Sorties de la semaine : la sélection du Journal !
"El Reino" de Rodrigo Sorogoyen avec Antonio de la Torre, Monica Lopez, Josep María Pou
Manuel López-Vidal est un homme politique influent dans sa région. Alors qu'il doit entrer à la direction nationale de son parti, il se retrouve impliqué dans une affaire de corruption qui menace un de ses amis les plus proches. Pris au piège, il plonge dans un engrenage infernal...
Bande annonce
"Working Woman" de Michal Aviad avec Liron Ben-Shlush, Menashe Noy, Oshri Cohen
Orna travaille dur afin de subvenir aux besoins de sa famille. Brillante, elle est rapidement promue par son patron, un grand chef d'entreprise. Les sollicitations de ce dernier deviennent de plus en plus intrusives et déplacées. Orna prend sur elle et garde le silence pour ne pas inquiéter son mari. Jusqu’au jour où elle ne peut plus supporter la situation. Elle décide alors de changer les choses pour sa famille, pour elle et pour sa dignité.
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"Liz et l'oiseau bleu" de Naoko Yamada avec Atsumi Tanezaki, Nao Tōyama, Miyu Honda
Nozomi est une jeune femme extravertie et très populaire auprès de ses camarades de classe, doublée d'une talentueuse flûtiste. Mizore, plus discrète et timide, joue du hautbois. Mizore se sent très proche et dépendante de Nozomi, qu’elle affectionne et admire. Elle craint que la fin de leur dernière année de lycée soit aussi la fin de leur histoire, entre rivalité́ musicale et admiration. Les 2 amies se préparent à jouer en duo pour la compétition musicale du lycée Kita Uji. Quand leur orchestre commence à travailler sur les musiques de "Liz und ein Blauer Vogel" ("Liz et l’Oiseau Bleu"), Nozomi et Mizore croient voir dans cette oeuvre bucolique le reflet de leur histoire d’adolescentes.
La réalité rejoindra-t-elle le conte ?7
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Programme des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Saint-Gratien (Les Toiles)
Franconville (cinéma Henri Langlois)
Montmorency (L'Eden)
Enghien (Centre des Arts)
Enghien (Ugc)
Ermont (séances les mardis et mercredis)
Eaubonne (séances du mercredi)
Autres cinémas proches :
Epinay-sur-Seine (CGR)
Saint-Ouen l'Aumône (Utopia)
Montigny-lès-Cormeilles (Megarama)
Bonus : notes de Rodrigo Sorogoyen, réalisateur du film "El Reino"
« La corruption politique en Espagne – et surtout, la totale impunité de ses leaders depuis une dizaine d’année – nous a laissés, ma coscénariste Isabel Peña et moi, d’abord perplexes, indignés puis déprimés, et enfin presque anesthésiés. C’est la répétition des affaires de corruption de ces dernières années qui nous a décidés à raconter cette histoire. Comme dans "Que dios nos perdone", nous voulions faire un thriller, un film à suspense qui accroche le spectateur mais qui parle aussi des êtres humains et de leur noirceur. Dans "Que dios nos perdone", la violence était le sujet central, ici c’est la corruption – pas seulement politique mais aussi humaine. C’est le mensonge comme manière de vivre. Aucun film n’avait encore été fait sur la corruption espagnole d’aujourd’hui, et nous savions dès le début que le film serait raconté du point de vue du politicien corrompu, du voyou, celui qui, dans un film classique, serait le rival, l’ennemi. C’était un défi, mais aussi cela rendrait le film plus riche et surtout nous aiderait à aller plus loin dans le traitement de ce sujet. Nous voulions que le spectateur accompagne ce politicien corrompu dans ses péripéties. Le film ne raconterait pas comment des agents de la force publique ou des journalistes intègres dévoilent un réseau de corruption, mais l'histoire d'un homme qui a volé le contribuable pendant des années et est découvert. Sauf qu’au lieu d’assumer sa faute et accepter sa culpabilité, il s’oppose à tout et à tous pour ne pas finir en prison. Nous ne voulions pas juger ce politicien corrompu, nous souhaitions nous demander : "Pourquoi ?" Pourquoi agit-il ainsi, et surtout pourquoi, une fois qu’il est découvert, au lieu de demander pardon et accepter sa condamnation, dans la majeure partie des cas, il préfère mentir jusqu’à l’épuisement de ses arguments ? Voilà pourquoi nous avons choisi de faire de Manuel López-Vidal le personnage principal du scénario. Et nous nous sommes fixés une règle : tout serait raconté à travers son regard. »
Sorties de la semaine : la sélection du Journal !
