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Mercredi cinéma : les films à l'affiche cette semaine dans la Vallée de Montmorency.

Publié le : 04-12-2019

MADE IN BANGLADESH de Rubaiyat Hossain Le film de la semaine :

"Made in Bangladesh" de Rubaiyat Hossain avec Rikita Shimu, Novera Rahman, Deepanita Martin…
Shimu, 23 ans, travaille dans une usine textile à Dacca, au Bangladesh. Face à des conditions de travail de plus en plus dures, elle décide avec ses collègues de monter un syndicat, malgré les menaces de la direction et le désaccord de son mari. Ensemble, elles iront jusqu’au bout.
> Bande annonce

 

Autres sorties à noter :

"Seules les Bêtes" de Dominik Moll avec Denis Ménochet, Laure Calamy, Damien Bonnard…
Une femme disparaît. Le lendemain d’une tempête de neige, sa voiture est retrouvée sur une route qui monte vers le plateau où subsistent quelques fermes isolées. Alors que les gendarmes n'ont aucune piste, cinq personnes se savent liées à cette disparition.
> Bande annonce

"Le Meilleur reste à venir" de Matthieu Delaporte et Alexandre De La Patellière avec Fabrice Luchini, Patrick Bruel, Zineb Triki…
Suite à un énorme malentendu, deux amis d’enfance, chacun persuadé que l’autre n’a plus que quelques mois à vivre, décident de tout plaquer pour rattraper le temps perdu.
> Bande annonce

 

Retrouvez rapidement le programme des cinémas de la Vallée de Montmorency

Saint-Gratien (Les Toiles)
Franconville (cinéma Henri Langlois)
Montmorency (L'Eden)
Taverny (Studio Ciné)
Enghien (Centre des Arts)
Enghien (Ugc)

Ermont (séances les mardis et mercredis)
Eaubonne (séances du mercredi)

Autres cinémas proches :
Epinay-sur-Seine (CGR)
Saint-Ouen l'Aumône (Utopia)
Montigny-lès-Cormeilles (Megarama)

 

MADE IN BANGLADESH de Rubaiyat Hossain Bonus : propos de Rubaiyat Hossain, réalisateur du film "Made in Bangladesh"

Quel a été le point de départ de cette histoire ?
Je m’intéresse depuis longtemps à la condition des femmes. Mon précédent film, Les Lauriers-roses rouges, avait pour personnage principal une actrice de théâtre, appartenant à la classe moyenne, qui cherchait l’équilibre entre sa carrière et sa vie personnelle.
Mais il y avait aussi un autre personnage : une jeune femme qui quittait son emploi de domestique pour aller travailler dans un atelier de couture. Je voulais suivre cette femme. La comédienne qui jouait la domestique incarne aujourd’hui Shimu dans "Made in Bangladesh".
J’aimerais aboutir à une trilogie : d’abord la vie de cette femme de la classe moyenne, aujourd’hui le destin d’une ouvrière du textile, et puis un jour je m’intéresserai aux très riches...
J’ai fait des recherches pendant trois ans, j’ai rencontré beaucoup d’ouvrières - je n’avais aucune connaissance particulière de ce milieu. Je me suis finalement rapprochée d’une femme nommée Daliya, qui a été syndicaliste.
Cette femme a été horriblement maltraitée, prisonnière d’un mariage abusif, mais son souhait était de retrouver une forme de dignité. J’ai pu commencer à écrire mon scénario, librement inspiré des vrais événements de sa vie.

Qu’est-ce qui vous a frappée durant vos recherches ?
Ces femmes sont très jeunes, elles ont entre 18 et 30 ans. Leur travail est trop dur pour continuer au-delà : elles ont des problèmes d’épaule ou de dos, à force d’être assises sur des bancs très durs, penchées sur les machines à coudre, dix heures par jour, six jours par semaine, pour cent euros par mois dans le meilleur des cas.
Mais ce qui m’a frappée, c’est qu’avec un salaire dérisoire, des conditions de travail difficiles, un combat permanent contre l’autorité patriarcale, ces femmes se sont autonomisées. Cent ans plus tôt, au Bangladesh, elles n’auraient pas pu travailler, elles auraient passé leur vie dans une complète solitude. Aujourd’hui, elles ont un travail, elles gagnent leur vie, parfois celle de leur famille, et au sein de l’usine, elles se battent pour leurs droits.
Bien sûr il y a beaucoup à dire sur les « ateliers de misère » et sur l’oppression que subissent ces ouvrières. Mais c’est leur force que je voulais mettre en avant. Ce ne sont pas des victimes, ce sont des moteurs du changement. C’est ce que j’ai compris quand j’ai rencontré Daliya. Elle avait perdu son travail, elle m’a accompagnée sur le film pendant deux ans, et à peine le film terminé, elle est partie travailler en Jordanie dans un autre atelier. Elle va de l’avant, et elle n’a que 25 ans.
(extrait dossier de presse)

