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Mercredi cinéma : les films à l'affiche cette semaine dans la Vallée de Montmorency !

Publié le : 14-11-2018
LES CHATOUILLES de Andréa Bescond et Eric Metayer CARMEN ET LOLA d'Arantxa Echevarria LES ANIMAUX FANTASTIQUES 2 de David Yates

Sorties de la semaine : la sélection du Journal !

"Les chatouilles" d'Andréa Bescond et Eric Métayer avec Cyrille Mairesse, Andréa Bescond, Pierre Deladonchamps, Karin Viard, Clovis Cornillac, Ariane Ascaride…
Odette a huit ans, elle aime danser et dessiner.
Pourquoi se méfierait-elle d’un ami de ses parents qui lui propose de « jouer aux chatouilles » ?
Adulte, Odette danse sa colère, libère sa parole et embrasse la vie...
Bande annonce

"Carmen et Lola" de Arantxa Echevarría avec Rosy Rodriguez, Zaira Romero, Moreno Borja…
Carmen vit dans une communauté gitane de la banlieue de Madrid. Comme toutes les femmes qu’elle a rencontrées dans la communauté, elle est destinée à reproduire un schéma qui se répète de génération en génération : se marier et élever autant d’enfants que possible, jusqu’au jour où elle rencontre Lola. Cette dernière, gitane également, rêve d’aller à l’université, fait des graffitis d’oiseaux et aime les filles. Carmen développe rapidement une complicité avec Lola et elles découvrent un monde qui, inévitablement, les conduit à être rejetées par leurs familles.
Bande annonce

"Les Animaux fantastiques : Les crimes de Grindelwald" de David Yates avec Eddie Redmayne, Katherine Waterston, Dan Fogler…
1927. Quelques mois après sa capture, le célèbre sorcier Gellert Grindelwald s'évade comme il l'avait promis et de façon spectaculaire. Réunissant de plus en plus de partisans, il est à l'origine d'attaque d'humains normaux par des sorciers et seul celui qu'il considérait autrefois comme un ami, Albus Dumbledore, semble capable de l'arrêter.
Bande annonce

 

Séances spéciales

Projection du documentaire "Sur le Chemin de l’école" dans le cadre de la journée des Droits de l’Enfant
Vendredi 16 novembre 2018 à 20h30 – Salle de la Croix-Blanche 1 rue du Général Leclerc Saint-Leu-la-Forêt – Entrée libre.

Rencontre exceptionnelle avec Jean-François Stévenin
Samedi 17 novembre 2018 à partir de 18h30 – Cinéma Les Toiles place François Truffaut Saint-Gratien - Tarif pour les trois films : 9 €.

 

Programme des cinémas de la Vallée de Montmorency :

Saint-Gratien (Les Toiles)
Franconville (cinéma Henri Langlois)
Montmorency (L'Eden)
Enghien (Centre des Arts)
Enghien (Ugc)

Ermont (séances les mardis et mercredis)
Eaubonne (séances du mercredi)

Autres cinémas proches :

Epinay-sur-Seine (CGR)
Saint-Ouen l'Aumône (Utopia)
Montigny-lès-Cormeilles (Megarama)

 

LES CHATOUILLES de Andréa Bescond et Eric MetayerBonus : propos d'Andréa Bescond et Eric Métayer, réalisateurs du film

