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Mercredi cinéma : "Patients" de Grand Corps Malade et Mehdi Idir.

Publié le : 01-03-2017

Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien (ugc) - Enghien (centre des arts),  Franconville - Montmorency - Saint-Gratien - Taverny et les séances à Ermont (mardi-mercredi) et à Eaubonne (mercredi) 
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône.

 

PATIENTS de GRAND CORPS MALADE et MEHDI IDIRSortie de la semaine (1er mars 2017) : "Patients" de Grand Corps Malade et Mehdi Idir.

L'histoire.
D’après le roman de Grand Corps Malade
Se laver, s'habiller, marcher, jouer au basket, voici ce que Ben ne peut plus faire à son arrivée dans un centre de rééducation suite à un grave accident.
Ses nouveaux amis sont tétras, paras, traumas crâniens... Bref, toute la crème du handicap. Ensemble ils vont apprendre la patience. Ils vont résister, se vanner, s'engueuler, se séduire mais surtout trouver l'énergie pour réapprendre à vivre.
"Patients" est l'histoire d'une renaissance, d'un voyage chaotique fait de victoires et de défaites, de larmes et d’éclats de rire, mais surtout de rencontres : on ne guérit pas seul.
Un film de Grand Corps Malade et Mehdi Idir avec Pablo Pauly, Soufiane Guerrab, Moussa Mansaly, Nailia Harzoune, Franck Falise, Yannick Renier…

>> Bande annonce du film

 

Bonus : propos de Grand Corps Malade et Mehdi Idir, réalisateurs du film.

À l’origine de "Patients", il y a le livre qui raconte votre année de rééducation dans un centre après un accident. Quand avez-vous songé à l’adapter au cinéma ?
Grand Corps Malade : Dès que j’ai commencé à le rédiger. Je m’intéresse à tout type d’écriture : le slam, la chanson, le livre. Et le scénario en fait partie. L’idée est restée dans un coin de ma tête, jusqu’à ce que j’en parle à mon manager qui m’a encouragé à me lancer.

À quel stade de l’écriture est entrée Fadette Drouard, votre co-scénariste ?
Grand Corps Malade : Dès le début. Il fallait structurer le récit, et Fadette connaît les codes du scénario. La PATIENTS de GRAND CORPS MALADE et MEHDI IDIRpremière chose qu’elle m’a dite après avoir lu le livre, c’est qu’il y avait trop de personnages. On a dû en supprimer, parfois fusionner des anecdotes pour les rapporter à un seul. On a quasiment écrit d’un jet. Le montage final est d’ailleurs assez proche de la première version du scénario.

Pourquoi avoir choisi Mehdi Idir pour le coréaliser ?

Grand Corps Malade : Plus j’avançais dans l’écriture, plus je m’appropriais les scènes, imaginant ce que je demanderai aux acteurs. Une fois le scénario terminé, je ne me voyais plus le confier à un réalisateur en lui disant : « Vas-y, fais ton film » ! Dès lors il m’a semblé évident de proposer à Mehdi de m’épauler. Il réalise mes clips. C’est son métier. Même si pour lui c’était également une aventure puisque c’est son premier long.

Justement, comment se prépare-t-on à réaliser un premier film ?

Mehdi Idir : On est tous deux de nature très zen. Peu de choses nous stressent. Mais on connaît nos lacunes. Alors pour ne pas se trouver en difficulté au moment de rencontrer les chefs de poste, on s’est attelé très tôt au découpage. Que ce soit pour la déco, la lumière, le choix de l’objectif, le placement de la caméra, on a établi avec précision ce qu’on voulait pour chaque scène.
Grand Corps Malade : La veille du premier jour de tournage, tu te dis que tu t’es peut-être mis dans une sacrée galère. Mais le travail en amont a payé.

QPATIENTS de GRAND CORPS MALADE et MEHDI IDIRuel était le fonctionnement de votre duo ? Que vous êtes-vous apportés ?
Grand Corps Malade : De la confiance. Sur le plateau comme au montage, le plus difficile reste de choisir la meilleure prise. Or un échange de regard avec Mehdi suffit à lever le doute. On nous a d’ailleurs fait remarquer qu’on est tout le temps du même avis.
Mehdi Idir : Il m’est arrivé de demander à un acteur de modifier son jeu et de m’entendre dire : « Mais Fabien m’a dit la même chose... Mot pour mot. »
Grand Corps Malade : Je savais qu’on avancerait bien ensemble. Du découpage à la réalisation en passant par la direction des comédiens, on ne s’est pas réparti les rôles. On a tout fait à deux.

