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Mercredi cinéma : "Tour de France" de Rachid Djaïdani avec Gérard Depardieu et Sadek.

Publié le : 16-11-2016

Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien (ugc) - Enghien (centre des arts),  Franconville - Montmorency - Taverny et les séances à Ermont (mardi-mercredi) et à Eaubonne (mercredi) 
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône.
Le cinéma "Les Toiles" de Saint-Gratien est en travux de rénovation

 

TOUR DE FRANCE de Rachid DjaïdaniSortie de la semaine : "Tour de France" de Rachid Djaïdani

L'histoire
Far’Hook est un jeune rappeur de 20 ans. Suite à un règlement de compte, il est obligé de quitter Paris pour quelques temps. Son producteur, Bilal, lui propose alors de prendre sa place et d’accompagner son père Serge faire le tour des ports de France, sur les traces du peintre Joseph Vernet.
Malgré le choc des générations et des cultures, une amitié improbable va se nouer entre ce rappeur plein de promesses et ce maçon du Nord de la France au cours d’un périple qui les mènera à Marseille pour un concert final, celui de la réconciliation.
Un film de Rachid Djaïdani avec Gérard Depardieu, Sadek, Louise Grinberg…

>> Bande annonce du film

 

Bonus : propos de Gérard Depardieu, acteur du film

Comment avez-vous abordé cet homme aigri que vous êtes dans "Tour de France" ?
C’est facile d’être aigri. Surtout quand on a devant nous quelqu’un qu’on ne connaît pas. Ni sa culture, ni ses chansons. Je pense que les ignorants que sont les gens - comme j’en suis un - peuvent se sentir contrariés. Là, son fils se convertit à l’islam, sa femme est décédée, il est face à sa vie qui est un échec. Il se retrouve seul dans TOUR DE FRANCE de Rachid Djaïdaniune banlieue où lui-même a eu des problèmes, il a été en prison. Ayant prévu de faire ce "Tour de France" avec son fils qu’il avait promis à sa femme, il se retrouve avec un mec qu’il ne connaît pas. Et en plus, c’est un arabe ! Les gens sont de plus en plus racistes parce que les médias et la société les amènent à cela ! Ils confondent l’islam avec le terrorisme, alors qu’ils n’ont pas lu une seule sourate du Coran ! Ça n’a rien à voir avec l’islam ce que ces bâtards font. Ils ne savent même pas parler la langue du Prophète !

Comment on joue un raciste ?
On ne le joue pas. Il suffit de regarder les gens. Le regard qu’ils ont sur Sadek ou des jeunes comme lui. C’est vrai que quand il y a vingt ou trente ans, il y avait des groupes de rap qui s’appelaient « Nique ta mère » … Mais va te faire niquer toi ! Le rap, ce n’est pas ça. Ça a été cela peut-être, c’était un code social, mais c’est fini ! Dans le film, Sadek filme tout, il a son langage. Rachid a fait un film sur l’amour et sur l’ouverture d’esprit.

Votre personnage est certes aigri, mais il a une forme de poésie en lui.
Oui. Son but était de faire ce voyage avec son fils parce qu’il avait appris quelques notions de peinture en prison ! Il est aussi fasciné par les ports et il cherche « le point de vue du peintre ». Il veut voir si ça a changé. Il se retrouve avec un inconnu certes, mais petit à petit, il va se rendre compte que ce gars est bien. Il va se rendre compte que son histoire d’amour est finie, que son fils a grandi et que la vie vaut le coup d’être vécue ! C’est un grand film sur la tolérance.

TOUR DE FRANCE de Rachid DjaïdaniVous étiez sensible autant au rap qu’à la peinture ?
Rimbaud était rappeur. Quand tu lis "les Voyelles" ou "le Bateau Ivre", c’est du rap ! D’ailleurs, Sadek chante Baudelaire dans le film. Ça, c’est du rap ! Plus que la Marseillaise… Alors que le rap de Sadek, qu’il fait à une jeune fille, est sublime. C’est de l’amour. C’est un film comme un battement de cœur.

Vous chantez aussi "Je suis malade" dans une scène du film.
Oui. Comme la chanson de Reggiani qu’il chantait à son enfant et à sa femme quand ils étaient une famille unie ! C’est un foyer. Tous les enfants ont un souvenir comme ça, qu’ils soient nés dans une cité ou sous une tente. Il y a des sons qui restent de l’enfance. Des sons qui font les cultures. Ces choses-là font partie du domaine de l’enfance et rien de mauvais ne sort de l’enfance. C’est beau.

Parlez-nous de votre collaboration avec Rachid Djaïdani.
C’est une collaboration fusionnelle. Rachid a un œil. Je n’avais même pas besoin de lire le scénario. Tous ces mélanges de couleurs, c’est formidable ! Merci à lui. Vraiment.

Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien (ugc) - Enghien (centre des arts),  Franconville - Montmorency - Taverny et les séances à Ermont (mardi-mercredi) et à Eaubonne (mercredi) 
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône.
Le cinéma "Les Toiles" de Saint-Gratien est en travux de rénovation

 

TOUR DE FRANCE de Rachid DjaïdaniSortie de la semaine : "Tour de France" de Rachid Djaïdani

L'histoire
Far’Hook est un jeune rappeur de 20 ans. Suite à un règlement de compte, il est obligé de quitter Paris pour quelques temps. Son producteur, Bilal, lui propose alors de prendre sa place et d’accompagner son père Serge faire le tour des ports de France, sur les traces du peintre Joseph Vernet.
Malgré le choc des générations et des cultures, une amitié improbable va se nouer entre ce rappeur plein de promesses et ce maçon du Nord de la France au cours d’un périple qui les mènera à Marseille pour un concert final, celui de la réconciliation.
Un film de Rachid Djaïdani avec Gérard Depardieu, Sadek, Louise Grinberg…

>> Bande annonce du film

 

Bonus : propos de Gérard Depardieu, acteur du film

Comment avez-vous abordé cet homme aigri que vous êtes dans "Tour de France" ?
C’est facile d’être aigri. Surtout quand on a devant nous quelqu’un qu’on ne connaît pas. Ni sa culture, ni ses chansons. Je pense que les ignorants que sont les gens - comme j’en suis un - peuvent se sentir contrariés. Là, son fils se convertit à l’islam, sa femme est décédée, il est face à sa vie qui est un échec. Il se retrouve seul dans TOUR DE FRANCE de Rachid Djaïdaniune banlieue où lui-même a eu des problèmes, il a été en prison. Ayant prévu de faire ce "Tour de France" avec son fils qu’il avait promis à sa femme, il se retrouve avec un mec qu’il ne connaît pas. Et en plus, c’est un arabe ! Les gens sont de plus en plus racistes parce que les médias et la société les amènent à cela ! Ils confondent l’islam avec le terrorisme, alors qu’ils n’ont pas lu une seule sourate du Coran ! Ça n’a rien à voir avec l’islam ce que ces bâtards font. Ils ne savent même pas parler la langue du Prophète !

Comment on joue un raciste ?
On ne le joue pas. Il suffit de regarder les gens. Le regard qu’ils ont sur Sadek ou des jeunes comme lui. C’est vrai que quand il y a vingt ou trente ans, il y avait des groupes de rap qui s’appelaient « Nique ta mère » … Mais va te faire niquer toi ! Le rap, ce n’est pas ça. Ça a été cela peut-être, c’était un code social, mais c’est fini ! Dans le film, Sadek filme tout, il a son langage. Rachid a fait un film sur l’amour et sur l’ouverture d’esprit.

Votre personnage est certes aigri, mais il a une forme de poésie en lui.
Oui. Son but était de faire ce voyage avec son fils parce qu’il avait appris quelques notions de peinture en prison ! Il est aussi fasciné par les ports et il cherche « le point de vue du peintre ». Il veut voir si ça a changé. Il se retrouve avec un inconnu certes, mais petit à petit, il va se rendre compte que ce gars est bien. Il va se rendre compte que son histoire d’amour est finie, que son fils a grandi et que la vie vaut le coup d’être vécue ! C’est un grand film sur la tolérance.

TOUR DE FRANCE de Rachid DjaïdaniVous étiez sensible autant au rap qu’à la peinture ?
Rimbaud était rappeur. Quand tu lis "les Voyelles" ou "le Bateau Ivre", c’est du rap ! D’ailleurs, Sadek chante Baudelaire dans le film. Ça, c’est du rap ! Plus que la Marseillaise… Alors que le rap de Sadek, qu’il fait à une jeune fille, est sublime. C’est de l’amour. C’est un film comme un battement de cœur.

Vous chantez aussi "Je suis malade" dans une scène du film.
Oui. Comme la chanson de Reggiani qu’il chantait à son enfant et à sa femme quand ils étaient une famille unie ! C’est un foyer. Tous les enfants ont un souvenir comme ça, qu’ils soient nés dans une cité ou sous une tente. Il y a des sons qui restent de l’enfance. Des sons qui font les cultures. Ces choses-là font partie du domaine de l’enfance et rien de mauvais ne sort de l’enfance. C’est beau.

Parlez-nous de votre collaboration avec Rachid Djaïdani.
C’est une collaboration fusionnelle. Rachid a un œil. Je n’avais même pas besoin de lire le scénario. Tous ces mélanges de couleurs, c’est formidable ! Merci à lui. Vraiment.

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