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Mercredi cinéma : "Oriana Fallaci" de Marco Turco avec Vittoria Puccini.

Publié le : 05-08-2015

Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien (ugc) - Enghien (centre des arts),  Franconville - Montmorency - Saint-Gratien - Taverny
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône

 

ORIANA FALLACI de Marco TurcoZoom nouveauté : "Oriana Fallaci" de Marco Turco

L'histoire
Oriana Fallaci raconte la vie à cent à l’heure de cette journaliste italienne hors norme, de la Dolce Vita au 11 Septembre en passant par le Vietnam, la Grèce des colonels ou l’Iran de Khomeiny. Oriana Fallaci est impertinente, drôle et parfois brutale. Elle a révolutionné le journalisme, sillonné la planète et surtout rencontré et bousculé tous ceux qui font l’Histoire
Un film de Marco Turco avec Vittoria Puccini, Vinicio Marchioni, Francesca Agostini, Stéphane Freiss.

 

Zoom sur Oriana Fallaci
Oriana Fallaci fut la première femme envoyée spéciale dans le monde du journalisme italien, elle doit sa réputation à ses grands entretiens, ses prix littéraires et le ton de ses interviews ; elle était loin du politiquement ORIANA FALLACI de Marco Turcocorrect qui sévit aujourd’hui. Henry Kissinger avait dit à son propos après leur entretien qu’il s’agissait de « la conversation la plus désastreuse jamais eue avec un journaliste ».

Née en 1929 dans une famille populaire où l’on a le « vice de la lecture », elle s’engage pendant la seconde guerre mondiale dans la Résistance aux côtés de son père militant antifasciste et rejoint le groupe Giustizia e Libertà, à 14 ans. C‘est à cette période qu‘Oriana Fallaci fut exposée pour la première fois aux atrocités de la guerre.
En 1950, alors qu’elle n’a que 17 ans, elle débute sa carrière de journaliste et se lance dans la presse people. Elle est engagée par le journal L’Europeo et collabore à la section fatti romani (« faits romains ») axée sur la vie des célébrités du cinéma et de la Jet Set romaine. Elle développe alors une façon originale d‘interroger, qui vise à laisser transparaître les contradictions profondes dans lesquelles tombe lORIANA FALLACI de Marco Turco‘interviewé. De l’Europe occidentale aux Etats-Unis, elle rencontre Marcello Mastroianni, Federico Fellini, Anna Magnani, mais aussi Paul Newman, Sean Connery ou Alfred Hitchcock.
Dans ce monde essentiellement masculin, elle se distingue par son talent, sa détermination, et une originalité qui défie les codes du journalisme de l’époque.
En 1960, elle voyage à travers le monde pour rencontrer des femmes qui ne vivent pas comme elle : elle part en Inde, au Japon, au Pakistan… bouleversée par ce qu’elle voit et entend, elle décide d’écrire sur la condition féminine. Son reportage "Voyage autour de la femme" deviendra ensuite le livre "Le Sexe inutile".
En 1967, elle devient correspondante de guerre au Viêt Nam. Ses articles sont achetés et traduits par plusieurs journaux dans le monde entier. Dans "La Vie, la guerre et puis rien" elle retranscrit ses conversations avec des soldats américains, qui confessent leurs désirs et leurs faiblesses. Fallaci y critique également les deux belligérants, à la fois l‘armée américaine et les Viêt Cong.
Pendant les années 1970, elle s’entretient avec de nombreux chefs d‘État et personnalités internationales tels que Henry Kissinger, le Shah d‘Iran, l‘ayatollah Khomeini, Willy Brandt, Lech Wałesa, Ariel Sharon, Walter Cronkite, le colonel Kadhafi, Yasser Arafat, Nguyen Cao Ky, Indira Gandhi, Alexandros Panagoulis, l‘archevêque Makarios III, Golda Meir, Nguyen Van Thieu, Haile Selassie... Certains de ces interviews sont recueillis dans "ORIANA FALLACI de Marco TurcoEntretiens avec l‘histoire" (1974). En 1979, elle réussit à interviewer Khomeiny mais l’entretien se termine difficilement : interrogeant son interlocuteur sur le sort des femmes, elle avait joint le geste à la parole sacrilège en ôtant son tchador : «Je vais me débarrasser de ce stupide chiffon moyenâgeux» lui avait-elle dit.
Fallaci a reçu deux fois le prix Saint-Vincent du journalisme, ainsi que le prix Bancarella en 1971 pour "La vie, la guerre et puis rien", le prix Viareggio en 1979 pour "Un homme", le prix Antibes en 1993 pour "Inchallah". Elle a aussi obtenu un doctorat de Lettres au Columbia College de Chicago et a enseigné à l’université de Yale, de Harvard et de Columbia.
En 1977, elle arrête son métier de journaliste mais revient à l’avant-plan après les attentats du 11 septembre 2001. Elle adopte une position très ferme contre l‘Islam. Son point de vue est précisé dans deux essais, "La Rage et l‘Orgueil" et "La Force de la raison".
Elle décède à 77 ans le 15 septembre 2006. Ses livres traduits dans une vingtaine de langues, se sont vendus à des dizaines de millions d’exemplaires à travers le monde.
(extrait dossier de presse)

