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Mercredi cinéma : "Médecin de campagne" de Thomas Lilti avec François Cluzet et Marianne Denicourt.

Publié le : 23-03-2016

Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien (ugc) - Enghien (centre des arts),  Franconville - Montmorency - Saint-Gratien - Taverny et les séances à Ermont (mardi-mercredi) et Eaubonne (mercredi) 
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône

 

MEDECIN DE CAMPAGNE de Thomas LiltiZoom nouveauté : "Médecin de campagne" de Thomas Lilti

L'histoire
Tous les habitants, dans ce coin de campagne, peuvent compter sur Jean-Pierre, le médecin qui les ausculte, les soigne et les rassure jour et nuit, 7 jours sur 7. Malade à son tour, Jean-Pierre voit débarquer Nathalie, médecin depuis peu, venue de l’hôpital pour le seconder. Mais parviendra-t-elle à s’adapter à cette nouvelle vie et à remplacer celui qui se croyait… irremplaçable ?
Un film de Thomas Lilti avec François Cluzet, Marianne Denicourt, Isabelle Sadoyan, Félix Moati, Christophe Odent…

 

Bonus : propos de François Cluzet, acteur principal du film.

Qu’est-ce qui vous a donné envie d’accepter ce rôle de médecin de campagne ? Un rapport particulier que vous entretenez avec la médecine ?
J’ai toujours voulu être acteur non pas pour jouer mais pour vivre. Pour vivre les rôles. Ainsi, j’ai eu plein de bouts de vies que je vivais comme des vies entières. L’idée de me croire médecin, c’était un MEDECIN DE CAMPAGNE de Thomas Liltirêve. On est, je crois, nombreux à l’avoir voulu ce rapport à l’humanité, à la santé, à la guérison, à l’échec, tous ces bouleversements mélodramatiques qu’offre la médecine ! Et puis la rencontre avec Thomas Lilti a fini de me convaincre, c’est quelqu’un de rare, très à l’écoute. Il a du être un bon médecin parce qu’il est devenu un formidable metteur en scène. J’ai toujours eu beaucoup d’admiration pour ces médecins qui se tournent vers le cinéma, la littérature ou le théâtre. Tchekhov évidemment. C’est intéressant de voir comment le scientifique peut avoir le goût de l’irrationnel.
Et puis le personnage, ce docteur Werner, malade, qui devrait penser à lui, se dépêcher de changer de contrée. Et non, le sacerdoce, la vocation, sont les plus forts. En ce sens, être médecin c’est finalement assez proche du métier d’acteur. Chez nous aussi, il y a une part de vocation, de passion, d’abnégation et c’est presque obligatoire.

Vous incarnez à la perfection un médecin, sa gestuelle, sa capacité d’écoute, son regard, son rapport aux autres. Comment avez-vous fait pour arriver à quelque chose d’aussi ressenti ?
C’est un rôle magnifique. Un rôle méritant et sensible. Un médecin malade, qui ne s’occupe que des autres ! Un altruiste, un vrai. Le don de soi, essentiel dans notre métier aussi. Ne pas prendre le public pour un imbécile. Faire en sorte que les émotions soient ressenties avant d’être livrées.

