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Mercredi cinéma : "Primaire" d'Hélène Angel avec Sara Forestier, Vincent Elbaz…

Publié le : 04-01-2017

Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien (ugc) - Enghien (centre des arts),  Franconville - Montmorency - Taverny et les séances à Ermont (mardi-mercredi) et à Eaubonne (mercredi) 
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône.
Le cinéma "Les Toiles" de Saint-Gratien : réouverture le 11 janvier 2017)

 

PRIMAIRE de Hélène AngelSortie de la semaine : "Primaire" d'Hélène Angel avec Sara Forestier, Vincent Elbaz…

L'histoire
Florence est une professeure des écoles dévouée à ses élèves. Quand elle rencontre le petit Sacha, un enfant en difficulté, elle va tout faire pour le sauver, quitte à délaisser sa vie de mère, de femme et même remettre en cause sa vocation. Florence va réaliser peu à peu qu’il n’y a pas d’âge pour apprendre...
Un film d'Hélène Angel avec Sara Forestier, Vincent Elbaz, Patrick d'Assumçao, Guilaine Londez, Albert Cousi, Ghillas Benjoudi, Jules Gaboriau, Hannah Brunt, Tara Dechaud, Lamine Mara, Timothée Fournier…

>> Bande annonce

 

Bonus : propos de Sara Forestier, actrice principale du film.

Qu’est-ce qui vous a séduite dans ce scénario et ce personnage ?
J’y ai senti une grande vérité et j’ai beaucoup apprécié la dimension dramatique, en crescendo. J’aime quand il y a un souffle tragique dans une histoire quotidienne : j’ai retrouvé ce feu dans le scénario d’Hélène Angel. Cette maîtresse d’école est une vraie héroïne qui transcende le quotidien. A travers elle, le film aborde de multiples thèmes : la maternité, la femme au travail, et, bien entendu, l’enseignement, ce véritable sacerdoce. D’ailleurs, je l’ai dit tout de suite à Hélène : si je n’avais pas été actrice, j’aurais aimé être institutrice.

https://www.youtube.com/watch?v=EC5AqMZQEigDeux métiers qui ont des points communs ?
Ce sont deux métiers de transmission, c’est une notion galvaudée, décriée dans notre société alors que le rapport entre les générations est vital. Tout le monde veut être pareil, au même niveau : une société horizontale. Il faut retrouver la verticalité : savoir hériter des anciens et transmettre à notre tour aux générations suivantes.
Cela me plaît dans le métier de comédienne : être dans cette quête de transmission. Mais l’actrice, quand elle transmet un savoir ou une émotion, n’a pas de retour direct. Elle ne sait pas si le public a bien reçu les émotions qu’elle voulait lui transmettre. Une institutrice a un retour direct avec ses élèves. Sa transmission est beaucoup plus concrète. Elle est un maillon essentiel de la société.

Comment avez-vous préparé votre rôle ?
Je suis allée dans des classes de CM2, j’ai rencontré des maîtresses. Leur lien avec les enfants est incroyable, et j’ai constaté à quel point la personnalité de chaque maîtresse influe sur sa classe. L’une d’elles n’était que bienveillance envers ses élèves. Nous avons tous eu, enfants, notre instit’ préféré, celui ou celle qui nous a fait https://www.youtube.com/watch?v=EC5AqMZQEigconfiance et nous a fait décoller. Moi-même, j’en ai eu au primaire, des enseignants qui m’ont fait aimer l’école, et m’ont aidée à me construire en tant qu’individu. J’ai eu cette chance-là. Dans le monologue final du film, mon personnage dit que l’école lui a fait découvrir « les possibilités infinies de l’esprit ». Je le pense aussi, sincèrement. Pour jouer cette institutrice, j’ai aussi fait confiance à ma complicité naturelle avec les enfants.

Quel a été votre contact avec les enfants de votre classe dans le film ?
Facile ! Il faut dire que le travail de casting des enfants a été parfait : on dirait une vraie classe ! Et puis, tout de suite, j’ai imposé un certain rapport avec eux : pas de photos avec moi parce que je suis actrice ! Je suis entrée dans une relation très directe, assez « rentre dedans », pour casser le côté cinéma, abolir la barrière entre réel et fiction. Au départ, donc, un rapport d’égalité. Puis, au fur et à mesure du tournage, à force que je joue leur maîtresse, ils ont commencé à m’envisager comme telle. Quand ils disaient un gros mot, même hors du tournage, oups, ils se reprenaient !