Mehdi, l’essentiel du film se déroule dans un centre de rééducation. Quelle fut votre première impression ?
Mehdi Idir : Je connais Fabien (Grand Corps Malade) depuis longtemps, j’ai lu son livre. Je n’ai donc pas eu le sentiment de découvrir un monde. Pour autant, deux choses m’ont frappé. D’abord, une sensation d’enfermement. J’ai tourné un court métrage en prison, et j’ai eu le même ressenti. On y allait pour travailler. On entrait. On sortait. Les patients eux restent des mois pour essayer d’aller mieux. Ce qui m’a également impressionné, c’est de constater à quel point la vie reprend ses droits. Avec les patients tu parles de tout, de rien. Mais quand arrive le moment où l’un d’eux raconte son histoire, tu prends une claque. Surtout s’il est jeune. Ce que je retiens, c’est leur incroyable force de caractère.

PATIENTS de GRAND CORPS MALADE et MEHDI IDIRGrand Corps Malade, le centre est celui où vous avez effectué votre rééducation. Racontez-nous vos sensations ?
Grand Corps Malade : J’y étais déjà retourné, un an après mon premier séjour. À cause des odeurs et des souvenirs de moments très durs que j’y ai connus, ma tête s’était mise à tourner. Mais à cette époque il n’y avait que du handicap lourd. Aujourd’hui, on croise des patients avec des béquilles. C’est moins impressionnant. Pour le film, on a d’ailleurs voulu recréer ce que j’ai connu : un univers dans lequel tout le monde est en galère.


Qu’avez-vous appris sur ce tournage ?
Grand Corps Malade : Que le cinéma regroupe beaucoup de métiers différents, exercés par de vrais pros. Je travaille en équipe sur mes tournées, mais sur un tournage l’organisation est beaucoup plus carrée. Tu lances des directions et les techniciens mettent en forme tes idées avec compétence et précision. Ce sont des machines de rigueur.
Mehdi Idir : Je me disais : « Ils ont fait plus de 25 films ; Fabien donne des concerts, moi je réalise des clips… Ils vont peut-être nous prendre de haut ». Mais non. C’est aussi grâce à Mandarin et à notre chargé de production qui nous ont présenté des chefs de poste très zen.

Faut-il voir dans ce film une forme d’hommage ?
Grand Corps Malade : Oui ! Un hommage au courage. Pas celui du héros. Celui que t’impose un sixième sens : l’envie de vivre malgré tout. J’ai vécu avec des icônes de courage pendant un an. Je m’en suis sorti. La plupart non. Donc oui, ce film leur rend hommage.

Avez-vous envie de renouveler l’expérience d’un tournage ?
Mehdi Idir : Oui. Notamment parce que toutes ces discussions avec l’équipe, cette effervescence sur le plateau... c’est le meilleur truc du monde.
Grand Corps Malade : Et on a déjà une idée de ce qu’on veut faire.
(extrait dossier de presse)

Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien (ugc) - Enghien (centre des arts),  Franconville - Montmorency - Saint-Gratien - Taverny et les séances à Ermont (mardi-mercredi) et à Eaubonne (mercredi) 
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône.

 

PATIENTS de GRAND CORPS MALADE et MEHDI IDIRSortie de la semaine (1er mars 2017) : "Patients" de Grand Corps Malade et Mehdi Idir.

L'histoire.
D’après le roman de Grand Corps Malade
Se laver, s'habiller, marcher, jouer au basket, voici ce que Ben ne peut plus faire à son arrivée dans un centre de rééducation suite à un grave accident.
Ses nouveaux amis sont tétras, paras, traumas crâniens... Bref, toute la crème du handicap. Ensemble ils vont apprendre la patience. Ils vont résister, se vanner, s'engueuler, se séduire mais surtout trouver l'énergie pour réapprendre à vivre.
"Patients" est l'histoire d'une renaissance, d'un voyage chaotique fait de victoires et de défaites, de larmes et d’éclats de rire, mais surtout de rencontres : on ne guérit pas seul.
Un film de Grand Corps Malade et Mehdi Idir avec Pablo Pauly, Soufiane Guerrab, Moussa Mansaly, Nailia Harzoune, Franck Falise, Yannick Renier…

>> Bande annonce du film

 

Bonus : propos de Grand Corps Malade et Mehdi Idir, réalisateurs du film.

À l’origine de "Patients", il y a le livre qui raconte votre année de rééducation dans un centre après un accident. Quand avez-vous songé à l’adapter au cinéma ?
Grand Corps Malade : Dès que j’ai commencé à le rédiger. Je m’intéresse à tout type d’écriture : le slam, la chanson, le livre. Et le scénario en fait partie. L’idée est restée dans un coin de ma tête, jusqu’à ce que j’en parle à mon manager qui m’a encouragé à me lancer.

À quel stade de l’écriture est entrée Fadette Drouard, votre co-scénariste ?
Grand Corps Malade : Dès le début. Il fallait structurer le récit, et Fadette connaît les codes du scénario. La PATIENTS de GRAND CORPS MALADE et MEHDI IDIRpremière chose qu’elle m’a dite après avoir lu le livre, c’est qu’il y avait trop de personnages. On a dû en supprimer, parfois fusionner des anecdotes pour les rapporter à un seul. On a quasiment écrit d’un jet. Le montage final est d’ailleurs assez proche de la première version du scénario.