À quel moment, et pourquoi, avez-vous choisi de faire de votre parcours, et de cette expérience douloureuse si particulière, un spectacle ?
Andréa : J’avais déjà raconté à Eric, de manière décousue, les violences sexuelles dont j’avais été victime dans mon enfance, et plus je lui en parlais,
plus j’évoquais aussi les rencontres cocasses et inattendues que j’avais faites et qui m’avaient ramenée vers la lumière. En m’écoutant, Eric a compris que me confier me faisait du bien et que mon témoignage pouvait aider beaucoup de gens qui, eux aussi, avaient vécu ce type de violence. Comme j’étais enceinte de mon deuxième enfant et que je me demandais quoi faire de mes journées, j’ai commencé à écrire et Eric m’y a encouragée. À partir de mon récit, on a fait des impros, j’ai écrit les dialogues et Eric a conçu la mise en scène. En 2014, on a présenté le spectacle au festival d’Avignon pour la première fois. Depuis, on l’a joué plus de 400 fois.
Eric : Au départ, c’est vraiment une pièce qu’on voulait écrire comme un témoignage d’Andréa. À l’arrivée, on s’est rendu compte que c’était un texte qui parlait à tout le monde, même si ce n’était pas notre intention initiale. En revanche, quand on a écrit le film, on était conscients qu’il s’agissait d’un phénomène qui touche beaucoup de gens.
Andréa : Grâce au spectacle, on a été frappés de constater à quel point les violences sur mineurs sont un fléau. On s’est mis à recevoir des centaines, puis des milliers de témoignages de gens qui me confiaient leur secret. Plusieurs d’entre eux me les envoyaient en message privé : «Vous me donnez du courage, personne n’est au courant, je suis aujourd’hui parent, je ne veux pas faire de mal à ma famille et j’espère qu’un jour j’aurai la force de révéler les choses…»

L’écriture – et la mise en scène – du spectacle a-t-elle été cathartique ?
Andréa : Elle a comblé une immense solitude. Je pensais tellement être une fille à problèmes que j’étais convaincue que ce qui m’était arrivé était de ma faute.
Entre les addictions, la drogue, l’alcool, le manque d’amour et d’estime de soi, les relations sexuelles toxiques et sans lendemain, je me suis peu à peu déshumanisée. Car on est tellement anesthésié par ce traumatisme qu’on a constamment besoin d’adrénaline.

Comment est né le passage de la forme scénique à la forme cinématographique ?
Eric : Après avoir vécu plusieurs « standing ovations » avec le spectacle, on a commencé à avoir des rêves de cinéma. On délirait totalement en fantasmant que Karin Viard jouerait la mère ! C’était comme un rêve de gosse. Et puis, une série de coïncidences totalement folles se sont enchaînées. François Kraus est venu à Avignon, a découvert le spectacle et nous a proposé d’en faire un film. Le plus délirant, c’est qu’il avait demandé à des amis ce qu’il fallait voir à Avignon et qu’il a interrogé – sans le savoir – l’agent d’Andréa et le mien ! Bien entendu, les deux lui ont conseillé d’aller voir "Les chatouilles" ! (rires)
Andréa : François et son associé Denis Pineau-Valencienne ont fait preuve d’une audace incroyable. Ils nous ont dit « Vous n’avez jamais écrit de scénario – peu importe, au besoin, on vous proposera l’aide d’un consultant. Vous n’avez jamais réalisé, mais on adore produire les premiers films. Enfin, personne d’autre ne peut jouer Odette que toi, Andréa, et on t’entourera de têtes d’affiche ». Ils nous ont fait totalement confiance, en nous laissant prendre le temps qu’il fallait. Ils nous ont même donné la possibilité de réaliser une maquette avant de partir en tournage. Et on a quasiment pu réunir l’équipe du long, Pierre Aïm en tête, qui comme tous les chefs de poste, était investi, à l’écoute et dépourvu d’égo.

Parlez-moi de l’adaptation. Quels changements majeurs souhaitiez-vous apporter ?
Andréa : On voulait se détacher de la construction du spectacle, adopter des angles différents et développer notamment les « dommages collatéraux » : la manière dont une famille éclate ou encore la part de responsabilité et de culpabilité de chacun. Car c’est avant tout un film choral.
Eric : Plusieurs personnages du film n’existaient pas dans la pièce. Le père, par exemple, qui est un contrepoint de la mère. On voulait aussi parler d’une relation de couple qui a du mal à se construire car une personne victime de ce genre de violence considère qu’elle n’a pas accès à ce type de rapport amoureux. Il s’agissait donc d’évoquer tout l’univers qui gravite autour d’Odette.
Andréa : On ne voulait surtout pas faire un film à charge : chacun a sa manière d’aborder les choses. Même la mère, qui lâche à sa fille « tu ne sais pas ce que j’ai vécu », est une victime. Elle s’est réfugiée dans le déni et elle s’est construit une armure. Et plutôt que de prendre sa fille dans les bras et de lui demander pardon, elle s’en détourne : elle souffre sans doute d’un traumatisme dont on ne connaît pas la nature.
C’était également important de parler d’une victime résiliente – Odette – et d’une victime non résiliente – la soeur de Miguié. Alors que le spectacle se focalisait quasi exclusivement sur Odette, le film adopte un point de vue plus large puisqu’il raconte aussi comment les personnages de son entourage prennent en charge, ou pas, sa souffrance et leur propre souffrance aussi.