 

Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien (ugc) - Enghien (centre des arts),  Franconville - Montmorency - Saint-Gratien - Taverny
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône

 

ORIANA FALLACI de Marco TurcoZoom nouveauté : "Oriana Fallaci" de Marco Turco

L'histoire
Oriana Fallaci raconte la vie à cent à l’heure de cette journaliste italienne hors norme, de la Dolce Vita au 11 Septembre en passant par le Vietnam, la Grèce des colonels ou l’Iran de Khomeiny. Oriana Fallaci est impertinente, drôle et parfois brutale. Elle a révolutionné le journalisme, sillonné la planète et surtout rencontré et bousculé tous ceux qui font l’Histoire
Un film de Marco Turco avec Vittoria Puccini, Vinicio Marchioni, Francesca Agostini, Stéphane Freiss.

 

Zoom sur Oriana Fallaci
Oriana Fallaci fut la première femme envoyée spéciale dans le monde du journalisme italien, elle doit sa réputation à ses grands entretiens, ses prix littéraires et le ton de ses interviews ; elle était loin du politiquement ORIANA FALLACI de Marco Turcocorrect qui sévit aujourd’hui. Henry Kissinger avait dit à son propos après leur entretien qu’il s’agissait de « la conversation la plus désastreuse jamais eue avec un journaliste ».

Née en 1929 dans une famille populaire où l’on a le « vice de la lecture », elle s’engage pendant la seconde guerre mondiale dans la Résistance aux côtés de son père militant antifasciste et rejoint le groupe Giustizia e Libertà, à 14 ans. C‘est à cette période qu‘Oriana Fallaci fut exposée pour la première fois aux atrocités de la guerre.
En 1950, alors qu’elle n’a que 17 ans, elle débute sa carrière de journaliste et se lance dans la presse people. Elle est engagée par le journal L’Europeo et collabore à la section fatti romani (« faits romains ») axée sur la vie des célébrités du cinéma et de la Jet Set romaine. Elle développe alors une façon originale d‘interroger, qui vise à laisser transparaître les contradictions profondes dans lesquelles tombe lORIANA FALLACI de Marco Turco‘interviewé. De l’Europe occidentale aux Etats-Unis, elle rencontre Marcello Mastroianni, Federico Fellini, Anna Magnani, mais aussi Paul Newman, Sean Connery ou Alfred Hitchcock.
Dans ce monde essentiellement masculin, elle se distingue par son talent, sa détermination, et une originalité qui défie les codes du journalisme de l’époque.
En 1960, elle voyage à travers le monde pour rencontrer des femmes qui ne vivent pas comme elle : elle part en Inde, au Japon, au Pakistan… bouleversée par ce qu’elle voit et entend, elle décide d’écrire sur la condition féminine. Son reportage "Voyage autour de la femme" deviendra ensuite le livre "Le Sexe inutile".
En 1967, elle devient correspondante de guerre au Viêt Nam. Ses articles sont achetés et traduits par plusieurs journaux dans le monde entier. Dans "La Vie, la guerre et puis rien" elle retranscrit ses conversations avec des soldats américains, qui confessent leurs désirs et leurs faiblesses. Fallaci y critique également les deux belligérants, à la fois l‘armée américaine et les Viêt Cong.
Pendant les années 1970, elle s’entretient avec de nombreux chefs d‘État et personnalités internationales tels que Henry Kissinger, le Shah d‘Iran, l‘ayatollah Khomeini, Willy Brandt, Lech Wałesa, Ariel Sharon, Walter Cronkite, le colonel Kadhafi, Yasser Arafat, Nguyen Cao Ky, Indira Gandhi, Alexandros Panagoulis, l‘archevêque Makarios III, Golda Meir, Nguyen Van Thieu, Haile Selassie... Certains de ces interviews sont recueillis dans "ORIANA FALLACI de Marco TurcoEntretiens avec l‘histoire" (1974). En 1979, elle réussit à interviewer Khomeiny mais l’entretien se termine difficilement : interrogeant son interlocuteur sur le sort des femmes, elle avait joint le geste à la parole sacrilège en ôtant son tchador : «Je vais me débarrasser de ce stupide chiffon moyenâgeux» lui avait-elle dit.
Fallaci a reçu deux fois le prix Saint-Vincent du journalisme, ainsi que le prix Bancarella en 1971 pour "La vie, la guerre et puis rien", le prix Viareggio en 1979 pour "Un homme", le prix Antibes en 1993 pour "Inchallah". Elle a aussi obtenu un doctorat de Lettres au Columbia College de Chicago et a enseigné à l’université de Yale, de Harvard et de Columbia.
En 1977, elle arrête son métier de journaliste mais revient à l’avant-plan après les attentats du 11 septembre 2001. Elle adopte une position très ferme contre l‘Islam. Son point de vue est précisé dans deux essais, "La Rage et l‘Orgueil" et "La Force de la raison".
Elle décède à 77 ans le 15 septembre 2006. Ses livres traduits dans une vingtaine de langues, se sont vendus à des dizaines de millions d’exemplaires à travers le monde.
(extrait dossier de presse)

 

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