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Mercredi cinéma : les films à l'affiche cette semaine dans la Vallée de Montmorency.

Publié le : 08-05-2019

 

LES METEORITES de Romain Laguna LES CREVETTES PAILLETEES de Cédric Le Gallo ASTRID de Pernille Fischer Christensen

Sorties de la semaine : la sélection du Journal !

"Les Météorites" de Romain Laguna avec Zéa Duprez, Billal Agab, Oumaima Lyamouri…
Nina, 16 ans, rêve d’aventure. En attendant, elle passe l’été entre son village du Sud de la France et le parc d'attractions où elle travaille. Juste avant de rencontrer Morad, Nina voit une météorite enflammer le ciel et s'écraser dans la montagne. Comme le présage d'une nouvelle vie.
Bande annonce

"Les Crevettes pailletées" de Cédric Le Gallo, Maxime Govare avec Nicolas Gob, Alban Lenoir, Michaël Abiteboul…
Après avoir tenu des propos homophobes, Mathias Le Goff, vice-champion du monde de natation, est condamné à entraîner "Les Crevettes Pailletées", une équipe de water-polo gay, davantage motivée par la fête que par la compétition.
Bande annonce

"Astrid" de Pernille Fischer Christensen avec Alba August, Maria Bonnevie, Trine Dyrholm…
En 1920, Astrid Lindgren a 16 ans et des rêves plein la tête. Elle décroche un travail de secrétaire dans un journal local, tombe amoureuse de son patron, se retrouve fille-mère. Talentueuse et résiliente, libre et déterminée, elle inventera des héroïnes à son image, dans des romans qui la rendront célèbre.
Bande annonce

 

Séance spéciale

Projection de "Futur d'espoir" de Guillaume Thébault en présence du réalisateur.
Samedi 11 mai 2019 à 20h45 – Cinéma L'Eden 5bis rue de Pontoise Montmorency.

 

Programme des cinémas de la Vallée de Montmorency :

Saint-Gratien (Les Toiles)
Franconville (cinéma Henri Langlois)
Montmorency (L'Eden)
Enghien (Centre des Arts)
Enghien (Ugc)

Ermont (séances les mardis et mercredis)
Eaubonne (séances du mercredi)

Autres cinémas proches :

Epinay-sur-Seine (CGR)
Saint-Ouen l'Aumône (Utopia)
Montigny-lès-Cormeilles (Megarama)

 

LES METEORITES de Romain LagunaBonus propos de Romain Laguna, réalisateur du film "Les Météorites"

Quel est le point de départ des "Météorites" ?
J’avais envie de suivre une jeune adolescente d’aujourd’hui, qui découvre l’amour et la sexualité - l’histoire ne dit pas si c’est effectivement sa première fois avec Morad, mais le film jouant avec les archétypes, on peut se l’imaginer. Je ne voulais pas pour autant que l’éveil sexuel soit le sujet du film, avec le registre naturaliste qu’il implique. Je voulais parler d’une fille qui s’éveille aussi dans son rapport au monde, à l’univers, à l’infiniment petit et à l’infiniment grand, à la croyance. Et sortir de la chronique réaliste. J’aime le naturalisme, mais aussi le film de genre. J’avais envie de jongler avec tous ces désirs contradictoires. J’étais aussi inspiré par le mythe concernant le Mont Caroux, que les habitants du coin appellent "la femme allongée", en référence à la forme du roc du Caroux : le Dieu de l’Olympe, impatient que les deux derniers Géants, Cébenna et Rhéa, meurent pour faire place aux hommes, finit par convaincre la Terre de céder à sa volonté. Le corps de Cébenna est donc recouvert du roc du Caroux ramolli et lui donne ainsi sa forme à jamais. Quant au lit de la rivière Héric, il est obstrué par une gigantesque pierre épousant la forme de la tête de Rhéa, qui s’était élancée au secours de Cébenna.

Comment est venue l’idée du passage de la météorite ?
Au départ, Nina travaillait dans un parc aquatique, avec des piscines et des toboggans. Et puis, j’ai pensé à ce parc de dinosaures situé sur un vrai site archéologique près de chez moi, tenu par deux archéologues qui ont créé ce parc pour financer leurs fouilles. Qui dit dinosaures dit météorite, donc l’idée m’est tombée dessus dans les derniers mois de l’écriture, avec l’arrivée du scénariste Salvatore Lista. Grâce à son expérience de l’écriture, je me suis senti autorisé à prendre certaines libertés, dont un glissement vers quelque chose de plus étrange, presque fantastique. Les dinosaures et la météorite ont fait éclater le récit, mais je me sentais très en confiance, car je savais que Salvatore saurait tenir l’histoire et sa structure.