MEDECIN DE CAMPAGNE de Thomas LiltiUn rôle dans lequel vous refusez tout rapport de séduction. Comme si vous vous interdisiez de tomber amoureux de Nathalie. Un vrai cœur solitaire…
Ce médecin est trop intègre pour avoir besoin de ça. Comme acteur, je me méfie aussi de la séduction. Je pourrais essayer de séduire tout le monde, vous-même pour avoir la meilleure interview ! Mais c’est une forme de maquillage et ça ressemble comme deux gouttes d’eau à du narcissisme, à de l’égocentrisme. Dans l’histoire du film, je suis seul, je suis malade, et je lui assène : « Mais qui vous envoie ? Ce n’est pas fait pour vous, laissez tomber ! ». À la première erreur, je lui dis : « Dehors ! Partez ! » Comme si le métier comptait plus que tout. On voit ça chez tous les passionnés. Moi aussi, du reste, ça m’a intéressé de passer d’acteur débutant à artiste. J’aurais pu ne vouloir qu’une revanche sociale, une bagarre, vu ce que j’avais vécu, je pouvais tout à fait rivaliser dans ces comportements. Sauf que j’ai eu la chance de rencontrer des metteurs en scène, en particulier de théâtre, des acteurs, des actrices, qui m’ont fait penser que le plus intéressant dans ce métier était de s’enrichir humainement, la tolérance, le partage, le faire ensemble... Jouvet disait : « Tant vaut l’homme, tant vaut l’acteur ! ». Suivre une voie d’artiste interprète et non pas d’acteur arriviste, individualiste. Le cinéma, c’est un sport collectif. Si tu n’aimes pas ça, fais autre chose sinon tu passes à côté d’une mine d’or !

Thomas Lilti et Marianne Denicourt insistent tous les deux sur votre contribution au travail d’équipe. Ces grandes séances de lecture que vous avez effectuées avec tous les acteurs. Cette demande de supprimer toute ponctuation dans le scénario. Vous jouez toujours aussi collectif ?
JMEDECIN DE CAMPAGNE de Thomas Liltie viens du théâtre, où l’on sait bien que tout ne dépend pas d’un seul acteur. Je n’aime que le travail d’équipe et je pense que c’est ensemble que l’on peut se dépasser. Un acteur qui se dépasse tout seul, ce n’est jamais qu’un mec qui se regarde. Avec Alain Françon, qui était le directeur du théâtre de La Colline, on travaillait à la table pendant plusieurs semaines. À la fin, on avait confiance en soi et confiance en les autres, on ne montrait pas son mais notre travail. On n’était plus le génie qui va sortir de sa boîte et qui, d’un seul coup, va illuminer la pièce ou le film ! On se disait simplement : meilleur tu seras, meilleur je serai. On s’est très bien compris là-dessus avec Marianne et tout ce qu’elle a apporté a toujours été dans l’intérêt du film. Nous avons tous les deux le goût du partenaire. Je crois énormément à l’importance du travail en amont. Ensuite, je ne travaille plus, je vis le rôle et je ne m’occupe que de l’ambiance du plateau et de mes partenaires.
L’idée de supprimer toute ponctuation est de Peter Brook. Il y a quinze manières de prononcer une réplique si l’on enlève la ponctuation. Tout est une question d’humeur à décider. De jeu avec l’humeur.

Qui est le docteur Werner ? Quelle est son histoire ? Il a eu un enfant, une compagne sans doute…
Oui et ce n’est pas un suicidaire, plutôt un type qui se noie un peu, comme beaucoup de gens malades. Et qui, tout à coup, décide que le seul truc qui l’intéresse c’est d’exercer encore et toujours la médecine. Le dépassement de soi. Magnifique ! Il aime les gens et c’est le secret.

Malgré tout, il se noue quelque chose entre Werner et Nathalie au moment où le maire a cet accident. Elle sait comment faire pour le soigner alors que lui ne sait pas…
Oui et ça va plus loin qu’une simple reconnaissance d’ordre professionnel. Elle est compétente et elle devient légitime à ses yeux alors il devient sensible à son charme, à sa féminité, à son sourire. Les efforts qu’elle a faits pour devenir médecin de campagne sont courageux. Et, en ce sens, ils se ressemblent tous les deux.

MEDECIN DE CAMPAGNE de Thomas LiltiLe seul moment où le docteur Werner se met en colère, c’est lorsque se pose un véritable problème d’ordre éthique. Ethique de conviction, éthique de responsabilité, tout est là, dans le cas de ce vieux monsieur qui veut mourir chez lui, et qu’elle, pour de bonnes raisons, souhaite transférer à l’hôpital.
Werner est aussi un médecin moderne, qui a pigé le sens de l’accompagnement de la fin de vie. Pourquoi transférer ce vieux monsieur loin de son chien, loin de sa maison alors même qu’il lui a fait la promesse de le laisser mourir chez lui et qu’il n’y a plus d’espoir ?

