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Mercredi cinéma : les films à l'affiche cette semaine dans la Vallée de Montmorency.

Publié le : 17-07-2019
ROADS de Sebastien Schipper 100 kilos d'étoiles de Marie-Sophie Chambon L'OEUVRE SANS AUTEUR parties 1 et 2 de Florian Henckel von Donnersmarck

Sorties de la semaine : la sélection du Journal !

"Roads" de Sebastian Schipper avec Fionn Whitehead, Stéphane Bak, Moritz Bleibtreu…
Gyllen, un jeune garçon de 18 ans originaire de Londres, fuit les vacances familiales au Maroc à bord du camping-car volé à son beau-père. Sur sa route, il rencontre William, un jeune congolais de son âge qui souhaite rejoindre l’Europe à la recherche de son frère disparu. Complètement livrés à eux-mêmes, ils décident d’unir leurs forces. Ce duo improbable se fraye un chemin à travers le Maroc, l’Espagne et la France jusqu’à Calais, poussé par la soif d’aventure. Au fil de leur voyage, l’amitié et la confiance s’installent entre les deux adolescents. Mais certaines décisions difficiles vont changer leur vie à tout jamais.
> Bande annonce

"100 kilos d’étoiles" de Marie-Sophie Chambon avec Laure Duchêne, Angèle Metzger, Pauline Serieys…
Loïs, 16 ans, n'a qu'un rêve depuis toute petite : devenir spationaute... s’envoler loin de cette Terre où elle se sent si étrangère. Mais elle a beau être surdouée en maths et physique, il y a un problème : Loïs pèse 100 kilos... et pas moyen d'échapper à ce truc de famille qui lui colle à la peau.
> Bande annonce

"L'Oeuvre sans auteur - Partie 1" de Florian Henckel von Donnersmarck avec Tom Schilling, Sebastian Koch, Paula Beer…
À Dresde en 1937, le tout jeune Kurt Barnet visite, grâce à sa tante Elisabeth, l’exposition sur "l’art dégénéré" organisée par le régime nazi. Il découvre alors sa vocation de peintre.
Dix ans plus tard en RDA, étudiant aux Beaux-arts, Kurt peine à s'adapter aux diktats du « réalisme socialiste ». Tandis qu'il cherche sa voix et tente d’affirmer son style, il tombe amoureux d'Ellie. Mais Kurt ignore que le père de celle-ci, le professeur Seeband, médecin influent, est lié à lui par un terrible passé.
Epris d’amour et de liberté, ils décident de passer à l’Ouest…
> Bande annonce

 

Programme des cinémas de la Vallée de Montmorency :

Saint-Gratien (Les Toiles)
Franconville (cinéma Henri Langlois)
Montmorency (L'Eden)
Taverny (Studio Ciné) nouveau !
Enghien (Centre des Arts)
Enghien (Ugc)

Ermont (séances les mardis et mercredis)
Eaubonne (séances du mercredi)

Autres cinémas proches :

Epinay-sur-Seine (CGR)
Saint-Ouen l'Aumône (Utopia)
Montigny-lès-Cormeilles (Megarama)

 

ROADS de Sebastian SchipperBonus : propos de Sebastian Schipper, réalisateur de "Roads"

Comment passer de "Victoria" à "Roads" ?
Sur "Victoria", je me suis demandé : « Comment filmer Berlin en tant que réalisateur indépendant et international ? ». Je ne suis pas berlinois, mais j’y ai longtemps vécu et je trouve cette ville très belle. J’avais envie de faire un film international ou en anglais depuis longtemps. Je n’avais pas prévu de faire "Roads" maintenant, même si c’est la suite logique de "Victoria". C’est arrivé comme ça. En fin de compte, le réalisateur est porté par une histoire.