L’omniprésence de la nature flamboyante contribue au glissement hors de la chronique réaliste.
J’ai voulu jouer la carte film d’aventure. Film d’aventure du pauvre, mais film d’aventure quand même, avec ce pont jaune au début du film qui donne un petit côté Indiana Jones ! Et la scène suivante, on retrouve Nina dans le parc, avec des dinosaures en plastique.
Le quotidien de Nina est ennuyeux dans ce petit village où il ne se passe rien de fabuleux. C’est un été comme un autre, dans la chaleur du Sud. Face à cet infiniment petit dans lequel le film s’ancre, il y a l’omniprésence de la montagne : on sent qu’elle appelle Nina et finit par l’entraîner dans une sorte de quête. Et, bien sûr, il y a le passage de cette météorite. Au final, on ne voit pas grand-chose du ciel et de l’espace, on les perçoit avant tout à travers le fantasme de Nina. On peut même se demander si elle n’a pas rêvé tout ça, si les choses existent vraiment, si on n’est pas juste dans son espace mental.

Où avez-vous tourné ?
Dans l’Hérault, où j’avais déjà tourné mon premier court-métrage. C’est ma région, le décor et l’imaginaire de mon enfance. Je n’en ferai pas forcément mon territoire pour les films à venir, mais c’est une force d’avoir de si beaux décors. C’était également important de filmer Béziers, avec son centre-ville, la diversité de ses quartiers, la feria... Sur un tout petit territoire, beaucoup de communautés se mélangent et se confrontent, créant un climat particulier.
À Béziers, on sent le conflit culturel. Plus globalement, la société française est en train de changer, les cultures se mêlent, s’entremêlent, se brouillent et se nourrissent, avec simultanément cette tentation du repli communautaire.
(Extrait dossier de presse - Propos recueillis par Claire Vassé)

 

 

LES METEORITES de Romain Laguna LES CREVETTES PAILLETEES de Cédric Le Gallo ASTRID de Pernille Fischer Christensen

Sorties de la semaine : la sélection du Journal !

"Les Météorites" de Romain Laguna avec Zéa Duprez, Billal Agab, Oumaima Lyamouri…
Nina, 16 ans, rêve d’aventure. En attendant, elle passe l’été entre son village du Sud de la France et le parc d'attractions où elle travaille. Juste avant de rencontrer Morad, Nina voit une météorite enflammer le ciel et s'écraser dans la montagne. Comme le présage d'une nouvelle vie.
Bande annonce

"Les Crevettes pailletées" de Cédric Le Gallo, Maxime Govare avec Nicolas Gob, Alban Lenoir, Michaël Abiteboul…
Après avoir tenu des propos homophobes, Mathias Le Goff, vice-champion du monde de natation, est condamné à entraîner "Les Crevettes Pailletées", une équipe de water-polo gay, davantage motivée par la fête que par la compétition.
Bande annonce

"Astrid" de Pernille Fischer Christensen avec Alba August, Maria Bonnevie, Trine Dyrholm…
En 1920, Astrid Lindgren a 16 ans et des rêves plein la tête. Elle décroche un travail de secrétaire dans un journal local, tombe amoureuse de son patron, se retrouve fille-mère. Talentueuse et résiliente, libre et déterminée, elle inventera des héroïnes à son image, dans des romans qui la rendront célèbre.
Bande annonce

 

Séance spéciale

Projection de "Futur d'espoir" de Guillaume Thébault en présence du réalisateur.
Samedi 11 mai 2019 à 20h45 – Cinéma L'Eden 5bis rue de Pontoise Montmorency.

