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Mercredi cinéma : les films à l'affiche cette semaine dans la Vallée de Montmorency.

Publié le : 06-11-2019

LA BELLE EPOQUE de Nicolas BedosLe film de la semaine :

"La Belle époque" de Nicolas Bedos avec Daniel Auteuil, Guillaume Canet, Doria Tillier…
Victor, un sexagénaire désabusé, voit sa vie bouleversée le jour où Antoine, un brillant entrepreneur, lui propose une attraction d’un genre nouveau : mélangeant artifices théâtraux et reconstitution historique, cette entreprise propose à ses clients de replonger dans l’époque de leur choix. Victor choisit alors de revivre la semaine la plus marquante de sa vie : celle où, 40 ans plus tôt, il rencontra le grand amour...
> Bande annonce

 

Autres sorties à noter :

"Place des victoires" de Yoann Guillouzouic avec Guillaume De Tonquédec, Piti Puia, Richard Bohringer…
Place des Victoires est l’histoire d’une rencontre improbable et salvatrice entre Bruno, quadragénaire marginalisé par des déboires professionnels et familiaux, et Gagic, petit garçon de la rue, espiègle et chapardeur. Bruno va peu à peu remonter à la surface, guidé par ce petit garçon solaire, plein de malice et de poésie.
> Bande annonce

"Adults in the Room" de Costa-Gavras avec Christos Loulis, Alexandros Bourdoumis, Ulrich Tukur…
Après 7 années de crise le pays est au bord du gouffre. Des élections, un souffle nouveau et deux hommes qui vont incarner l’espoir de sauver leur pays de l’emprise qu’il subit. Nommé par Alexis, Yanis va mener un combat sans merci dans les coulisses occultes et entre les portes closes du pouvoir européen. Là où l’arbitraire de l’austérité imposée prime sur l’humanité et la compassion. Là où vont se mettre en place des moyens de pression pour diviser les deux hommes. Là où se joue la destinée de leur peuple. Une tragédie grecque des temps modernes.
> Bande annonce

 

Retrouvez rapidement le programme des cinémas de la Vallée de Montmorency

Saint-Gratien (Les Toiles)
Franconville (cinéma Henri Langlois)
Montmorency (L'Eden)
Taverny (Studio Ciné) nouveau !
Enghien (Centre des Arts)
Enghien (Ugc)

Ermont (séances les mardis et mercredis)
Eaubonne (séances du mercredi)

Autres cinémas proches :
Epinay-sur-Seine (CGR)
Saint-Ouen l'Aumône (Utopia)
Montigny-lès-Cormeilles (Megarama)

 

LA BELLE EPOQUE de Nicolas BedosBonus : propos de Guillaume Canet, acteur principal du film "La Belle époque"

Qu’est-ce qui vous a donné envie de jouer dans "La belle époque" ?
Tout d’abord, j’avais énormément aimé "Monsieur et Madame Adelman". Sa direction d’acteurs mais aussi et surtout son écriture et sa réalisation m’avaient emballé et révélaient un indéniable metteur en scène. Et quand Nicolas m’a proposé de jouer dans "La Belle Époque", j’ai d’abord été très touché car je connais son sens critique développé. Savoir qu’il m’aimait bien et avait envie de travailler avec moi m’a fait très plaisir. Mais si je dois être honnête, j’avais un peu peur qu’on ne s’entende pas. Car connaissant son caractère et le mien, cela pouvait vite faire des étincelles. Je lui en ai tout de suite parlé et il a su me rassurer sur ce point. Mais surtout j’ai été emballé par la lecture de son scénario et la manière dont Nicolas parle de nostalgie. Je suis moi-même quelqu’un de très nostalgique. J’ai de grandes inquiétudes sur le mode de vie qu’on a adopté aujourd’hui. Notre dépendance sans cesse grandissante à nos portables, à Internet. Le fait, par exemple, que dès qu’on cherche quelque chose, on n’a même plus recours à notre mémoire. Je ne suis pas contre le progrès mais j’ai une nostalgie de cette époque dont Nicolas parle et que le personnage de Victor veut revivre, où le rapport au temps était très différent. En fait, tout cela me replonge dans mon enfance. Et c’est sans doute pour cela qu’outre sa qualité, son scénario m’a touché autant.

Quel regard portez-vous justement sur la manière dont Nicolas Bedos traite de cette nostalgie ?
Son ironie, son cynisme assumé et son sens des répliques qui font mouche éloignent son film de toute facilité lacrymale. Mais, surtout, il raconte cette nostalgie à travers le prisme de magnifiques histoires d’amour. L’une – celle que vit mon personnage – dans l’effervescence et la passion. L’autre, à l’inverse, complètement éteinte. Et sa façon virtuose de mêler ces deux histoires rappelle que tout autant que la nostalgie, il ne faut jamais perdre de vue ce qu’on vit dans le présent. Que c’est à chacun de nous de s’y employer. Que rien ne nous empêche aujourd’hui de ne pas céder aux diktats qu’on nous impose, de ralentir ce rythme qui ne cesse de s’accélérer.
"La Belle Époque" ne se contente donc pas de regarder en arrière en mode « c’était mieux avant », il s’inscrit aussi et surtout pleinement dans notre époque. C’est ce qui le rend aussi passionnant et émouvant.

