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Mercredi cinéma : les films à l'affiche cette semaine dans la Vallée de Montmorency.

Publié le : 05-02-2020

ADAM de Maryam TouzaniLe film de la semaine :

"Adam" de Maryam Touzani avec Lubna Azabal, Nisrin Erradi, Douae Belkhaouda…
Dans la Médina de Casablanca, Abla, mère d’une fillette de 8 ans, tient un magasin de pâtisseries marocaines. Quand Samia, une jeune femme enceinte frappe à sa porte, Abla est loin d’imaginer que sa vie changera à jamais. Une rencontre fortuite du destin, deux femmes en fuite, et un chemin vers l’essentiel.
> Bande annonce

Autres sorties à noter :

"La Cravate" de Mathias Théry et Etienne Chaillou
Bastien a vingt ans et milite depuis cinq ans dans le principal parti d’extrême-droite. Quand débute la campagne présidentielle, il est invité par son supérieur à s’engager davantage. Initié à l’art d’endosser le costume des politiciens, il se prend à rêver d’une carrière, mais de vieux démons resurgissent…
> Bande annonce

"#Jesuislà" d'Eric Lartigau avec Alain Chabat, Doona Bae, Blanche Gardin…
Stéphane mène une vie paisible au Pays Basque entre ses deux fils, aujourd’hui adultes, son ex-femme et son métier de chef cuisinier. Le petit frisson dont chacun rêve, il le trouve sur les réseaux sociaux où il échange au quotidien avec Soo, une jeune sud-coréenne. Sur un coup de tête, il décide de s’envoler pour la Corée dans l’espoir de la rencontrer. Dès son arrivée à l’aéroport de Séoul, un nouveau monde s’ouvre à lui…
> Bande annonce


Retrouvez rapidement le programme des cinémas de la Vallée de Montmorency

Saint-Gratien (Les Toiles)
Franconville (cinéma Henri Langlois)
Montmorency (L'Eden)
Taverny (Studio Ciné)
Enghien (Centre des Arts)
Enghien (Ugc)

Ermont (séances les mardis et mercredis)
Eaubonne (séances du mercredi)

Autres cinémas proches :
Epinay-sur-Seine (CGR)
Saint-Ouen l'Aumône (Utopia)
Montigny-lès-Cormeilles (Megarama)

 

ADAM de Maryam Touzani Bonus : propos de Maryam Touzani, réalisatrice de "Adam"

