"L'enfant du club" de Franconville, Morgane Delfour fête ses 20 ans et partage avec nous sa passion pour le basket !

Morgane Delfour fête ses 20 ans le 5 février ! L'occasion est belle pour évoquer avec elle sa passion pour le basket et toutes ces années passées au club de Franconville PB depuis l'âge de  trois ans ! Le fidèle public l'a vue grandir et aujourd'hui c'est avec plaisir qu'il  soutient cette "enfant du club" lors des matches de l'équipe de NF1 ou de NF3.

Morgane, on peut l'affirmer : tu es une "enfant du club" de Franconville. Te rappelles-tu de tes premiers souvenirs basket ?
J'ai fait du mini-basket dès l'âge de 3 ans mais, à 6 ans, j'ai arrêté car j'étais… la seule fille ! (à cet âge-là, le basket est mixte). Je me revois dans le gymnase Jacky Ferrand de Franconville en train d'apprendre à lancer des balles de tennis. (on prend des mini-ballons par la suite). Je ne sais pas pourquoi j'ai gardé cette image-là dans ma mémoire !
Après mes 6 ans, j'ai continué à voir les matchs de mon frère mais j'avais peur car j'avais l'impression que l'on prenait beaucoup de coups dans ce sport. Puis un jour,  à 9 ans, dans un magasin de sport, j'ai demandé à ma mère de m'acheter un ballon de basket. Elle a refusé car je ne faisais pas de basket : « Je t'en achèterai un quand tu reprendras le basket. » Cela a été un vrai déclic pour moi et depuis cet instant précis, j'ai eu envie de refaire du basket. Tout ça pour un ballon !! J'ai donc repris à 9 ans tout en pensant que je n'y arriverais pas car j'avais toujours peur des coups !
Et c'est vrai que j'ai eu de la chance car, dans ma ville, à Franconville, il y avait une équipe filles ! J'en profite aussi pour remercier vraiment Sylvie de Sousa, une super coach qui m'a donné confiance quand j'ai repris. Maintenant, cela fait plus de dix ans que je suis au club où j'ai connu déjà de belles émotions comme cette victoire en minimes contre Saint-Denis pour devenir championne régionale.

Compte tenu de ton parcours et ta fidélité au club, as-tu conscience que le public a une relation particulière avec toi ?
C'est vrai que j'ai entraîné, il y a 3 ou 4 ans les tout-petits (maintenant mes études ne me le permettent plus). Par conséquent, beaucoup de jeunes et des parents me connaissent. De plus mon frère Anthony entraine aussi dans le club. Ca me touche vraiment cette relation avec le public. Les gens m'ont vue toute petite !

Parlons basket. Tu as joué toujours au même poste ?
Oui  toujours ailière ! Des coachs ont pensé que je pourrais mener le jeu mais, actuellement, que ce soit David ou Yves, mes deux coachs, ils préfèrent me voir à l'aile pour shooter. Et c'est très bien ainsi.

Tu as évoqué tes deux coachs… car tu joues dans l'équipe de NF3 mais aussi dans l'équipe première de NF1. Comment concilies-tu cette situation ?
J'ai vraiment de la chance. Mon équipe c'est celle qui évolue en NF3 mais David, le coach de l'équipe première fait parfois appel à moi. C'est une grande chance pour moi de faire partie de son groupe. Je joue donc le samedi avec l'équipe de NF1 et le dimanche après-midi en NF3. Parfois cela occasionne deux déplacements mais je ne me plains pas ! Je remercie vraiment les filles de NF1 qui me considèrent comme faisant partie aussi de leur groupe.

Quels sont les objectifs de l'équipe de NF3 ?
Nous formons une belle équipe d'amies qui se connaissent bien. Nous avons pour objectif de nous maintenir mais si nous parvenons à accrocher les play-offs, pourquoi ne pas viser plus haut ?
Les filles savent que je souhaite intégrer durablement l'équipe première et elles me soutiennent lorsque je suis appelée par David pour participer au prochain match de NF1. Je les remercie beaucoup ! Il n'y a aucune jalousie dans le groupe. Le but premier des filles en NF3, c'est de se faire plaisir mais à un niveau intéressant.

Quelles principales différences as-tu ressenties entre la NF1 et NF3 ?
La différence est déjà notoire au niveau des entrainements : il y a beaucoup plus d'intensité en NF1 ! Beaucoup plus de rigueur aussi. Le niveau de jeu est de plus grande qualité, certains systèmes s'effectuent plus facilement. Je dois me donner à fond car, quand on défend par exemple face une grande joueuse comme Caro (Caroline Trottin), ce n'est pas évident !
Chaque fois que je m'entraine avec la NF1, j'ai l'impression de progresser. Mais attention, je ne prends pas la NF3 pour une facilité. Dans tous les cas, que je m'entraine avec l'une ou l'autre équipe, j'ai le même sérieux.
En match, j'ai un peu plus de stress en NF1 car je n'ai pas envie de faire des bêtises, le coach me fait confiance et je n'ai pas envie de le décevoir car le niveau des filles est largement au-dessus du mien.
En NF3, je ne m'autorise pas plus d'erreurs mais j'ai plus de temps de jeu. Et j'ai plus l'habitude des joueuses que nous rencontrons.