Pouvez-vous nous présenter votre personnage et nous expliquer quel écho il a eu en vous ?
Il fait évidemment partie lui aussi des raisons qui m’ont donné envie de faire partie de cette aventure. Je le vois comme un mélange de Nicolas et de moi pour son côté pointilleux et exigeant envers lui-même et les autres. Du coup, je n’ai pas eu à chercher très loin pour le créer. Tout au long du tournage, je me suis amusé à énormément observer Nicolas sur le plateau. Ça a énormément nourri mon inspiration… (Rires)

Comment travaille justement Nicolas Bedos sur un plateau ? Quelles sont ses qualités principales comme metteur en scène ?
Avant de travailler avec lui, j’imaginais un metteur en scène aimant travailler dans un rapport conflictuel. Or c’est tout le contraire qui s’est produit ! J’ai eu face à moi un cinéaste à l’écoute et très concerné par ses acteurs, avec un regard bienveillant sur le travail de chacun. Tu sens tout de suite qu’il n’a qu’une envie : t’embellir, te porter vers le meilleur mais dans une atmosphère de travail chaleureuse.
Et puis, il a une autre qualité majeure à mes yeux. Nicolas est quelqu’un de cash avec qui, donc, on ne perd pas de temps. Il dit tout de suite si quelque chose ne lui convient pas. Il ne tergiverse pas. C’est quelqu’un d’extrêmement précis, un vrai chef d’orchestre.
Il ne vit que pour son film du matin au soir.
Et sa passion pour ce qu’il fait lui donne une énergie qui porte et emporte tout le monde sur son plateau.

Si on vous offrait comme à Victor la possibilité de replonger dans une journée ou une époque particulière du passé, quelle serait-elle ?
La période de la naissance de ma fille. J’ai été extrêmement présent à celle de mon fils et dans ses premières années. Beaucoup moins dans la première année de sa sœur où, très concentré sur "Nous finirons ensemble", j’ai donc été beaucoup absent. Et je le regrette forcément un peu car j’ai l’impression d’avoir raté des choses. Mais il y a tellement d’autres périodes comme celles-ci que je voudrais revivre pour les revivre mieux. C’est en cela que cette idée de Nicolas est absolument géniale et nous touche finalement tous.
(extrait dossier de presse)

LA BELLE EPOQUE de Nicolas BedosLe film de la semaine :

"La Belle époque" de Nicolas Bedos avec Daniel Auteuil, Guillaume Canet, Doria Tillier…
Victor, un sexagénaire désabusé, voit sa vie bouleversée le jour où Antoine, un brillant entrepreneur, lui propose une attraction d’un genre nouveau : mélangeant artifices théâtraux et reconstitution historique, cette entreprise propose à ses clients de replonger dans l’époque de leur choix. Victor choisit alors de revivre la semaine la plus marquante de sa vie : celle où, 40 ans plus tôt, il rencontra le grand amour...
> Bande annonce

 

Autres sorties à noter :

"Place des victoires" de Yoann Guillouzouic avec Guillaume De Tonquédec, Piti Puia, Richard Bohringer…
Place des Victoires est l’histoire d’une rencontre improbable et salvatrice entre Bruno, quadragénaire marginalisé par des déboires professionnels et familiaux, et Gagic, petit garçon de la rue, espiègle et chapardeur. Bruno va peu à peu remonter à la surface, guidé par ce petit garçon solaire, plein de malice et de poésie.
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"Adults in the Room" de Costa-Gavras avec Christos Loulis, Alexandros Bourdoumis, Ulrich Tukur…
Après 7 années de crise le pays est au bord du gouffre. Des élections, un souffle nouveau et deux hommes qui vont incarner l’espoir de sauver leur pays de l’emprise qu’il subit. Nommé par Alexis, Yanis va mener un combat sans merci dans les coulisses occultes et entre les portes closes du pouvoir européen. Là où l’arbitraire de l’austérité imposée prime sur l’humanité et la compassion. Là où vont se mettre en place des moyens de pression pour diviser les deux hommes. Là où se joue la destinée de leur peuple. Une tragédie grecque des temps modernes.
> Bande annonce

 

Retrouvez rapidement le programme des cinémas de la Vallée de Montmorency

Saint-Gratien (Les Toiles)
Franconville (cinéma Henri Langlois)
Montmorency (L'Eden)
Taverny (Studio Ciné) nouveau !
Enghien (Centre des Arts)
Enghien (Ugc)

Ermont (séances les mardis et mercredis)
Eaubonne (séances du mercredi)

Autres cinémas proches :
Epinay-sur-Seine (CGR)
Saint-Ouen l'Aumône (Utopia)
Montigny-lès-Cormeilles (Megarama)