Quel en est le point de départ ?
Je voulais faire un film sur deux garçons dont les chemins se croisent et qui décident de voyager ensemble. Une amitié naît entre eux. C’est un voyage d’apprentissage. On suit leurs aventures à travers leurs yeux. Les deux adolescents apprennent à se connaître si bien qu’ils ont chacun pleinement conscience des problèmes de l’autre. Comprendre les problèmes des autres, c’est ce qui nous rend humain. Avoir de la compassion.
C’est important que William se mette à la place de Gyllen. Gyllen vient d’un milieu privilégié, bien sûr. Ses problèmes ne sont pas comparables à ceux de William, qui risque sa vie. Mais il a sa propre histoire. Sa crise existentielle doit être prise au sérieux. Son statut social le dessert. On ne règle pas ses problèmes en se disant que c’est pire ailleurs. Ça ne marche pas comme ça. On ne peut pas comparer la douleur. Et ça n’a aucun intérêt.
Avoir de la compassion, ce n’est pas se dire : « Je suis bien loti, ta vie est pire que la mienne. », mais plutôt : « Je ressens ta douleur. Je la ressens parce que je la connais. » C’est ça, la compassion. C’est ma contribution au débat sur l’immigration. Tout le monde devrait pouvoir se laver, manger à sa faim et dormir au chaud, à l’abri. Ça n’a rien d’un discours politique. C’est comme ça. On peut débattre de plein d’autres sujets. C’est même important de le faire. Mais ces droits élémentaires sont non-négociables.

Vous avez choisi de faire un road-movie, un genre classique du cinéma américain.
J’associe le road-movie américain aux grands espaces. Dans mon film, il n’y en a pas. On ne peut pas vraiment le comparer aux films américains de cette époque-là. Je ne sais pas si le terme s’y prête. C’est un road-movie, mais ce n’est pas le sujet de "Roads". On a tourné au Maroc, au nord et au sud de l’Espagne. On a tourné à Arcachon et à Calais. La météo et la lumière changeaient tout le temps. Matteo Cocco, mon directeur de la photographie, m’a dit : « Si on regarde les rushes d’un bout à l’autre, on a l’impression qu’on a à peine bougé. » Il y a un peu de ça. Le côté carnet de voyage n’est pas central dans le film. Ce qui importe, c’est le voyage intérieur que chacun entreprend, de la distance émotionnelle qu’on parcourt, du lien fraternel qu’on peut tisser avec un parfait inconnu.
(extrait dossier de presse)

ROADS de Sebastien Schipper100 kilos d'étoiles de Marie-Sophie ChambonL'OEUVRE SANS AUTEUR parties 1 et 2 de Florian Henckel von Donnersmarck

Sorties de la semaine : la sélection du Journal !

"Roads" de Sebastian Schipper avec Fionn Whitehead, Stéphane Bak, Moritz Bleibtreu…
Gyllen, un jeune garçon de 18 ans originaire de Londres, fuit les vacances familiales au Maroc à bord du camping-car volé à son beau-père. Sur sa route, il rencontre William, un jeune congolais de son âge qui souhaite rejoindre l’Europe à la recherche de son frère disparu. Complètement livrés à eux-mêmes, ils décident d’unir leurs forces. Ce duo improbable se fraye un chemin à travers le Maroc, l’Espagne et la France jusqu’à Calais, poussé par la soif d’aventure. Au fil de leur voyage, l’amitié et la confiance s’installent entre les deux adolescents. Mais certaines décisions difficiles vont changer leur vie à tout jamais.
> Bande annonce

"100 kilos d’étoiles" de Marie-Sophie Chambon avec Laure Duchêne, Angèle Metzger, Pauline Serieys…
Loïs, 16 ans, n'a qu'un rêve depuis toute petite : devenir spationaute... s’envoler loin de cette Terre où elle se sent si étrangère. Mais elle a beau être surdouée en maths et physique, il y a un problème : Loïs pèse 100 kilos... et pas moyen d'échapper à ce truc de famille qui lui colle à la peau.
> Bande annonce