Comment s’est articulée la construction dramaturgique entre les différentes temporalités et les passages de l’une à l’autre ?
Eric : Elle existait déjà dans la pièce. Même pour le film, on a travaillé l’écriture de manière très théâtrale : on ne s’est jamais posé la question, du moins dans la première version, si on était dans une forme cinématographique. Car on avait déjà de la fluidité dans le spectacle.
Andréa : C’était un hommage au puzzle de la mémoire traumatique. À partir du temps présent avec la psy, Odette se remémore des choses mais de manière chaotique, et c’est pour cela qu’on a différentes strates temporelles et qu’elle se retrouve parfois face à elle-même, face au vide.
Eric : Une des nouveautés du film, qui n’était pas dans la pièce, c’est que la psy incarne le regard du spectateur à qui on raconte une histoire. On embarque ainsi le spectateur dans le passé et on joue même avec ces codes de narration puisque, dans certaines scènes – comme celle du chalet –, c’est la psy qui est très mal à l’aise et c’est Odette qui la réconforte !
Andréa : On est dans l’introspection, et on mêle le fantasme de libération de la parole au souvenir très crû, très réaliste. Ce sont des strates où Odette se réfugie dans la drogue ou dans la danse – et ce sont des moments où on vit à côté de soi.
(extrait dossier de presse)

 

LES CHATOUILLES de Andréa Bescond et Eric MetayerCARMEN ET LOLA d'Arantxa EchevarriaLES ANIMAUX FANTASTIQUES 2 de David Yates

Sorties de la semaine : la sélection du Journal !

"Les chatouilles" d'Andréa Bescond et Eric Métayer avec Cyrille Mairesse, Andréa Bescond, Pierre Deladonchamps, Karin Viard, Clovis Cornillac, Ariane Ascaride…
Odette a huit ans, elle aime danser et dessiner.
Pourquoi se méfierait-elle d’un ami de ses parents qui lui propose de « jouer aux chatouilles » ?
Adulte, Odette danse sa colère, libère sa parole et embrasse la vie...
Bande annonce

"Carmen et Lola" de Arantxa Echevarría avec Rosy Rodriguez, Zaira Romero, Moreno Borja…
Carmen vit dans une communauté gitane de la banlieue de Madrid. Comme toutes les femmes qu’elle a rencontrées dans la communauté, elle est destinée à reproduire un schéma qui se répète de génération en génération : se marier et élever autant d’enfants que possible, jusqu’au jour où elle rencontre Lola. Cette dernière, gitane également, rêve d’aller à l’université, fait des graffitis d’oiseaux et aime les filles. Carmen développe rapidement une complicité avec Lola et elles découvrent un monde qui, inévitablement, les conduit à être rejetées par leurs familles.
Bande annonce

"Les Animaux fantastiques : Les crimes de Grindelwald" de David Yates avec Eddie Redmayne, Katherine Waterston, Dan Fogler…
1927. Quelques mois après sa capture, le célèbre sorcier Gellert Grindelwald s'évade comme il l'avait promis et de façon spectaculaire. Réunissant de plus en plus de partisans, il est à l'origine d'attaque d'humains normaux par des sorciers et seul celui qu'il considérait autrefois comme un ami, Albus Dumbledore, semble capable de l'arrêter.
Bande annonce

 

Séances spéciales

Projection du documentaire "Sur le Chemin de l’école" dans le cadre de la journée des Droits de l’Enfant
Vendredi 16 novembre 2018 à 20h30 – Salle de la Croix-Blanche 1 rue du Général Leclerc Saint-Leu-la-Forêt – Entrée libre.