 

Programme des cinémas de la Vallée de Montmorency :

Saint-Gratien (Les Toiles)
Franconville (cinéma Henri Langlois)
Montmorency (L'Eden)
Enghien (Centre des Arts)
Enghien (Ugc)

Ermont (séances les mardis et mercredis)
Eaubonne (séances du mercredi)

Autres cinémas proches :

Epinay-sur-Seine (CGR)
Saint-Ouen l'Aumône (Utopia)
Montigny-lès-Cormeilles (Megarama)

 

Bonus propos de Romain Laguna, réalisateur du film "Les Météorites"

Quel est le point de départ des "Météorites" ?
J’avais envie de suivre une jeune adolescente d’aujourd’hui, qui découvre l’amour et la sexualité - l’histoire ne dit pas si c’est effectivement sa première fois avec Morad, mais le film jouant avec les archétypes, on peut se l’imaginer. Je ne voulais pas pour autant que l’éveil sexuel soit le sujet du film, avec le registre naturaliste qu’il implique. Je voulais parler d’une fille qui s’éveille aussi dans son rapport au monde, à l’univers, à l’infiniment petit et à l’infiniment grand, à la croyance. Et sortir de la chronique réaliste. J’aime le naturalisme, mais aussi le film de genre. J’avais envie de jongler avec tous ces désirs contradictoires. J’étais aussi inspiré par le mythe concernant le Mont Caroux, que les habitants du coin appellent "la femme allongée", en référence à la forme du roc du Caroux : le Dieu de l’Olympe, impatient que les deux derniers Géants, Cébenna et Rhéa, meurent pour faire place aux hommes, finit par convaincre la Terre de céder à sa volonté. Le corps de Cébenna est donc recouvert du roc du Caroux ramolli et lui donne ainsi sa forme à jamais. Quant au lit de la rivière Héric, il est obstrué par une gigantesque pierre épousant la forme de la tête de Rhéa, qui s’était élancée au secours de Cébenna.

Comment est venue l’idée du passage de la météorite ?
Au départ, Nina travaillait dans un parc aquatique, avec des piscines et des toboggans. Et puis, j’ai pensé à ce parc de dinosaures situé sur un vrai site archéologique près de chez moi, tenu par deux archéologues qui ont créé ce parc pour financer leurs fouilles. Qui dit dinosaures dit météorite, donc l’idée m’est tombée dessus dans les derniers mois de l’écriture, avec l’arrivée du scénariste Salvatore Lista. Grâce à son expérience de l’écriture, je me suis senti autorisé à prendre certaines libertés, dont un glissement vers quelque chose de plus étrange, presque fantastique. Les dinosaures et la météorite ont fait éclater le récit, mais je me sentais très en confiance, car je savais que Salvatore saurait tenir l’histoire et sa structure.

L’omniprésence de la nature flamboyante contribue au glissement hors de la chronique réaliste.
J’ai voulu jouer la carte film d’aventure. Film d’aventure du pauvre, mais film d’aventure quand même, avec ce pont jaune au début du film qui donne un petit côté Indiana Jones ! Et la scène suivante, on retrouve Nina dans le parc, avec des dinosaures en plastique.
Le quotidien de Nina est ennuyeux dans ce petit village où il ne se passe rien de fabuleux. C’est un été comme un autre, dans la chaleur du Sud. Face à cet infiniment petit dans lequel le film s’ancre, il y a l’omniprésence de la montagne : on sent qu’elle appelle Nina et finit par l’entraîner dans une sorte de quête. Et, bien sûr, il y a le passage de cette météorite. Au final, on ne voit pas grand-chose du ciel et de l’espace, on les perçoit avant tout à travers le fantasme de Nina. On peut même se demander si elle n’a pas rêvé tout ça, si les choses existent vraiment, si on n’est pas juste dans son espace mental.

Où avez-vous tourné ?
Dans l’Hérault, où j’avais déjà tourné mon premier court-métrage. C’est ma région, le décor et l’imaginaire de mon enfance. Je n’en ferai pas forcément mon territoire pour les films à venir, mais c’est une force d’avoir de si beaux décors. C’était également important de filmer Béziers, avec son centre-ville, la diversité de ses quartiers, la feria... Sur un tout petit territoire, beaucoup de communautés se mélangent et se confrontent, créant un climat particulier.
À Béziers, on sent le conflit culturel. Plus globalement, la société française est en train de changer, les cultures se mêlent, s’entremêlent, se brouillent et se nourrissent, avec simultanément cette tentation du repli communautaire.
(Extrait dossier de presse - Propos recueillis par Claire Vassé)

 

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