"L'Oeuvre sans auteur - Partie 1" de Florian Henckel von Donnersmarck avec Tom Schilling, Sebastian Koch, Paula Beer…
À Dresde en 1937, le tout jeune Kurt Barnet visite, grâce à sa tante Elisabeth, l’exposition sur "l’art dégénéré" organisée par le régime nazi. Il découvre alors sa vocation de peintre.
Dix ans plus tard en RDA, étudiant aux Beaux-arts, Kurt peine à s'adapter aux diktats du « réalisme socialiste ». Tandis qu'il cherche sa voix et tente d’affirmer son style, il tombe amoureux d'Ellie. Mais Kurt ignore que le père de celle-ci, le professeur Seeband, médecin influent, est lié à lui par un terrible passé.
Epris d’amour et de liberté, ils décident de passer à l’Ouest…
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Programme des cinémas de la Vallée de Montmorency :

Saint-Gratien (Les Toiles)
Franconville (cinéma Henri Langlois)
Montmorency (L'Eden)
Taverny (Studio Ciné) nouveau !
Enghien (Centre des Arts)
Enghien (Ugc)

Ermont (séances les mardis et mercredis)
Eaubonne (séances du mercredi)

Autres cinémas proches :

Epinay-sur-Seine (CGR)
Saint-Ouen l'Aumône (Utopia)
Montigny-lès-Cormeilles (Megarama)

 

ROADS de Sebastian SchipperBonus : propos de Sebastian Schipper, réalisateur de "Roads"

Comment passer de "Victoria" à "Roads" ?
Sur "Victoria", je me suis demandé : « Comment filmer Berlin en tant que réalisateur indépendant et international ? ». Je ne suis pas berlinois, mais j’y ai longtemps vécu et je trouve cette ville très belle. J’avais envie de faire un film international ou en anglais depuis longtemps. Je n’avais pas prévu de faire "Roads" maintenant, même si c’est la suite logique de "Victoria". C’est arrivé comme ça. En fin de compte, le réalisateur est porté par une histoire.

Quel en est le point de départ ?
Je voulais faire un film sur deux garçons dont les chemins se croisent et qui décident de voyager ensemble. Une amitié naît entre eux. C’est un voyage d’apprentissage. On suit leurs aventures à travers leurs yeux. Les deux adolescents apprennent à se connaître si bien qu’ils ont chacun pleinement conscience des problèmes de l’autre. Comprendre les problèmes des autres, c’est ce qui nous rend humain. Avoir de la compassion.
C’est important que William se mette à la place de Gyllen. Gyllen vient d’un milieu privilégié, bien sûr. Ses problèmes ne sont pas comparables à ceux de William, qui risque sa vie. Mais il a sa propre histoire. Sa crise existentielle doit être prise au sérieux. Son statut social le dessert. On ne règle pas ses problèmes en se disant que c’est pire ailleurs. Ça ne marche pas comme ça. On ne peut pas comparer la douleur. Et ça n’a aucun intérêt.
Avoir de la compassion, ce n’est pas se dire : « Je suis bien loti, ta vie est pire que la mienne. », mais plutôt : « Je ressens ta douleur. Je la ressens parce que je la connais. » C’est ça, la compassion. C’est ma contribution au débat sur l’immigration. Tout le monde devrait pouvoir se laver, manger à sa faim et dormir au chaud, à l’abri. Ça n’a rien d’un discours politique. C’est comme ça. On peut débattre de plein d’autres sujets. C’est même important de le faire. Mais ces droits élémentaires sont non-négociables.

Vous avez choisi de faire un road-movie, un genre classique du cinéma américain.
J’associe le road-movie américain aux grands espaces. Dans mon film, il n’y en a pas. On ne peut pas vraiment le comparer aux films américains de cette époque-là. Je ne sais pas si le terme s’y prête. C’est un road-movie, mais ce n’est pas le sujet de "Roads". On a tourné au Maroc, au nord et au sud de l’Espagne. On a tourné à Arcachon et à Calais. La météo et la lumière changeaient tout le temps. Matteo Cocco, mon directeur de la photographie, m’a dit : « Si on regarde les rushes d’un bout à l’autre, on a l’impression qu’on a à peine bougé. » Il y a un peu de ça. Le côté carnet de voyage n’est pas central dans le film. Ce qui importe, c’est le voyage intérieur que chacun entreprend, de la distance émotionnelle qu’on parcourt, du lien fraternel qu’on peut tisser avec un parfait inconnu.
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