"Médecin de campagne" est, aussi, un film politique qui évoque ces campagnes françaises qui se sentent à l’abandon, ces médecins qui acceptent de consulter pour 23 euros…

Bien sûr c’est aussi un film politique et social. On y entend des vérités, la sectorisation, la lourdeur de l’administration française, ce qu’on appelle les déserts médicaux. En vivant à Paris ou dans les grandes villes on a tendance à croire que les médecins sont tous des bourgeois, qu’ils exercent boulevard Saint Germain à 150 euros la consultation. Ce n’est pas comme ça que ça se passe !

Pour ce rôle, vous avez lu des livres, vu ou revu des films ?
J’ai fait plutôt un travail introspectif. Enfant, j’ai eu la chance de rencontrer des médecins qui m’ont sauvé de l’asthme et j’ai été comme beaucoup confronté aux graves maladies de certains de mes proches, j’ai vu à cette occasion de près ce qu’est un homme ou une femme médecin. Le don de soi. Et puis je me suis aussi souvenu de mauvais médecins. L’un par exemple qui ne voulait pas prescrire une radiographie des poumons à un ami qui pourtant le lui demandait depuis plusieurs mois. Finalement, il y consent en lui disant : « Je vous parie un bonbon que vous n’avez rien ». Mon ami fait la radio, on lui annonce un cancer incurable, il rappelle ce médecin et, sur son répondeur, lui laisse ce message : « Vous avez perdu, c’est vous qui me devez un bonbon ». L’humanité de mon ami qui va mourir et qui lui laisse ces simples mots, m’a bouleversé… La vérité, c’est que je rêvais aussi d’être médecin mais qu’il n’y a qu’en étant acteur qu’on peut tout vivre !
(extrait dossier de presse)

Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien (ugc) - Enghien (centre des arts),  Franconville - Montmorency - Saint-Gratien - Taverny et les séances à Ermont (mardi-mercredi) et Eaubonne (mercredi) 
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône

 

MEDECIN DE CAMPAGNE de Thomas LiltiZoom nouveauté : "Médecin de campagne" de Thomas Lilti

L'histoire
Tous les habitants, dans ce coin de campagne, peuvent compter sur Jean-Pierre, le médecin qui les ausculte, les soigne et les rassure jour et nuit, 7 jours sur 7. Malade à son tour, Jean-Pierre voit débarquer Nathalie, médecin depuis peu, venue de l’hôpital pour le seconder. Mais parviendra-t-elle à s’adapter à cette nouvelle vie et à remplacer celui qui se croyait… irremplaçable ?
Un film de Thomas Lilti avec François Cluzet, Marianne Denicourt, Isabelle Sadoyan, Félix Moati, Christophe Odent…

 

Bonus : propos de François Cluzet, acteur principal du film.

Qu’est-ce qui vous a donné envie d’accepter ce rôle de médecin de campagne ? Un rapport particulier que vous entretenez avec la médecine ?
J’ai toujours voulu être acteur non pas pour jouer mais pour vivre. Pour vivre les rôles. Ainsi, j’ai eu plein de bouts de vies que je vivais comme des vies entières. L’idée de me croire médecin, c’était un MEDECIN DE CAMPAGNE de Thomas Liltirêve. On est, je crois, nombreux à l’avoir voulu ce rapport à l’humanité, à la santé, à la guérison, à l’échec, tous ces bouleversements mélodramatiques qu’offre la médecine ! Et puis la rencontre avec Thomas Lilti a fini de me convaincre, c’est quelqu’un de rare, très à l’écoute. Il a du être un bon médecin parce qu’il est devenu un formidable metteur en scène. J’ai toujours eu beaucoup d’admiration pour ces médecins qui se tournent vers le cinéma, la littérature ou le théâtre. Tchekhov évidemment. C’est intéressant de voir comment le scientifique peut avoir le goût de l’irrationnel.
Et puis le personnage, ce docteur Werner, malade, qui devrait penser à lui, se dépêcher de changer de contrée. Et non, le sacerdoce, la vocation, sont les plus forts. En ce sens, être médecin c’est finalement assez proche du métier d’acteur. Chez nous aussi, il y a une part de vocation, de passion, d’abnégation et c’est presque obligatoire.