"El Reino" de Rodrigo Sorogoyen avec Antonio de la Torre, Monica Lopez, Josep María Pou
Manuel López-Vidal est un homme politique influent dans sa région. Alors qu'il doit entrer à la direction nationale de son parti, il se retrouve impliqué dans une affaire de corruption qui menace un de ses amis les plus proches. Pris au piège, il plonge dans un engrenage infernal...
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"Working Woman" de Michal Aviad avec Liron Ben-Shlush, Menashe Noy, Oshri Cohen
Orna travaille dur afin de subvenir aux besoins de sa famille. Brillante, elle est rapidement promue par son patron, un grand chef d'entreprise. Les sollicitations de ce dernier deviennent de plus en plus intrusives et déplacées. Orna prend sur elle et garde le silence pour ne pas inquiéter son mari. Jusqu’au jour où elle ne peut plus supporter la situation. Elle décide alors de changer les choses pour sa famille, pour elle et pour sa dignité.
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"Liz et l'oiseau bleu" de Naoko Yamada avec Atsumi Tanezaki, Nao Tōyama, Miyu Honda
Nozomi est une jeune femme extravertie et très populaire auprès de ses camarades de classe, doublée d'une talentueuse flûtiste. Mizore, plus discrète et timide, joue du hautbois. Mizore se sent très proche et dépendante de Nozomi, qu’elle affectionne et admire. Elle craint que la fin de leur dernière année de lycée soit aussi la fin de leur histoire, entre rivalité́ musicale et admiration. Les 2 amies se préparent à jouer en duo pour la compétition musicale du lycée Kita Uji. Quand leur orchestre commence à travailler sur les musiques de "Liz und ein Blauer Vogel" ("Liz et l’Oiseau Bleu"), Nozomi et Mizore croient voir dans cette oeuvre bucolique le reflet de leur histoire d’adolescentes.
La réalité rejoindra-t-elle le conte ?7
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Programme des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Saint-Gratien (Les Toiles)
Franconville (cinéma Henri Langlois)
Montmorency (L'Eden)
Enghien (Centre des Arts)
Enghien (Ugc)
Ermont (séances les mardis et mercredis)
Eaubonne (séances du mercredi)
Autres cinémas proches :
Epinay-sur-Seine (CGR)
Saint-Ouen l'Aumône (Utopia)
Montigny-lès-Cormeilles (Megarama)
Bonus : notes de Rodrigo Sorogoyen, réalisateur du film "El Reino"
« La corruption politique en Espagne – et surtout, la totale impunité de ses leaders depuis une dizaine d’année – nous a laissés, ma coscénariste Isabel Peña et moi, d’abord perplexes, indignés puis déprimés, et enfin presque anesthésiés. C’est la répétition des affaires de corruption de ces dernières années qui nous a décidés à raconter cette histoire. Comme dans "Que dios nos perdone", nous voulions faire un thriller, un film à suspense qui accroche le spectateur mais qui parle aussi des êtres humains et de leur noirceur. Dans "Que dios nos perdone", la violence était le sujet central, ici c’est la corruption – pas seulement politique mais aussi humaine. C’est le mensonge comme manière de vivre. Aucun film n’avait encore été fait sur la corruption espagnole d’aujourd’hui, et nous savions dès le début que le film serait raconté du point de vue du politicien corrompu, du voyou, celui qui, dans un film classique, serait le rival, l’ennemi. C’était un défi, mais aussi cela rendrait le film plus riche et surtout nous aiderait à aller plus loin dans le traitement de ce sujet. Nous voulions que le spectateur accompagne ce politicien corrompu dans ses péripéties. Le film ne raconterait pas comment des agents de la force publique ou des journalistes intègres dévoilent un réseau de corruption, mais l'histoire d'un homme qui a volé le contribuable pendant des années et est découvert. Sauf qu’au lieu d’assumer sa faute et accepter sa culpabilité, il s’oppose à tout et à tous pour ne pas finir en prison. Nous ne voulions pas juger ce politicien corrompu, nous souhaitions nous demander : "Pourquoi ?" Pourquoi agit-il ainsi, et surtout pourquoi, une fois qu’il est découvert, au lieu de demander pardon et accepter sa condamnation, dans la majeure partie des cas, il préfère mentir jusqu’à l’épuisement de ses arguments ? Voilà pourquoi nous avons choisi de faire de Manuel López-Vidal le personnage principal du scénario. Et nous nous sommes fixés une règle : tout serait raconté à travers son regard. »
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