On dit souvent que les enfants sont des partenaires difficiles.
Pas du tout ! Au contraire, leur spontanéité est un merveilleux défi ! Ils sont dans la vérité et la vitalité pures et vous y poussent. Quand ils intellectualisent trop, qu’ils veulent faire semblant, ils peuvent se coincer. Alors, il faut les aider à redevenir naturels, et ça repart. C’était parfois un peu dur avec le petit Sacha : il fallait le pousser pour qu’il sorte sa violence, mais sans lui faire de mal…

https://www.youtube.com/watch?v=EC5AqMZQEigVous aviez votre chouchou parmi vos élèves ?
Mon fils ! Même aux essais, ce jeune acteur m’a fait pleurer.

Cette maîtresse est aussi une mère. Quel genre de mère ?
Ce n’est pas une mauvaise mère du tout ! Si son fils réclame plus d’attention, c’est surtout qu’il souffre encore du divorce et cherche un peu à lui faire payer. Bien sûr, cette femme n’est pas épanouie. Elle s’est un peu oubliée dans son métier, et a besoin d’amour.

Elle le rencontre. Et il est interprété par Vincent Elbaz…
C’est simple : Vincent est le meilleur partenaire que j’ai eu de toute ma carrière ! Il est absolument génial. Nous avons tout de suite été en osmose. Nous avons la même manière de travailler : comme moi, il cherche constamment. Il invente. Même quand il n’est pas dans le champ, il donne avec une https://www.youtube.com/watch?v=EC5AqMZQEigtelle générosité ! La séquence comique de la cuisine était un pur plaisir à tourner : la scène était si bien écrite, et je pensais à la frustration sexuelle de mon personnage !

Que vous a apporté "Primaire" ?

J’étais dans une période d’interrogation par rapport à ma carrière. Je cherchais une motivation pour retrouver le bonheur d’être actrice. Et Hélène me l’a offerte : jouer avec des enfants, et incarner ce personnage qui donne au lieu de prendre, comme notre société de surconsommation nous y invite trop souvent. Ce personnage, la beauté de son implication, de sa volonté de donner, m’a redonné la foi dans mon propre métier de transmission.
(extrait dossier de presse)

Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien (ugc) - Enghien (centre des arts),  Franconville - Montmorency - Taverny et les séances à Ermont (mardi-mercredi) et à Eaubonne (mercredi) 
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône.
Le cinéma "Les Toiles" de Saint-Gratien : réouverture le 11 janvier 2017)

 

PRIMAIRE de Hélène AngelSortie de la semaine : "Primaire" d'Hélène Angel avec Sara Forestier, Vincent Elbaz…

L'histoire
Florence est une professeure des écoles dévouée à ses élèves. Quand elle rencontre le petit Sacha, un enfant en difficulté, elle va tout faire pour le sauver, quitte à délaisser sa vie de mère, de femme et même remettre en cause sa vocation. Florence va réaliser peu à peu qu’il n’y a pas d’âge pour apprendre...
Un film d'Hélène Angel avec Sara Forestier, Vincent Elbaz, Patrick d'Assumçao, Guilaine Londez, Albert Cousi, Ghillas Benjoudi, Jules Gaboriau, Hannah Brunt, Tara Dechaud, Lamine Mara, Timothée Fournier…

>> Bande annonce

 

Bonus : propos de Sara Forestier, actrice principale du film.

Qu’est-ce qui vous a séduite dans ce scénario et ce personnage ?
J’y ai senti une grande vérité et j’ai beaucoup apprécié la dimension dramatique, en crescendo. J’aime quand il y a un souffle tragique dans une histoire quotidienne : j’ai retrouvé ce feu dans le scénario d’Hélène Angel. Cette maîtresse d’école est une vraie héroïne qui transcende le quotidien. A travers elle, le film aborde de multiples thèmes : la maternité, la femme au travail, et, bien entendu, l’enseignement, ce véritable sacerdoce. D’ailleurs, je l’ai dit tout de suite à Hélène : si je n’avais pas été actrice, j’aurais aimé être institutrice.

https://www.youtube.com/watch?v=EC5AqMZQEigDeux métiers qui ont des points communs ?
Ce sont deux métiers de transmission, c’est une notion galvaudée, décriée dans notre société alors que le rapport entre les générations est vital. Tout le monde veut être pareil, au même niveau : une société horizontale. Il faut retrouver la verticalité : savoir hériter des anciens et transmettre à notre tour aux générations suivantes.
Cela me plaît dans le métier de comédienne : être dans cette quête de transmission. Mais l’actrice, quand elle transmet un savoir ou une émotion, n’a pas de retour direct. Elle ne sait pas si le public a bien reçu les émotions qu’elle voulait lui transmettre. Une institutrice a un retour direct avec ses élèves. Sa transmission est beaucoup plus concrète. Elle est un maillon essentiel de la société.