 

LA BELLE EPOQUE de Nicolas BedosBonus : propos de Guillaume Canet, acteur principal du film "La Belle époque"

Qu’est-ce qui vous a donné envie de jouer dans "La belle époque" ?
Tout d’abord, j’avais énormément aimé "Monsieur et Madame Adelman". Sa direction d’acteurs mais aussi et surtout son écriture et sa réalisation m’avaient emballé et révélaient un indéniable metteur en scène. Et quand Nicolas m’a proposé de jouer dans "La Belle Époque", j’ai d’abord été très touché car je connais son sens critique développé. Savoir qu’il m’aimait bien et avait envie de travailler avec moi m’a fait très plaisir. Mais si je dois être honnête, j’avais un peu peur qu’on ne s’entende pas. Car connaissant son caractère et le mien, cela pouvait vite faire des étincelles. Je lui en ai tout de suite parlé et il a su me rassurer sur ce point. Mais surtout j’ai été emballé par la lecture de son scénario et la manière dont Nicolas parle de nostalgie. Je suis moi-même quelqu’un de très nostalgique. J’ai de grandes inquiétudes sur le mode de vie qu’on a adopté aujourd’hui. Notre dépendance sans cesse grandissante à nos portables, à Internet. Le fait, par exemple, que dès qu’on cherche quelque chose, on n’a même plus recours à notre mémoire. Je ne suis pas contre le progrès mais j’ai une nostalgie de cette époque dont Nicolas parle et que le personnage de Victor veut revivre, où le rapport au temps était très différent. En fait, tout cela me replonge dans mon enfance. Et c’est sans doute pour cela qu’outre sa qualité, son scénario m’a touché autant.

Quel regard portez-vous justement sur la manière dont Nicolas Bedos traite de cette nostalgie ?
Son ironie, son cynisme assumé et son sens des répliques qui font mouche éloignent son film de toute facilité lacrymale. Mais, surtout, il raconte cette nostalgie à travers le prisme de magnifiques histoires d’amour. L’une – celle que vit mon personnage – dans l’effervescence et la passion. L’autre, à l’inverse, complètement éteinte. Et sa façon virtuose de mêler ces deux histoires rappelle que tout autant que la nostalgie, il ne faut jamais perdre de vue ce qu’on vit dans le présent. Que c’est à chacun de nous de s’y employer. Que rien ne nous empêche aujourd’hui de ne pas céder aux diktats qu’on nous impose, de ralentir ce rythme qui ne cesse de s’accélérer.
"La Belle Époque" ne se contente donc pas de regarder en arrière en mode « c’était mieux avant », il s’inscrit aussi et surtout pleinement dans notre époque. C’est ce qui le rend aussi passionnant et émouvant.

Pouvez-vous nous présenter votre personnage et nous expliquer quel écho il a eu en vous ?
Il fait évidemment partie lui aussi des raisons qui m’ont donné envie de faire partie de cette aventure. Je le vois comme un mélange de Nicolas et de moi pour son côté pointilleux et exigeant envers lui-même et les autres. Du coup, je n’ai pas eu à chercher très loin pour le créer. Tout au long du tournage, je me suis amusé à énormément observer Nicolas sur le plateau. Ça a énormément nourri mon inspiration… (Rires)

Comment travaille justement Nicolas Bedos sur un plateau ? Quelles sont ses qualités principales comme metteur en scène ?
Avant de travailler avec lui, j’imaginais un metteur en scène aimant travailler dans un rapport conflictuel. Or c’est tout le contraire qui s’est produit ! J’ai eu face à moi un cinéaste à l’écoute et très concerné par ses acteurs, avec un regard bienveillant sur le travail de chacun. Tu sens tout de suite qu’il n’a qu’une envie : t’embellir, te porter vers le meilleur mais dans une atmosphère de travail chaleureuse.
Et puis, il a une autre qualité majeure à mes yeux. Nicolas est quelqu’un de cash avec qui, donc, on ne perd pas de temps. Il dit tout de suite si quelque chose ne lui convient pas. Il ne tergiverse pas. C’est quelqu’un d’extrêmement précis, un vrai chef d’orchestre.
Il ne vit que pour son film du matin au soir.
Et sa passion pour ce qu’il fait lui donne une énergie qui porte et emporte tout le monde sur son plateau.

Si on vous offrait comme à Victor la possibilité de replonger dans une journée ou une époque particulière du passé, quelle serait-elle ?
La période de la naissance de ma fille. J’ai été extrêmement présent à celle de mon fils et dans ses premières années. Beaucoup moins dans la première année de sa sœur où, très concentré sur "Nous finirons ensemble", j’ai donc été beaucoup absent. Et je le regrette forcément un peu car j’ai l’impression d’avoir raté des choses. Mais il y a tellement d’autres périodes comme celles-ci que je voudrais revivre pour les revivre mieux. C’est en cela que cette idée de Nicolas est absolument géniale et nous touche finalement tous.
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