"Adam" est l’histoire de deux solitudes qui s’apprivoisent, se confrontent, s’assemblent, de deux femmes prisonnières, chacune à sa manière, qui cherchent à trouver refuge dans la fuite, le déni.
Samia est emprisonnée par l’enfant qu’elle porte, par cette vie qui pousse à l’intérieur, jour après jour, qui se matérialise malgré elle. Et Abla est prisonnière de cette mort qui a glacé son existence, de ce deuil qu’elle a refusé de faire, la transformant en un être désincarné. Ces deux femmes sont mises face à la vie dans ce qu’elle a de plus beau et de plus cruel à offrir. Et au coeur de cela, la naissance, la maternité.
Cette chose qui nous dépasse, nous transcende, qui vient réveiller en nous nos instincts primitifs, aussi enfouis soient-ils.
La vie qui s’impose, dans "Adam", comme la mort, dans toute sa grandeur...
Ce film est né d’une vraie rencontre, douloureuse mais inspirante, qui a laissé en moi des traces indélébiles. J’ai connu la jeune femme qui m’a inspiré le personnage de Samia. Elle a atterri à Tanger, fuyant sa famille, après avoir été mise enceinte puis quittée par un homme qui lui avait promis le mariage.
Par crainte, par honte, elle n’avait rien dit à ses proches et avait caché sa grossesse pendant des mois. Loin de chez elle, elle espérait accoucher en cachette de son enfant et le donner pour revenir dans son village. Mes parents l’ont accueillie quand elle est venue sonner à notre porte, sans la connaître. Son séjour, censé durer quelques jours, a duré plusieurs semaines, jusqu’à la venue au monde de son enfant.
Cette Samia était douce, réservée, aimait la vie. Sa douleur, j’en ai été témoin. Sa joie de vivre, aussi. Et surtout, son déchirement vis-à-vis de cet enfant qu’elle se trouvait obligée, d’après elle, d’abandonner pour continue son chemin. Son refus de l’aimer, au début, car elle refusait de le regarder, le toucher, l’accepter. J’ai vu cet enfant s’imposer à elle, petit à petit, cet instinct maternel viscéral se réveiller, en dépit de ses efforts pour l’étouffer. Je l’ai vue l’aimer, malgré elle, l’aimer de l’amour indéfectible d’une mère, sachant que son temps avec lui était compté. Le jour où elle est allée le donner, elle a voulu se montrer forte, se montrer digne. Je comprenais son geste, et je trouvais son acte courageux car j’ai senti la souffrance que cet abandon représentait pour elle. En même temps, au fond de moi j’avais l’espoir qu’elle le garde, qu’elle affronte la société, ses parents, sa famille. J’étais certainement naïve et le suis encore, sans doute. Mais je sais aussi que sa blessure restera ouverte à jamais. Je n’imaginais pas, à l’époque, que je porterais cette femme en moi pendant tant d’années.
Quand j’ai ressenti pour la première fois mon propre enfant bouger en moi, quand j’ai vu mon ventre s’arrondir et se transformer en un ventre de mère, j’ai pensé à cette jeune femme. À son choix, à son déchirement. Et j’ai ressenti l’urgence. L’urgence d’écrire, de raconter. Son histoire est venue se joindre à mes propres blessures, à mon expérience de la perte, du désarroi que l’on peut ressentir, du déni, du deuil qui n’est pas fait. Mais aussi à ma joie d’être mère. C’est ainsi qu’Adam est né. En silence, il est venu se glisser sous ma peau. Adam a fait son chemin en moi, pendant des années, presque à mon insu…
(extrait dossier de presse)

ADAM de Maryam TouzaniLe film de la semaine :

"Adam" de Maryam Touzani avec Lubna Azabal, Nisrin Erradi, Douae Belkhaouda…
Dans la Médina de Casablanca, Abla, mère d’une fillette de 8 ans, tient un magasin de pâtisseries marocaines. Quand Samia, une jeune femme enceinte frappe à sa porte, Abla est loin d’imaginer que sa vie changera à jamais. Une rencontre fortuite du destin, deux femmes en fuite, et un chemin vers l’essentiel.
> Bande annonce

Autres sorties à noter :

"La Cravate" de Mathias Théry et Etienne Chaillou
Bastien a vingt ans et milite depuis cinq ans dans le principal parti d’extrême-droite. Quand débute la campagne présidentielle, il est invité par son supérieur à s’engager davantage. Initié à l’art d’endosser le costume des politiciens, il se prend à rêver d’une carrière, mais de vieux démons resurgissent…
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"#Jesuislà" d'Eric Lartigau avec Alain Chabat, Doona Bae, Blanche Gardin…
Stéphane mène une vie paisible au Pays Basque entre ses deux fils, aujourd’hui adultes, son ex-femme et son métier de chef cuisinier. Le petit frisson dont chacun rêve, il le trouve sur les réseaux sociaux où il échange au quotidien avec Soo, une jeune sud-coréenne. Sur un coup de tête, il décide de s’envoler pour la Corée dans l’espoir de la rencontrer. Dès son arrivée à l’aéroport de Séoul, un nouveau monde s’ouvre à lui…
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Retrouvez rapidement le programme des cinémas de la Vallée de Montmorency

Saint-Gratien (Les Toiles)
Franconville (cinéma Henri Langlois)
Montmorency (L'Eden)
Taverny (Studio Ciné)
Enghien (Centre des Arts)
Enghien (Ugc)

