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Mercredi cinéma : les films à l'affiche cette semaine dans la Vallée de Montmorency.

Publié le : 26-06-2019
LA FEMME DE MON FRERE de Mona Chokri CONSEQUENCES de Darko Štante BEAU JOUEUR de Delphine Gleize

Sorties de la semaine : la sélection du Journal !

"La Femme de mon frère" de Monia Chokri avec Anne-Elisabeth Bossé, Patrick Hivon, Sasson Gabai…
Montréal. Sophia, jeune et brillante diplômée sans emploi, vit chez son frère Karim. Leur relation fusionnelle est mise à l’épreuve lorsque Karim, séducteur invétéré, tombe éperdument amoureux d’Eloïse, la gynécologue de Sophia…
> Bande annonce

"Conséquences" de Darko Štante avec Matej Zemljic, Timon Sturbej, Gasper Markun…
À 17 ans, Andrej est placé dans un centre de détention pour jeunes. Il y intègre un groupe de garçons délinquants avec lesquels il se perd dans la drogue et la violence. Mais bientôt les désirs d’Andrej le rattrapent… Démasqué, il va devoir faire un choix pour rester fidèle à lui-même
> Bande annonce

"Beau Joueur" de Delphine Gleize (documentaire)
J’ai imaginé "Beau joueur" comme le roman d’un dépit amoureux et la chanson d’une reconquête. Une équipe de rugby qui a conquis la liste convoitée du TOP 14 est une équipe qui a touché du doigt, dans un enthousiasme débordant, un Graal fragile, adoubée par un public dont la ferveur est réputée inégalable.
> Bande annonce

 

Programme des cinémas de la Vallée de Montmorency :

Saint-Gratien (Les Toiles)
Franconville (cinéma Henri Langlois)
Montmorency (L'Eden)
Enghien (Centre des Arts)
Enghien (Ugc)

Ermont (séances les mardis et mercredis)
Eaubonne (séances du mercredi)

Autres cinémas proches :

Epinay-sur-Seine (CGR)
Saint-Ouen l'Aumône (Utopia)
Montigny-lès-Cormeilles (Megarama)

 

LA FEMME DE MON FRERE de Monia ChokriBonus :propos de Monia Chokri, réalisateur de "La femme de mon frère"

Le point de départ du film, cette relation fusionnelle entre une sœur et un frère, est très intime. Est-ce autobiographique ?
Pour écrire, je pars toujours d’une émotion, d’un sentiment très personnel. Pas forcément un événement précis, mais plutôt une interrogation, quelque chose qui m’a surprise, émue. J’ai une relation assez fusionnelle avec mon frère. Le jour où mon frère est tombé amoureux, j’ai senti qu’il fallait que je lui laisse de la place pour vivre ça, loin de moi. C’était étrange. Mais ce qui m’a le plus surpris, c’est que j’observais chez lui des comportements avec son amoureuse qu’il avait auparavant avec moi. C’était troublant, amusant. Ce sentiment très diffus m’est resté et j’ai commencé à écrire une histoire, à imaginer des personnages.

Peut-on dire que c’est un film sur le couple, un film d’amour, même si c’est entre un frère et une sœur ?
Bien sûr ! Mais plus encore qu’un film d’amour, je dirais que c’est un film sur l’apprentissage de l’amour. Je pense que Sophia et Karim ne savent pas vraiment aimer et finissent petit à petit par apprendre l’un sans l’autre à être à deux. C’est aussi et surtout un film sur la famille. Je trouvais très important qu’on comprenne d’où ce duo venait, par quels parents, dans quel cocon ils avaient été élevés. Deux divorcés qui s’aiment. Ça prouve que malgré tout, malgré les galères, on continue à s’aimer. C’est ça aussi la famille. Je voulais faire un film d’amour, un vrai, sur la famille. Mais c’est aussi le portrait d’une jeune femme, d’un entre-deux. J’aime l’idée qu’il y ait plusieurs films en un.

Est-ce que le mal-être de Sophia, son ennui, ses doutes, ses frustrations, sa situation précaire sont le reflet pour vous d’une génération ?
Je ne parle pas au nom des gens. Je raconte une époque que j’observe. C’est ma vision. Je ne sais pas si c’est générationnel, mais ce sont des états, des situations que j’ai pu croiser. J’aime l’idée de pouvoir écrire une pure fiction qui finit par croiser la réalité. C’est pour ça, par exemple, que j’ai utilisé l’image de Kim Kardashian. Pour moi, aujourd’hui, à travers elle et l’obsession qu’elle peut créer, c’est le meilleur moyen de réfléchir et de parler de notre rapport maladif aux images. J’aime que la pop culture s’invite dans la fiction. C’est une fine ligne à trouver, mais elle permet de mieux comprendre les situations, les personnages. On parle le même langage. Je n’ai pas l’impression de raconter une jeunesse spécifiquement québécoise. Bien sûr que le climat, le contexte social du Québec influe sur les situations et les personnages, mais j’ai l’impression que ce que vit Sophia, son parcours, est très partagé aujourd’hui dans une grande partie des sociétés occidentales.
(extrait dossier de presse)

 

LA FEMME DE MON FRERE de Mona Chokri CONSEQUENCES de Darko Štante BEAU JOUEUR de Delphine Gleize

Sorties de la semaine : la sélection du Journal !