MADE IN BANGLADESH de Rubaiyat Hossain Le film de la semaine :

"Made in Bangladesh" de Rubaiyat Hossain avec Rikita Shimu, Novera Rahman, Deepanita Martin…
Shimu, 23 ans, travaille dans une usine textile à Dacca, au Bangladesh. Face à des conditions de travail de plus en plus dures, elle décide avec ses collègues de monter un syndicat, malgré les menaces de la direction et le désaccord de son mari. Ensemble, elles iront jusqu’au bout.
> Bande annonce

 

Autres sorties à noter :

"Seules les Bêtes" de Dominik Moll avec Denis Ménochet, Laure Calamy, Damien Bonnard…
Une femme disparaît. Le lendemain d’une tempête de neige, sa voiture est retrouvée sur une route qui monte vers le plateau où subsistent quelques fermes isolées. Alors que les gendarmes n'ont aucune piste, cinq personnes se savent liées à cette disparition.
> Bande annonce

"Le Meilleur reste à venir" de Matthieu Delaporte et Alexandre De La Patellière avec Fabrice Luchini, Patrick Bruel, Zineb Triki…
Suite à un énorme malentendu, deux amis d’enfance, chacun persuadé que l’autre n’a plus que quelques mois à vivre, décident de tout plaquer pour rattraper le temps perdu.
> Bande annonce

 

Retrouvez rapidement le programme des cinémas de la Vallée de Montmorency

Saint-Gratien (Les Toiles)
Franconville (cinéma Henri Langlois)
Montmorency (L'Eden)
Taverny (Studio Ciné)
Enghien (Centre des Arts)
Enghien (Ugc)

Ermont (séances les mardis et mercredis)
Eaubonne (séances du mercredi)

Autres cinémas proches :
Epinay-sur-Seine (CGR)
Saint-Ouen l'Aumône (Utopia)
Montigny-lès-Cormeilles (Megarama)

 

MADE IN BANGLADESH de Rubaiyat Hossain Bonus : propos de Rubaiyat Hossain, réalisateur du film "Made in Bangladesh"

Quel a été le point de départ de cette histoire ?
Je m’intéresse depuis longtemps à la condition des femmes. Mon précédent film, Les Lauriers-roses rouges, avait pour personnage principal une actrice de théâtre, appartenant à la classe moyenne, qui cherchait l’équilibre entre sa carrière et sa vie personnelle.
Mais il y avait aussi un autre personnage : une jeune femme qui quittait son emploi de domestique pour aller travailler dans un atelier de couture. Je voulais suivre cette femme. La comédienne qui jouait la domestique incarne aujourd’hui Shimu dans "Made in Bangladesh".
J’aimerais aboutir à une trilogie : d’abord la vie de cette femme de la classe moyenne, aujourd’hui le destin d’une ouvrière du textile, et puis un jour je m’intéresserai aux très riches...
J’ai fait des recherches pendant trois ans, j’ai rencontré beaucoup d’ouvrières - je n’avais aucune connaissance particulière de ce milieu. Je me suis finalement rapprochée d’une femme nommée Daliya, qui a été syndicaliste.
Cette femme a été horriblement maltraitée, prisonnière d’un mariage abusif, mais son souhait était de retrouver une forme de dignité. J’ai pu commencer à écrire mon scénario, librement inspiré des vrais événements de sa vie.

Qu’est-ce qui vous a frappée durant vos recherches ?
Ces femmes sont très jeunes, elles ont entre 18 et 30 ans. Leur travail est trop dur pour continuer au-delà : elles ont des problèmes d’épaule ou de dos, à force d’être assises sur des bancs très durs, penchées sur les machines à coudre, dix heures par jour, six jours par semaine, pour cent euros par mois dans le meilleur des cas.
Mais ce qui m’a frappée, c’est qu’avec un salaire dérisoire, des conditions de travail difficiles, un combat permanent contre l’autorité patriarcale, ces femmes se sont autonomisées. Cent ans plus tôt, au Bangladesh, elles n’auraient pas pu travailler, elles auraient passé leur vie dans une complète solitude. Aujourd’hui, elles ont un travail, elles gagnent leur vie, parfois celle de leur famille, et au sein de l’usine, elles se battent pour leurs droits.
Bien sûr il y a beaucoup à dire sur les « ateliers de misère » et sur l’oppression que subissent ces ouvrières. Mais c’est leur force que je voulais mettre en avant. Ce ne sont pas des victimes, ce sont des moteurs du changement. C’est ce que j’ai compris quand j’ai rencontré Daliya. Elle avait perdu son travail, elle m’a accompagnée sur le film pendant deux ans, et à peine le film terminé, elle est partie travailler en Jordanie dans un autre atelier. Elle va de l’avant, et elle n’a que 25 ans.
(extrait dossier de presse)

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