Ermont (séances les mardis et mercredis)
Eaubonne (séances du mercredi)

Autres cinémas proches :
Epinay-sur-Seine (CGR)
Saint-Ouen l'Aumône (Utopia)
Montigny-lès-Cormeilles (Megarama)

 

ADAM de Maryam Touzani Bonus : propos de Maryam Touzani, réalisatrice de "Adam"

"Adam" est l’histoire de deux solitudes qui s’apprivoisent, se confrontent, s’assemblent, de deux femmes prisonnières, chacune à sa manière, qui cherchent à trouver refuge dans la fuite, le déni.
Samia est emprisonnée par l’enfant qu’elle porte, par cette vie qui pousse à l’intérieur, jour après jour, qui se matérialise malgré elle. Et Abla est prisonnière de cette mort qui a glacé son existence, de ce deuil qu’elle a refusé de faire, la transformant en un être désincarné. Ces deux femmes sont mises face à la vie dans ce qu’elle a de plus beau et de plus cruel à offrir. Et au coeur de cela, la naissance, la maternité.
Cette chose qui nous dépasse, nous transcende, qui vient réveiller en nous nos instincts primitifs, aussi enfouis soient-ils.
La vie qui s’impose, dans "Adam", comme la mort, dans toute sa grandeur...
Ce film est né d’une vraie rencontre, douloureuse mais inspirante, qui a laissé en moi des traces indélébiles. J’ai connu la jeune femme qui m’a inspiré le personnage de Samia. Elle a atterri à Tanger, fuyant sa famille, après avoir été mise enceinte puis quittée par un homme qui lui avait promis le mariage.
Par crainte, par honte, elle n’avait rien dit à ses proches et avait caché sa grossesse pendant des mois. Loin de chez elle, elle espérait accoucher en cachette de son enfant et le donner pour revenir dans son village. Mes parents l’ont accueillie quand elle est venue sonner à notre porte, sans la connaître. Son séjour, censé durer quelques jours, a duré plusieurs semaines, jusqu’à la venue au monde de son enfant.
Cette Samia était douce, réservée, aimait la vie. Sa douleur, j’en ai été témoin. Sa joie de vivre, aussi. Et surtout, son déchirement vis-à-vis de cet enfant qu’elle se trouvait obligée, d’après elle, d’abandonner pour continue son chemin. Son refus de l’aimer, au début, car elle refusait de le regarder, le toucher, l’accepter. J’ai vu cet enfant s’imposer à elle, petit à petit, cet instinct maternel viscéral se réveiller, en dépit de ses efforts pour l’étouffer. Je l’ai vue l’aimer, malgré elle, l’aimer de l’amour indéfectible d’une mère, sachant que son temps avec lui était compté. Le jour où elle est allée le donner, elle a voulu se montrer forte, se montrer digne. Je comprenais son geste, et je trouvais son acte courageux car j’ai senti la souffrance que cet abandon représentait pour elle. En même temps, au fond de moi j’avais l’espoir qu’elle le garde, qu’elle affronte la société, ses parents, sa famille. J’étais certainement naïve et le suis encore, sans doute. Mais je sais aussi que sa blessure restera ouverte à jamais. Je n’imaginais pas, à l’époque, que je porterais cette femme en moi pendant tant d’années.
Quand j’ai ressenti pour la première fois mon propre enfant bouger en moi, quand j’ai vu mon ventre s’arrondir et se transformer en un ventre de mère, j’ai pensé à cette jeune femme. À son choix, à son déchirement. Et j’ai ressenti l’urgence. L’urgence d’écrire, de raconter. Son histoire est venue se joindre à mes propres blessures, à mon expérience de la perte, du désarroi que l’on peut ressentir, du déni, du deuil qui n’est pas fait. Mais aussi à ma joie d’être mère. C’est ainsi qu’Adam est né. En silence, il est venu se glisser sous ma peau. Adam a fait son chemin en moi, pendant des années, presque à mon insu…
(extrait dossier de presse)

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