Rencontre exceptionnelle avec Jean-François Stévenin
Samedi 17 novembre 2018 à partir de 18h30 – Cinéma Les Toiles place François Truffaut Saint-Gratien - Tarif pour les trois films : 9 €.

 

Programme des cinémas de la Vallée de Montmorency :

Saint-Gratien (Les Toiles)
Franconville (cinéma Henri Langlois)
Montmorency (L'Eden)
Enghien (Centre des Arts)
Enghien (Ugc)

Ermont (séances les mardis et mercredis)
Eaubonne (séances du mercredi)

Autres cinémas proches :

Epinay-sur-Seine (CGR)
Saint-Ouen l'Aumône (Utopia)
Montigny-lès-Cormeilles (Megarama)

 

LES CHATOUILLES de Andréa Bescond et Eric MetayerBonus : propos d'Andréa Bescond et Eric Métayer, réalisateurs du film

À quel moment, et pourquoi, avez-vous choisi de faire de votre parcours, et de cette expérience douloureuse si particulière, un spectacle ?
Andréa : J’avais déjà raconté à Eric, de manière décousue, les violences sexuelles dont j’avais été victime dans mon enfance, et plus je lui en parlais,
plus j’évoquais aussi les rencontres cocasses et inattendues que j’avais faites et qui m’avaient ramenée vers la lumière. En m’écoutant, Eric a compris que me confier me faisait du bien et que mon témoignage pouvait aider beaucoup de gens qui, eux aussi, avaient vécu ce type de violence. Comme j’étais enceinte de mon deuxième enfant et que je me demandais quoi faire de mes journées, j’ai commencé à écrire et Eric m’y a encouragée. À partir de mon récit, on a fait des impros, j’ai écrit les dialogues et Eric a conçu la mise en scène. En 2014, on a présenté le spectacle au festival d’Avignon pour la première fois. Depuis, on l’a joué plus de 400 fois.
Eric : Au départ, c’est vraiment une pièce qu’on voulait écrire comme un témoignage d’Andréa. À l’arrivée, on s’est rendu compte que c’était un texte qui parlait à tout le monde, même si ce n’était pas notre intention initiale. En revanche, quand on a écrit le film, on était conscients qu’il s’agissait d’un phénomène qui touche beaucoup de gens.
Andréa : Grâce au spectacle, on a été frappés de constater à quel point les violences sur mineurs sont un fléau. On s’est mis à recevoir des centaines, puis des milliers de témoignages de gens qui me confiaient leur secret. Plusieurs d’entre eux me les envoyaient en message privé : «Vous me donnez du courage, personne n’est au courant, je suis aujourd’hui parent, je ne veux pas faire de mal à ma famille et j’espère qu’un jour j’aurai la force de révéler les choses…»

L’écriture – et la mise en scène – du spectacle a-t-elle été cathartique ?
Andréa : Elle a comblé une immense solitude. Je pensais tellement être une fille à problèmes que j’étais convaincue que ce qui m’était arrivé était de ma faute.
Entre les addictions, la drogue, l’alcool, le manque d’amour et d’estime de soi, les relations sexuelles toxiques et sans lendemain, je me suis peu à peu déshumanisée. Car on est tellement anesthésié par ce traumatisme qu’on a constamment besoin d’adrénaline.