Vous incarnez à la perfection un médecin, sa gestuelle, sa capacité d’écoute, son regard, son rapport aux autres. Comment avez-vous fait pour arriver à quelque chose d’aussi ressenti ?
C’est un rôle magnifique. Un rôle méritant et sensible. Un médecin malade, qui ne s’occupe que des autres ! Un altruiste, un vrai. Le don de soi, essentiel dans notre métier aussi. Ne pas prendre le public pour un imbécile. Faire en sorte que les émotions soient ressenties avant d’être livrées.

MEDECIN DE CAMPAGNE de Thomas LiltiUn rôle dans lequel vous refusez tout rapport de séduction. Comme si vous vous interdisiez de tomber amoureux de Nathalie. Un vrai cœur solitaire…
Ce médecin est trop intègre pour avoir besoin de ça. Comme acteur, je me méfie aussi de la séduction. Je pourrais essayer de séduire tout le monde, vous-même pour avoir la meilleure interview ! Mais c’est une forme de maquillage et ça ressemble comme deux gouttes d’eau à du narcissisme, à de l’égocentrisme. Dans l’histoire du film, je suis seul, je suis malade, et je lui assène : « Mais qui vous envoie ? Ce n’est pas fait pour vous, laissez tomber ! ». À la première erreur, je lui dis : « Dehors ! Partez ! » Comme si le métier comptait plus que tout. On voit ça chez tous les passionnés. Moi aussi, du reste, ça m’a intéressé de passer d’acteur débutant à artiste. J’aurais pu ne vouloir qu’une revanche sociale, une bagarre, vu ce que j’avais vécu, je pouvais tout à fait rivaliser dans ces comportements. Sauf que j’ai eu la chance de rencontrer des metteurs en scène, en particulier de théâtre, des acteurs, des actrices, qui m’ont fait penser que le plus intéressant dans ce métier était de s’enrichir humainement, la tolérance, le partage, le faire ensemble... Jouvet disait : « Tant vaut l’homme, tant vaut l’acteur ! ». Suivre une voie d’artiste interprète et non pas d’acteur arriviste, individualiste. Le cinéma, c’est un sport collectif. Si tu n’aimes pas ça, fais autre chose sinon tu passes à côté d’une mine d’or !

Thomas Lilti et Marianne Denicourt insistent tous les deux sur votre contribution au travail d’équipe. Ces grandes séances de lecture que vous avez effectuées avec tous les acteurs. Cette demande de supprimer toute ponctuation dans le scénario. Vous jouez toujours aussi collectif ?
JMEDECIN DE CAMPAGNE de Thomas Liltie viens du théâtre, où l’on sait bien que tout ne dépend pas d’un seul acteur. Je n’aime que le travail d’équipe et je pense que c’est ensemble que l’on peut se dépasser. Un acteur qui se dépasse tout seul, ce n’est jamais qu’un mec qui se regarde. Avec Alain Françon, qui était le directeur du théâtre de La Colline, on travaillait à la table pendant plusieurs semaines. À la fin, on avait confiance en soi et confiance en les autres, on ne montrait pas son mais notre travail. On n’était plus le génie qui va sortir de sa boîte et qui, d’un seul coup, va illuminer la pièce ou le film ! On se disait simplement : meilleur tu seras, meilleur je serai. On s’est très bien compris là-dessus avec Marianne et tout ce qu’elle a apporté a toujours été dans l’intérêt du film. Nous avons tous les deux le goût du partenaire. Je crois énormément à l’importance du travail en amont. Ensuite, je ne travaille plus, je vis le rôle et je ne m’occupe que de l’ambiance du plateau et de mes partenaires.
L’idée de supprimer toute ponctuation est de Peter Brook. Il y a quinze manières de prononcer une réplique si l’on enlève la ponctuation. Tout est une question d’humeur à décider. De jeu avec l’humeur.