Comment avez-vous préparé votre rôle ?
Je suis allée dans des classes de CM2, j’ai rencontré des maîtresses. Leur lien avec les enfants est incroyable, et j’ai constaté à quel point la personnalité de chaque maîtresse influe sur sa classe. L’une d’elles n’était que bienveillance envers ses élèves. Nous avons tous eu, enfants, notre instit’ préféré, celui ou celle qui nous a fait https://www.youtube.com/watch?v=EC5AqMZQEigconfiance et nous a fait décoller. Moi-même, j’en ai eu au primaire, des enseignants qui m’ont fait aimer l’école, et m’ont aidée à me construire en tant qu’individu. J’ai eu cette chance-là. Dans le monologue final du film, mon personnage dit que l’école lui a fait découvrir « les possibilités infinies de l’esprit ». Je le pense aussi, sincèrement. Pour jouer cette institutrice, j’ai aussi fait confiance à ma complicité naturelle avec les enfants.

Quel a été votre contact avec les enfants de votre classe dans le film ?
Facile ! Il faut dire que le travail de casting des enfants a été parfait : on dirait une vraie classe ! Et puis, tout de suite, j’ai imposé un certain rapport avec eux : pas de photos avec moi parce que je suis actrice ! Je suis entrée dans une relation très directe, assez « rentre dedans », pour casser le côté cinéma, abolir la barrière entre réel et fiction. Au départ, donc, un rapport d’égalité. Puis, au fur et à mesure du tournage, à force que je joue leur maîtresse, ils ont commencé à m’envisager comme telle. Quand ils disaient un gros mot, même hors du tournage, oups, ils se reprenaient !

On dit souvent que les enfants sont des partenaires difficiles.
Pas du tout ! Au contraire, leur spontanéité est un merveilleux défi ! Ils sont dans la vérité et la vitalité pures et vous y poussent. Quand ils intellectualisent trop, qu’ils veulent faire semblant, ils peuvent se coincer. Alors, il faut les aider à redevenir naturels, et ça repart. C’était parfois un peu dur avec le petit Sacha : il fallait le pousser pour qu’il sorte sa violence, mais sans lui faire de mal…

https://www.youtube.com/watch?v=EC5AqMZQEigVous aviez votre chouchou parmi vos élèves ?
Mon fils ! Même aux essais, ce jeune acteur m’a fait pleurer.

Cette maîtresse est aussi une mère. Quel genre de mère ?
Ce n’est pas une mauvaise mère du tout ! Si son fils réclame plus d’attention, c’est surtout qu’il souffre encore du divorce et cherche un peu à lui faire payer. Bien sûr, cette femme n’est pas épanouie. Elle s’est un peu oubliée dans son métier, et a besoin d’amour.

Elle le rencontre. Et il est interprété par Vincent Elbaz…
C’est simple : Vincent est le meilleur partenaire que j’ai eu de toute ma carrière ! Il est absolument génial. Nous avons tout de suite été en osmose. Nous avons la même manière de travailler : comme moi, il cherche constamment. Il invente. Même quand il n’est pas dans le champ, il donne avec une https://www.youtube.com/watch?v=EC5AqMZQEigtelle générosité ! La séquence comique de la cuisine était un pur plaisir à tourner : la scène était si bien écrite, et je pensais à la frustration sexuelle de mon personnage !

Que vous a apporté "Primaire" ?

J’étais dans une période d’interrogation par rapport à ma carrière. Je cherchais une motivation pour retrouver le bonheur d’être actrice. Et Hélène me l’a offerte : jouer avec des enfants, et incarner ce personnage qui donne au lieu de prendre, comme notre société de surconsommation nous y invite trop souvent. Ce personnage, la beauté de son implication, de sa volonté de donner, m’a redonné la foi dans mon propre métier de transmission.
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