"La Femme de mon frère" de Monia Chokri avec Anne-Elisabeth Bossé, Patrick Hivon, Sasson Gabai…
Montréal. Sophia, jeune et brillante diplômée sans emploi, vit chez son frère Karim. Leur relation fusionnelle est mise à l’épreuve lorsque Karim, séducteur invétéré, tombe éperdument amoureux d’Eloïse, la gynécologue de Sophia…
> Bande annonce

"Conséquences" de Darko Štante avec Matej Zemljic, Timon Sturbej, Gasper Markun…
À 17 ans, Andrej est placé dans un centre de détention pour jeunes. Il y intègre un groupe de garçons délinquants avec lesquels il se perd dans la drogue et la violence. Mais bientôt les désirs d’Andrej le rattrapent… Démasqué, il va devoir faire un choix pour rester fidèle à lui-même
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"Beau Joueur" de Delphine Gleize (documentaire)
J’ai imaginé "Beau joueur" comme le roman d’un dépit amoureux et la chanson d’une reconquête. Une équipe de rugby qui a conquis la liste convoitée du TOP 14 est une équipe qui a touché du doigt, dans un enthousiasme débordant, un Graal fragile, adoubée par un public dont la ferveur est réputée inégalable.
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Programme des cinémas de la Vallée de Montmorency :

Saint-Gratien (Les Toiles)
Franconville (cinéma Henri Langlois)
Montmorency (L'Eden)
Enghien (Centre des Arts)
Enghien (Ugc)

Ermont (séances les mardis et mercredis)
Eaubonne (séances du mercredi)

Autres cinémas proches :

Epinay-sur-Seine (CGR)
Saint-Ouen l'Aumône (Utopia)
Montigny-lès-Cormeilles (Megarama)

 

Bonus :propos de Monia Chokri, réalisateur de "La femme de mon frère"

Le point de départ du film, cette relation fusionnelle entre une sœur et un frère, est très intime. Est-ce autobiographique ?
Pour écrire, je pars toujours d’une émotion, d’un sentiment très personnel. Pas forcément un événement précis, mais plutôt une interrogation, quelque chose qui m’a surprise, émue. J’ai une relation assez fusionnelle avec mon frère. Le jour où mon frère est tombé amoureux, j’ai senti qu’il fallait que je lui laisse de la place pour vivre ça, loin de moi. C’était étrange. Mais ce qui m’a le plus surpris, c’est que j’observais chez lui des comportements avec son amoureuse qu’il avait auparavant avec moi. C’était troublant, amusant. Ce sentiment très diffus m’est resté et j’ai commencé à écrire une histoire, à imaginer des personnages.

Peut-on dire que c’est un film sur le couple, un film d’amour, même si c’est entre un frère et une sœur ?
Bien sûr ! Mais plus encore qu’un film d’amour, je dirais que c’est un film sur l’apprentissage de l’amour. Je pense que Sophia et Karim ne savent pas vraiment aimer et finissent petit à petit par apprendre l’un sans l’autre à être à deux. C’est aussi et surtout un film sur la famille. Je trouvais très important qu’on comprenne d’où ce duo venait, par quels parents, dans quel cocon ils avaient été élevés. Deux divorcés qui s’aiment. Ça prouve que malgré tout, malgré les galères, on continue à s’aimer. C’est ça aussi la famille. Je voulais faire un film d’amour, un vrai, sur la famille. Mais c’est aussi le portrait d’une jeune femme, d’un entre-deux. J’aime l’idée qu’il y ait plusieurs films en un.

Est-ce que le mal-être de Sophia, son ennui, ses doutes, ses frustrations, sa situation précaire sont le reflet pour vous d’une génération ?
Je ne parle pas au nom des gens. Je raconte une époque que j’observe. C’est ma vision. Je ne sais pas si c’est générationnel, mais ce sont des états, des situations que j’ai pu croiser. J’aime l’idée de pouvoir écrire une pure fiction qui finit par croiser la réalité. C’est pour ça, par exemple, que j’ai utilisé l’image de Kim Kardashian. Pour moi, aujourd’hui, à travers elle et l’obsession qu’elle peut créer, c’est le meilleur moyen de réfléchir et de parler de notre rapport maladif aux images. J’aime que la pop culture s’invite dans la fiction. C’est une fine ligne à trouver, mais elle permet de mieux comprendre les situations, les personnages. On parle le même langage. Je n’ai pas l’impression de raconter une jeunesse spécifiquement québécoise. Bien sûr que le climat, le contexte social du Québec influe sur les situations et les personnages, mais j’ai l’impression que ce que vit Sophia, son parcours, est très partagé aujourd’hui dans une grande partie des sociétés occidentales.
(extrait dossier de presse)

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