Qui est le docteur Werner ? Quelle est son histoire ? Il a eu un enfant, une compagne sans doute…
Oui et ce n’est pas un suicidaire, plutôt un type qui se noie un peu, comme beaucoup de gens malades. Et qui, tout à coup, décide que le seul truc qui l’intéresse c’est d’exercer encore et toujours la médecine. Le dépassement de soi. Magnifique ! Il aime les gens et c’est le secret.

Malgré tout, il se noue quelque chose entre Werner et Nathalie au moment où le maire a cet accident. Elle sait comment faire pour le soigner alors que lui ne sait pas…
Oui et ça va plus loin qu’une simple reconnaissance d’ordre professionnel. Elle est compétente et elle devient légitime à ses yeux alors il devient sensible à son charme, à sa féminité, à son sourire. Les efforts qu’elle a faits pour devenir médecin de campagne sont courageux. Et, en ce sens, ils se ressemblent tous les deux.

MEDECIN DE CAMPAGNE de Thomas LiltiLe seul moment où le docteur Werner se met en colère, c’est lorsque se pose un véritable problème d’ordre éthique. Ethique de conviction, éthique de responsabilité, tout est là, dans le cas de ce vieux monsieur qui veut mourir chez lui, et qu’elle, pour de bonnes raisons, souhaite transférer à l’hôpital.
Werner est aussi un médecin moderne, qui a pigé le sens de l’accompagnement de la fin de vie. Pourquoi transférer ce vieux monsieur loin de son chien, loin de sa maison alors même qu’il lui a fait la promesse de le laisser mourir chez lui et qu’il n’y a plus d’espoir ?

"Médecin de campagne" est, aussi, un film politique qui évoque ces campagnes françaises qui se sentent à l’abandon, ces médecins qui acceptent de consulter pour 23 euros…

Bien sûr c’est aussi un film politique et social. On y entend des vérités, la sectorisation, la lourdeur de l’administration française, ce qu’on appelle les déserts médicaux. En vivant à Paris ou dans les grandes villes on a tendance à croire que les médecins sont tous des bourgeois, qu’ils exercent boulevard Saint Germain à 150 euros la consultation. Ce n’est pas comme ça que ça se passe !

Pour ce rôle, vous avez lu des livres, vu ou revu des films ?
J’ai fait plutôt un travail introspectif. Enfant, j’ai eu la chance de rencontrer des médecins qui m’ont sauvé de l’asthme et j’ai été comme beaucoup confronté aux graves maladies de certains de mes proches, j’ai vu à cette occasion de près ce qu’est un homme ou une femme médecin. Le don de soi. Et puis je me suis aussi souvenu de mauvais médecins. L’un par exemple qui ne voulait pas prescrire une radiographie des poumons à un ami qui pourtant le lui demandait depuis plusieurs mois. Finalement, il y consent en lui disant : « Je vous parie un bonbon que vous n’avez rien ». Mon ami fait la radio, on lui annonce un cancer incurable, il rappelle ce médecin et, sur son répondeur, lui laisse ce message : « Vous avez perdu, c’est vous qui me devez un bonbon ». L’humanité de mon ami qui va mourir et qui lui laisse ces simples mots, m’a bouleversé… La vérité, c’est que je rêvais aussi d’être médecin mais qu’il n’y a qu’en étant acteur qu’on peut tout vivre !
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