Accueil > Culture > Cinéma > Mercredi cinéma : "Vers la lumière" de Naomi Kawase.
Restez informés
Inscrivez-vous
aux newsletters du Journal !
Je m'inscris

Mercredi cinéma : "Vers la lumière" de Naomi Kawase.

Publié le : 10-01-2018

Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien (ugc) - Enghien (centre des arts),  Franconville - Montmorency - Saint-Gratien - Taverny et les séances à Ermont (mardi-mercredi) et Eaubonne (mercredi)
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône

 

VERS LA LUMIERE de Naomi KawaseSortie de la semaine (10 janvier 2017) : "Vers la lumière" de Naomi Kawase

L’histoire
Misako aime décrire les objets, les sentiments et le monde qui l’entoure. Son métier d’audio-descriptrice de films, c’est toute sa vie. Lors d’une projection, elle rencontre un célèbre photographe dont la vue se détériore irrémédiablement. Naissent alors des sentiments forts entre un homme qui perd la lumière et une femme qui la poursuit.
Un film de Naomi Kawase avec Masatoshi Nagase, Ayame Misaki, Tatsuya Fuji…

> Bande annonce

 

Bonus : propos du réalisateur Naomi Kawase

Sans lumière, pas de couleurs.
Sans lumière, pas d’images.
Sans lumière, impossible de réaliser un film.
On pourrait dire que le cinéma est lumière.

VERS LA LUMIERE de Naomi KawaseS'il est facile de s’immerger dans la lumière, j’ai pris conscience de son sens véritable lorsque j’ai manié pour la première fois une caméra. Le fait de fixer cette lumière sur la pellicule est aussi une manière de disséquer le temps. Je me suis toujours dit que si les aveugles faisaient des films, s’ils mettaient en scène leur propre histoire en images, le résultat enchanterait tous ceux que la magie du cinéma touche. Cette idée est à la base de mon film "Vers la lumière".
Misako élabore l’audio-description des films pour les aveugles. Sa passion pour le cinéma s’est construite autour de l’idée d’une échappatoire au réel, d’une volonté de s’extraire des carcans dans lesquels nous sommes tous enfermés. Elle est convaincue que le cinéma a le pouvoir de transformer une vie sombre en une vie lumineuse.
Misako souhaite transmettre aux aveugles la beauté des films et du cinéma avec une grande précision. C’est là qu’elle puise son énergie et son incroyable enthousiasme à faire ce métier.
Lorsque j’ai vérifié l'audio-description de mon film Les délices de Tokyo, j’ai été saisie par le fait que ce métier pouvait conduire à une connaissance plus ample et plus profonde d’un film que celle du réalisateur lui-même. L’analyse des intentions doit être à la fois très précise pour aiguiller au plus juste mais sans jamais empiéter sur le ressenti propre du spectateur devant l’oeuvre.
VERS LA LUMIERE de Naomi KawaseNakamori est atteint d’une maladie dégénérative lui faisant progressivement perdre la vue, mettant ainsi un terme à sa carrière de photographe. Contrairement aux personnes qui naissent aveugles, le fait de perdre progressivement la vue comme Nakamori constitue un trauma psychologique fort. Il se sent désarmé face à son nouveau rapport au monde et aux autres. Il doit apprivoiser ses autres sens qui se développent pour compenser sa vue qui disparaît.
Nakamori est un photographe qui a perdu la vue. Quel est le sens de sa vie désormais ?
Y a-t-il des choses qui échappent à notre compréhension même si nous pouvons les voir ?
Et inversement, pouvons-nous comprendre ce que nous ne voyons pas ?
(extrait dossier de presse)

 

Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien (ugc) - Enghien (centre des arts),  Franconville - Montmorency - Saint-Gratien - Taverny et les séances à Ermont (mardi-mercredi) et Eaubonne (mercredi)
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône

 

VERS LA LUMIERE de Naomi KawaseSortie de la semaine (10 janvier 2017) : "Vers la lumière" de Naomi Kawase

L’histoire
Misako aime décrire les objets, les sentiments et le monde qui l’entoure. Son métier d’audio-descriptrice de films, c’est toute sa vie. Lors d’une projection, elle rencontre un célèbre photographe dont la vue se détériore irrémédiablement. Naissent alors des sentiments forts entre un homme qui perd la lumière et une femme qui la poursuit.
Un film de Naomi Kawase avec Masatoshi Nagase, Ayame Misaki, Tatsuya Fuji…

> Bande annonce

 

Bonus : propos du réalisateur Naomi Kawase

Sans lumière, pas de couleurs.
Sans lumière, pas d’images.
Sans lumière, impossible de réaliser un film.
On pourrait dire que le cinéma est lumière.

VERS LA LUMIERE de Naomi KawaseS'il est facile de s’immerger dans la lumière, j’ai pris conscience de son sens véritable lorsque j’ai manié pour la première fois une caméra. Le fait de fixer cette lumière sur la pellicule est aussi une manière de disséquer le temps. Je me suis toujours dit que si les aveugles faisaient des films, s’ils mettaient en scène leur propre histoire en images, le résultat enchanterait tous ceux que la magie du cinéma touche. Cette idée est à la base de mon film "Vers la lumière".
Misako élabore l’audio-description des films pour les aveugles. Sa passion pour le cinéma s’est construite autour de l’idée d’une échappatoire au réel, d’une volonté de s’extraire des carcans dans lesquels nous sommes tous enfermés. Elle est convaincue que le cinéma a le pouvoir de transformer une vie sombre en une vie lumineuse.
Misako souhaite transmettre aux aveugles la beauté des films et du cinéma avec une grande précision. C’est là qu’elle puise son énergie et son incroyable enthousiasme à faire ce métier.
Lorsque j’ai vérifié l'audio-description de mon film Les délices de Tokyo, j’ai été saisie par le fait que ce métier pouvait conduire à une connaissance plus ample et plus profonde d’un film que celle du réalisateur lui-même. L’analyse des intentions doit être à la fois très précise pour aiguiller au plus juste mais sans jamais empiéter sur le ressenti propre du spectateur devant l’oeuvre.
VERS LA LUMIERE de Naomi KawaseNakamori est atteint d’une maladie dégénérative lui faisant progressivement perdre la vue, mettant ainsi un terme à sa carrière de photographe. Contrairement aux personnes qui naissent aveugles, le fait de perdre progressivement la vue comme Nakamori constitue un trauma psychologique fort. Il se sent désarmé face à son nouveau rapport au monde et aux autres. Il doit apprivoiser ses autres sens qui se développent pour compenser sa vue qui disparaît.
Nakamori est un photographe qui a perdu la vue. Quel est le sens de sa vie désormais ?
Y a-t-il des choses qui échappent à notre compréhension même si nous pouvons les voir ?
Et inversement, pouvons-nous comprendre ce que nous ne voyons pas ?
(extrait dossier de presse)

 

Partager cette page :

Vous appréciez le Journal de François ? Soutenez-le ! Merci.

Retourner à la page d'accueil - Retourner à la page "Cinéma"

Vous appréciez le Journal de François ? Soutenez-le ! Merci.

Retourner à la page d'accueil Retourner à la page "Cinéma"


Déposer un commentaire
0 commentaire(s)

Filtre anti-spam

Aucun commentaire

Informations Newsletter
  • Inscrivez-vous aux newsletters du Journal :
    "Agenda du week-end" et "Infos de proximité"
Contact
11 allée du Clos Laisnées, 95120 Ermont
06 89 80 56 28