Tu aspires à jouer régulièrement en NF1. Cette saison, tu grapilles régulièrement du temps de jeu en participant pratiquement à tous les matchs. A ton avis, dans quel domaine dois-tu encore t'améliorer ?
Les filles sont de vraies athlètes ! Si j'avais un physique plus affuté, je me sentirais un peu mieux. J'aimerais être plus rapide et donc plus à l'aise. Il faut que je travaille sur ce point.
Quand je joue contre des filles de NF1, leur physique est plus impactant que le mien. Je dois encore plus combler la différence. Mais toutes mes coéquipières m'encouragent et me poussent à aller de l'avant. Je me sens moins la "petite" qui vient faire les entrainements, je me sens plus à l'aise dans le groupe même si je sais que je suis d'un niveau en dessous.
Je prends cela comme une chance. Tout ce que David me propose, je ne le refuse pas car c'est, pour moi, une opportunité. Il m'a donné confiance en moi. Et Yves en NF3 aussi ! Grand merci à eux !

« Tu rentre et tu tires ! »
Impossible de rencontrer Morgane sans évoquer ce fameux 17 mai 2014, un match contre Chenôve en phase retour des play-offs. Elle raconte :
« L'équipe perdait de 4 points à une minute trente de la fin du match. Jusque-là, je n'étais pas entrée en jeu de toute la partie je stressais sur le banc avec mes coéquipières. C'est à ce moment que David, le coach, m'appelle pour me donner comme unique consigne  « Tu rentres et tu tires ! »
Je ne m'y attendais pas ! Je me rappelle très bien : c'était une touche, Candyce me fait une passe, je tire… et cela rentre à 3 points ! Quelle émotion !
J'entends le public exploser. L'équipe est revenue à un point et le dernier panier improbable de Candyce a donné la victoire !
C'est vraiment un grand souvenir »

Tu joues à l'aile et tu aimes shooter. Tout le public apprécie tes paniers à 3 points ! Comment travailles-tu cette spécificité à l'entrainement ?
Pour être honnête je ne sais pas pourquoi je suis adroite. Je n'ai jamais passé des heures à tirer à 3 points. Mon père m'a toujours dit que « c'est dans la tête que ça se décide : il ne faut pas hésiter et shooter. Si tu hésites, c'est raté ! »
Je me rappelle d'un match en NF3, il y a deux ans, où j'avais réussi 9 paniers à 3 points sur onze tentatives. Un très beau souvenir.
C'est vrai que shooter c'est ma petite "fierté" mais il faut vraiment que je progresse dans les autres domaines : le drive, la percussion afin d'être moins prévisible. Maintenant, à l'entrainement, j'essaie parfois des feintes de shoot pour aller au panier.

Tu n'échapperas pas à la question rituelle qui concerne tes qualités et tes défauts…
(Elle réfléchit…) Mes défauts sont aussi mes qualités. Côté défaut, je suis perfectionniste et malheureusement souvent trop stressée… Heureusement, jusqu'à maintenant, mon stress ne m'a jamais fait échouer, même à l'école.  Mais c'est pourquoi j'ai choisi des études en DUT où le contrôle continu est appliqué ! (Morgane est en 2e année de DUT Technique de commercialisation à Cergy)
Côté qualité, je pense que mon perfectionnisme peut être aussi un point positif. D'autre part, je suis persévérante. Enfin je pense être une personne sociable au contact facile… (rires)

Autre exercice : que dirais-tu aux lecteurs pour les convaincre de venir vous supporter ?
Tout d'abord, je dirais que nous sommes une équipe qui joue à un bon niveau. C'est toujours de beaux matchs de basket. D'autre part, je pense que l'on donne du plaisir au public. Le basket, c'est un sport pour se faire plaisir et surtout... un sport de partage ! Alors n'hésitez pas à venir voir un match
J'ajouterais que le club de Franconville PB est un club familial, tout le monde s'entend bien. L'équipe est soudée, chacun apporte ses qualités pour gagner ensemble.  Mais pour résumer, le partage c'est ce que je mettrais le plus en avant !

Enfin, pour terminer, as-tu d'autres centres d'intérêt en dehors des études et du basket ?
Oui comme toute le monde ! J'aime sortir avec mes amis, aller parfois au cinéma  et… je l'avoue, j'adore faire du shopping ! Très difficile de résister ! Mais heureusement, entre mes études et le basket, je n'ai guère le temps de faire les boutiques !!

"Happy birthday" Morgane et merci pour ta disponibilité et ta joie de vivre !

Le point sur le championnat

Après un début de saison difficile, l'équipe de Franconville PB vient d'aligner sept succès consécutifs en championnat avec deux belles et précieuses victoires à l'extérieur contre des prétendantes à la montée en Ligue 2 (CSP Rezé et Thouars).
5 clubs se retrouvent au coude à coude pour deux places qualificatives pour les play-offs (voir classement). Par conséquent, rien n'est joué, il faut absolument venir soutenir Morgane et toutes ses coéquipières lors des prochains matchs  !

Samedi 7 février à Saint-Gratien (stade Michel Hidalgo 2 boulevard de l'Entente) : le derby de la région !
17h : Sannois –Saint-Gratien NF3 -  BC Franconville PB  NF3
20h : Sannois –Saint-Gratien NF1 -  BC Franconville PB  NF1

Samedi 21 février à Franconville (Boulevard Rhin et Danube (à côté du Mac Donald)
20h : BC Franconville PB  NF1  -  Feytiat
Dimanche 22 février à Franconville (Boulevard Rhin et Danube (à côté du Mac Donald)
15h30 : BC Franconville PB  NF3  -  Stade compiegnois

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