Pourquoi avoir choisi Mehdi Idir pour le coréaliser ?

Grand Corps Malade : Plus j’avançais dans l’écriture, plus je m’appropriais les scènes, imaginant ce que je demanderai aux acteurs. Une fois le scénario terminé, je ne me voyais plus le confier à un réalisateur en lui disant : « Vas-y, fais ton film » ! Dès lors il m’a semblé évident de proposer à Mehdi de m’épauler. Il réalise mes clips. C’est son métier. Même si pour lui c’était également une aventure puisque c’est son premier long.

Justement, comment se prépare-t-on à réaliser un premier film ?

Mehdi Idir : On est tous deux de nature très zen. Peu de choses nous stressent. Mais on connaît nos lacunes. Alors pour ne pas se trouver en difficulté au moment de rencontrer les chefs de poste, on s’est attelé très tôt au découpage. Que ce soit pour la déco, la lumière, le choix de l’objectif, le placement de la caméra, on a établi avec précision ce qu’on voulait pour chaque scène.
Grand Corps Malade : La veille du premier jour de tournage, tu te dis que tu t’es peut-être mis dans une sacrée galère. Mais le travail en amont a payé.

QPATIENTS de GRAND CORPS MALADE et MEHDI IDIRuel était le fonctionnement de votre duo ? Que vous êtes-vous apportés ?
Grand Corps Malade : De la confiance. Sur le plateau comme au montage, le plus difficile reste de choisir la meilleure prise. Or un échange de regard avec Mehdi suffit à lever le doute. On nous a d’ailleurs fait remarquer qu’on est tout le temps du même avis.
Mehdi Idir : Il m’est arrivé de demander à un acteur de modifier son jeu et de m’entendre dire : « Mais Fabien m’a dit la même chose... Mot pour mot. »
Grand Corps Malade : Je savais qu’on avancerait bien ensemble. Du découpage à la réalisation en passant par la direction des comédiens, on ne s’est pas réparti les rôles. On a tout fait à deux.

Mehdi, l’essentiel du film se déroule dans un centre de rééducation. Quelle fut votre première impression ?
Mehdi Idir : Je connais Fabien (Grand Corps Malade) depuis longtemps, j’ai lu son livre. Je n’ai donc pas eu le sentiment de découvrir un monde. Pour autant, deux choses m’ont frappé. D’abord, une sensation d’enfermement. J’ai tourné un court métrage en prison, et j’ai eu le même ressenti. On y allait pour travailler. On entrait. On sortait. Les patients eux restent des mois pour essayer d’aller mieux. Ce qui m’a également impressionné, c’est de constater à quel point la vie reprend ses droits. Avec les patients tu parles de tout, de rien. Mais quand arrive le moment où l’un d’eux raconte son histoire, tu prends une claque. Surtout s’il est jeune. Ce que je retiens, c’est leur incroyable force de caractère.

PATIENTS de GRAND CORPS MALADE et MEHDI IDIRGrand Corps Malade, le centre est celui où vous avez effectué votre rééducation. Racontez-nous vos sensations ?
Grand Corps Malade : J’y étais déjà retourné, un an après mon premier séjour. À cause des odeurs et des souvenirs de moments très durs que j’y ai connus, ma tête s’était mise à tourner. Mais à cette époque il n’y avait que du handicap lourd. Aujourd’hui, on croise des patients avec des béquilles. C’est moins impressionnant. Pour le film, on a d’ailleurs voulu recréer ce que j’ai connu : un univers dans lequel tout le monde est en galère.


Qu’avez-vous appris sur ce tournage ?
Grand Corps Malade : Que le cinéma regroupe beaucoup de métiers différents, exercés par de vrais pros. Je travaille en équipe sur mes tournées, mais sur un tournage l’organisation est beaucoup plus carrée. Tu lances des directions et les techniciens mettent en forme tes idées avec compétence et précision. Ce sont des machines de rigueur.
Mehdi Idir : Je me disais : « Ils ont fait plus de 25 films ; Fabien donne des concerts, moi je réalise des clips… Ils vont peut-être nous prendre de haut ». Mais non. C’est aussi grâce à Mandarin et à notre chargé de production qui nous ont présenté des chefs de poste très zen.

Faut-il voir dans ce film une forme d’hommage ?
Grand Corps Malade : Oui ! Un hommage au courage. Pas celui du héros. Celui que t’impose un sixième sens : l’envie de vivre malgré tout. J’ai vécu avec des icônes de courage pendant un an. Je m’en suis sorti. La plupart non. Donc oui, ce film leur rend hommage.

Avez-vous envie de renouveler l’expérience d’un tournage ?
Mehdi Idir : Oui. Notamment parce que toutes ces discussions avec l’équipe, cette effervescence sur le plateau... c’est le meilleur truc du monde.
Grand Corps Malade : Et on a déjà une idée de ce qu’on veut faire.
(extrait dossier de presse)

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