championnats du monde d'athlétisme et bien entendu l'Euro de basket !

Question piège pour terminer : peux-tu me lister tous les clubs qui font partie cette année de la poule de Franconville ?
Euh pas tous ! (rires) Mais je sais que l'on va rencontrer de nouvelles équipes ! J'ai vu que certains déplacements seraient plutôt longs (Lyon, Voiron, Villeurbanne…) mais j'aime le changement ! Rencontrer de nouvelles joueuses, c'est toujours sympa. Mais j'ai aussi noté qu'il y avait toujours Sannois dans notre groupe. Encore de beaux derbys en perspective !!

Merci "Gigi" pour cette rencontre conviviale et sincère.

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