Comment est né le passage de la forme scénique à la forme cinématographique ?
Eric : Après avoir vécu plusieurs « standing ovations » avec le spectacle, on a commencé à avoir des rêves de cinéma. On délirait totalement en fantasmant que Karin Viard jouerait la mère ! C’était comme un rêve de gosse. Et puis, une série de coïncidences totalement folles se sont enchaînées. François Kraus est venu à Avignon, a découvert le spectacle et nous a proposé d’en faire un film. Le plus délirant, c’est qu’il avait demandé à des amis ce qu’il fallait voir à Avignon et qu’il a interrogé – sans le savoir – l’agent d’Andréa et le mien ! Bien entendu, les deux lui ont conseillé d’aller voir "Les chatouilles" ! (rires)
Andréa : François et son associé Denis Pineau-Valencienne ont fait preuve d’une audace incroyable. Ils nous ont dit « Vous n’avez jamais écrit de scénario – peu importe, au besoin, on vous proposera l’aide d’un consultant. Vous n’avez jamais réalisé, mais on adore produire les premiers films. Enfin, personne d’autre ne peut jouer Odette que toi, Andréa, et on t’entourera de têtes d’affiche ». Ils nous ont fait totalement confiance, en nous laissant prendre le temps qu’il fallait. Ils nous ont même donné la possibilité de réaliser une maquette avant de partir en tournage. Et on a quasiment pu réunir l’équipe du long, Pierre Aïm en tête, qui comme tous les chefs de poste, était investi, à l’écoute et dépourvu d’égo.

Parlez-moi de l’adaptation. Quels changements majeurs souhaitiez-vous apporter ?
Andréa : On voulait se détacher de la construction du spectacle, adopter des angles différents et développer notamment les « dommages collatéraux » : la manière dont une famille éclate ou encore la part de responsabilité et de culpabilité de chacun. Car c’est avant tout un film choral.
Eric : Plusieurs personnages du film n’existaient pas dans la pièce. Le père, par exemple, qui est un contrepoint de la mère. On voulait aussi parler d’une relation de couple qui a du mal à se construire car une personne victime de ce genre de violence considère qu’elle n’a pas accès à ce type de rapport amoureux. Il s’agissait donc d’évoquer tout l’univers qui gravite autour d’Odette.
Andréa : On ne voulait surtout pas faire un film à charge : chacun a sa manière d’aborder les choses. Même la mère, qui lâche à sa fille « tu ne sais pas ce que j’ai vécu », est une victime. Elle s’est réfugiée dans le déni et elle s’est construit une armure. Et plutôt que de prendre sa fille dans les bras et de lui demander pardon, elle s’en détourne : elle souffre sans doute d’un traumatisme dont on ne connaît pas la nature.
C’était également important de parler d’une victime résiliente – Odette – et d’une victime non résiliente – la soeur de Miguié. Alors que le spectacle se focalisait quasi exclusivement sur Odette, le film adopte un point de vue plus large puisqu’il raconte aussi comment les personnages de son entourage prennent en charge, ou pas, sa souffrance et leur propre souffrance aussi.

Comment s’est articulée la construction dramaturgique entre les différentes temporalités et les passages de l’une à l’autre ?
Eric : Elle existait déjà dans la pièce. Même pour le film, on a travaillé l’écriture de manière très théâtrale : on ne s’est jamais posé la question, du moins dans la première version, si on était dans une forme cinématographique. Car on avait déjà de la fluidité dans le spectacle.
Andréa : C’était un hommage au puzzle de la mémoire traumatique. À partir du temps présent avec la psy, Odette se remémore des choses mais de manière chaotique, et c’est pour cela qu’on a différentes strates temporelles et qu’elle se retrouve parfois face à elle-même, face au vide.
Eric : Une des nouveautés du film, qui n’était pas dans la pièce, c’est que la psy incarne le regard du spectateur à qui on raconte une histoire. On embarque ainsi le spectateur dans le passé et on joue même avec ces codes de narration puisque, dans certaines scènes – comme celle du chalet –, c’est la psy qui est très mal à l’aise et c’est Odette qui la réconforte !
Andréa : On est dans l’introspection, et on mêle le fantasme de libération de la parole au souvenir très crû, très réaliste. Ce sont des strates où Odette se réfugie dans la drogue ou dans la danse – et ce sont des moments où on vit à côté de soi.
(extrait dossier de presse)

 

 

 

 

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